• Il y a plusieurs semaines, j'ai reçu le Dodow, un métronome lumineux qui permet de retrouver le sommeil.

    On ne va pas se mentir, mes problèmes de sommeil sont en grande partie dû à 3 individus dont je tairais le nom ^^

    Mais, justement, à force d'être régulièrement réveillée la nuit, mon sommeil, qui n'était déjà pas au top, a encore perdu en qualité.

    Je me couchais avec l'angoisse qu'un des garçons se réveille, je tournais dans mon lit, les pensées se mettaient en route et je n'arrivais plus du tout à m'endormir. Et quand j'y arrivais enfin, c'était bien sûr le moment qu'un des garçons choisissait pour se réveiller. 

    En toute honnêteté, j'étais assez sceptique sur le fait qu'un si petit boitier avec un principe aussi simple puisse m'aider.

    Dodow mon nouvel allié sommeil

    Alors comment s'endormir avec Dodow ?

    Il suffit simplement de déclencher le boîtier et il projette une lumière bleue au plafond afin de nous indiquer un rythme de respiration à suivre :

    "6 respirations par minutes pour vous mettre en état de repos et rééquilibrer votre système nerveux autonome"

    Donc là vous allez me dire, "Mais en fait c'est juste un exercice de sophrologie" et vous aurez entièrement raison.

    A ceci près, que je fais partie de ces personnes qui ne savent pas faire un exercice de sophrologie seule. Ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais pas vous l'expliquer, mais si je dois me concentrer seule sur ma respiration, je panique et au final je me retrouve encore plus angoissée.

    Là il me suffit de suivre la lumière bleue (suffisamment faible pour apaiser et non réveiller le corps) et de respirer au rythme qu'elle indique.

    Dodow mon nouvel allié sommeil

    Le premier soir de test, je me suis couchée avec une forte angoisse, j'étais fatiguée mais je me sentais agitée et je savais que je n'arriverais pas à m'endormir au bout d'un long moment.

    J'ai mis le Dodow en route et j'ai suivi le rythme. Au bout de quelques minutes à peine je me suis mise à bailler et à sentir mes yeux se fermer peu à peu. J'étais vraiment bluffée.

    Et pour l'instant à chaque utilisation j'ai eu le même résultat. 

    Je me suis même aperçue que, comme je m'endors plus sereine, je suis également plus cool quand je dois me réveiller la nuit pour x raison. Et du coup je parviens à me rendormir sans devoir remettre en route le Dodow.

     

    Ma nounou ayant des problèmes d'insomnies ces derniers mois, je lui ai prêté le Dodow afin qu'elle le teste.

    Le résultat a également était surprenant pour elle. Elle réussit à s'endormir plus facilement, elle se réveille toujours la nuit mais elle me dit que ça n'est plus comme avant, elle est bien moins angoissée.

    Je lui ai donc laissé la garde de mon Dodow le temps qu'elle retrouve un bon rythme de sommeil.

     

    Le seul défaut que je lui trouve c'est son prix (49€) mais vu son efficacité (pour ma part) il est justifié. Ça évite de prendre des médicaments, qui assomment souvent plus qu'autre chose et n'offrent donc pas un sommeil vraiment récupérateur. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que je trouve qu'il devrait être remboursé par la CPAM. Ça éviterait énormément de dépenses, et pas seulement en médicaments, car le manque de sommeil peut provoquer beaucoup d'autres problèmes de santé (dépression, arrêts maladies, santé plus fragile...). 

     


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  • La bienveillance, cette douce hypocrite

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    La bienveillance c'est LE mot à la mode, on l'entend de plus en plus, je l'utilise d'ailleurs moi-même très souvent sur mon blog ou ma page.

    J'aime ce mot et ce qu'il représente. C'est doux, c'est rassurant comme un cocon sécurisant, c'est bienveillant quoi !

    Le Larousse la définit ainsi :

    "Disposition d'esprit inclinant à la compréhension, à l'indulgence envers autrui".

    Ce qui est assez drôle (en réalité ça me fait rire jaune soyons francs !), c'est que les personnes qui prônent le plus la bienveillance l'oublient rapidement quand on est en désaccord avec eux.

    Être indulgent avec autrui, c'est bien respecter ses choix et ses décisions non ?

    On a le droit d'être en désaccord mais, pourquoi ne pas l'être en toute bienveillance alors ? C'est bien là qu'elle est le plus utile non ?

     

    "Je ne suis pas d'accord avec toi, je t'exprime mon avis, mais je respecte ton choix."

     

    Alors pourquoi quand on parle de biberon et d'allaitement certains clans un peu trop PRO critiquent l'autre ?

    "Le lait artificiel c'est mal, l'allaitement il n'y a que ça de vrai !"

    "L'allaitement c'est égoïste, le biberon c'est mieux, tout le monde peut le donner !"

     

    Et je m'aperçois que le débat est le même quand on parle scolarité. 

    À ceci près qu'il y a 3 clans cette fois :

    • les PRO école publique
    • les PRO école privée
    • les PRO IEF (Instruction En Famille)

     

    Et encore une fois, les jugements francs ou sous-entendus vont bon train !

    "Le public c'est mal, le privé est bien au dessus"

    "Le privé ne sert à rien, l'enseignement est le même partout."

    "Le système scolaire est mauvais, il n'y a que l'IEF qui soit adaptée aux enfants."

     

    Et des exemples comme ça il y en a plein : les PRO vegan qui agressent ceux qui osent avoir un autre régime, les PRO laits végétaux qui crient au scandale quand on leur parle de lait de vache, les ANTI vaccins qui condamnent les parents qui osent vacciner leurs enfants, et je pourrai encore poursuivre longtemps comme ça.

     

    Mais j'ai envie de dire, et si chacun avait raison ? Et si chacun faisait en fonction de ce qui lui convient ? En fonction de ce qui convient à son enfant, à son mode de vie, à ses convictions ?

    Je respecte chaque point de vue et j'essaie toujours de ne pas imposer le mien, pour la bonne est simple raison que c'est le MIEN justement !

    MON point de vue avec mon vécu, mes expériences, mes connaissances, mes angoisses, et il peut ne pas correspondre aux autres, ou devrais-je même dire qu'il NE PEUT PAS correspondre aux autres.

    Et j'ai parfois l'impression que sous prétexte qu'ils prônent la bienveillance, certains pensent être au dessus des autres et se permettent donc d'oublier que l'autre n'est pas eux ET qu'il a sa propre opinion ET qu'elle n'est pas mauvaise pour autant !

    La bienveillance se pratique à chaque instant et le respect en est la base.

    La CNV (Communication Non Violente) est probablement l'outil idéal pour conserver sa bienveillance en toute circonstance mais surtout quand on est en désaccord. Ça permet de ne pas froisser l'autre, de ne pas le faire se sentir jugé ou déprécié. 

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    De même que les 5 accords Toltèques :

     

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    Attention, je ne mets pas tout le monde dans le même panier et c'est d'ailleurs bien là le but de cet article, RESPECTER les opinions de chacun, c'est quelque chose qui me semble fondamental pour vivre en harmonie.

    Certains appelleront ça "prendre des pincettes" mais j'appelle ça tout simplement la base de tout rapport respectueux.


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  • Mes amours,

    En cette journée internationale des droits de l'enfant, je tiens à vous rappeler les vôtres, même si c'est un concept qui vous dépasse totalement pour le moment.

    Et dans un sens, tant mieux, car ça signifie que pour vous tout est encore possible.

    Mais je veux tout de même que vous sachiez que :

    - vous avez le droit de dire "NON", de le crier et de l'exprimer, car bien qu'il y ait des règles à suivre et à respecter, vous avez le droit de ne pas être d'accord. Car contester c'est réfléchir, c'est remettre en question

    - vous avez le droit de ne pas être d'accord avec mes décisions et de me demander des explications si celles-ci ne vous paraissent pas assez explicites

    - vous avez le droit de vous amuser, c'est souvent trop bruyant pour les autres (moi la première !) mais ça représente tellement votre joie de vivre

    - vous avez le droit de rire aux éclats, dites-vous bien une chose, ce sont ceux qui n'aiment pas rire qui ont un problème ;-)

    - vous avez le droit de pleurer quand ça ne va pas, ou même quand ça va, les larmes ne sont pas une faiblesse mais l'expression d'une émotion, qu'elle soit positive ou négative, au mois elle est là et elle s'exprime

    - vous avez le droit de vous disputer parce que ce n'est pas facile d'être toujours d'accord et je sais que vous avez l'intelligence de revenir sur vos disputes pour en discuter ou au moins vous excuser les uns envers les autres

    - vous avez le droit de ne pas embrasser quelqu'un si vous ne le souhaitez pas. C'est VOTRE corps et il est important que vous sachiez que c'est à vous de décider quoi en faire. Car non ce n'est pas un manque de politesse de ne pas faire la bise à quelqu'un, ça n'est en rien une obligation

    - vous avez le droit de vous tromper, autant de fois que nécessaire, car c'est en se trompant qu'on découvre de nouvelles choses, qu'on apprend à évoluer et qu'on peut définir nos propres limites

    - vous avez le droit de prendre votre temps pour apprendre, certaines acquisitions sont plus complexes que d'autres mais je sais que vous y arriverez

    - mais vous avez aussi le droit de ne pas être bon en tout, personne ne l'est, chacun a ses domaines de prédilection.

    - vous avez le droit d'avoir peur de tout et de n'importe quoi, la peur est une émotion et chaque émotion est saine et il ne faut pas en avoir honte

    - vous avez le droit d'être en colère contre moi quand mes décisions vous semblent injustes ou injustifiées. Et je vous le répète encore, être en colère contre quelqu'un, ça ne signifie pas qu'on l'aime moins ou qu'on ne l'aime plus, alors n'oubliez pas que même quand je suis en colère contre vous, je vous aime TOUJOURS par dessus tout

    - vous avez le droit d'être déçus et d'être frustrés, on ne peut pas tout avoir dans la vie mais ça n'en est pas moins blessant pour autant. Vous apprendrez à relativiser au fil des années, je vous le promets

    - vous avez le droit de choisir vos amis, comme j'ai le droit de vous dire que je ne les apprécie pas quand c'est le cas

    - vous avez le droit d'avoir vos propres goûts et ce, dans chaque domaine, je ne vous imposerai jamais les miens

    - vous avez le droit d'être VOUS et de ne pas chercher à entrer dans un moule que la société vous impose ou de coller à des étiquettes que les gens vous colleront (y compris nous, je l'avoue parfois nous manquons de tact et j'en suis plus que désolée). Vous êtes VOUS, chacun un caractère différent et bien trempé et je tiens à ce que vous restiez vous-mêmes, même si ça n'est pas facile tous les jours

    - vous avez le droit de courir, de sauter dans les flaques d'eau (avec les bottes de pluie ^^), de grimper aux arbres, de chanter, de danser, de jouer, de vivre tout simplement !

    Et qu'importe ce que certains en disent, vous avez autant de droits que nous, les adultes, car vous êtes les Hommes de demain et je ferai en sorte que vous soyez les plus épanouis possible. 

    Journée internationale des droits de l'enfant

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  • Il y a quelques semaines, j'ai eu la chance de recevoir l'ourson thérapeutique de Béké Bobo à tester avec les garçons.

    Je vous avoue que j'étais plutôt sceptique, surtout quand on voit la liste de tous les maux qu'il est sensé apaiser.

    Mais en fait c'est quoi une peluche thérapeutique ?

    La peluche thérapeutique de Béké Bobo

    A première vue, on pourrait penser qu'il s'agit d'une bouillotte sèche classique. Une pochette remplie de céréales est présente dans l'ourson (qui est donc déhoussable et lavable), elle se passe au micro-onde pour apaiser les maux de ventre par exemple ou au congélateur comme alliée contre les coups.

    La peluche thérapeutique de Béké Bobo

    Mais la grande différence qu'il y a avec les bouillottes sèches, c'est que l'ourson thérapeutique dégage de l'humidité (chaude ou froide selon l'utilisation) et c'est elle qui soulage les maux.

    L'ourson existe d'ailleurs en différents formats afin de soulager les grands (douleurs lors de montée de lait) comme les petits.

    Celui que j'ai reçu, de petite taille, l'ourson sublime, est sans danger pour les enfants car très léger et reproduit la sensation d'une main rassurante posée sur l'enfant.

    Pourquoi c'est important ? Parce que quand vous avez comme moi un fils qui souffre d'affreuses douleurs de croissance et que seuls les massages de maman l'apaisent, vous êtes bien contents de trouver enfin un substitut pour vous remplacer tout en soulageant le petit bonhomme.

    Parce que oui, c'est surprenant, mais c'est vraiment efficace ! Alors que je n'arrivais pas à calmer Babyglu qui se remettait à hurler dès que j'enlevais ma main de sa jambe, avoir posé l'ourson dessus a permis de le soulager et de le laisser se rendormir paisiblement.

    D'ailleurs, il a a été reconnaissant avec l'ourson, que nous avons appelé "Bébé boko" (béké bobo c'était trop compliqué ^^) puisque je l'ai retrouvé en train de le câliner au moment du réveil.

    Big Brother a également testé l'ourson lors d'un mal de tête qui l'empêchait de s'endormir et celui-ci l'a suffisamment apaisé pour qu'il retrouve le sommeil. Il aime également qu'on lui chauffe pour qu'il s'endorme en le serrant contre lui.

    En conclusion

    Cet ourson est une agréable surprise et il a vraiment trouvé sa place au sein de la famille autant en tant que doudou réconfortant que dans la trousse à pharmacie.

    Il est devenu indispensable pour Bagyglu qui souffre encore trop régulièrement de douleurs de croissances, le seul des trois d'ailleurs. Et du coup il est également devenu indispensable pour moi car il me permet de m'éclipser de sa chambre un peu plus facilement. 

    Il ne remplace bien évidemment pas la présence d'une maman mais il est un réel allié pour soulager les douleurs.

    La peluche thérapeutique de Béké Bobo

     

     

     


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  • Comme la plupart des enfants de ma génération j'ai été élevée aux contes de fée classiques, ceux de Perrault, des frères Grimm et Andersen entre autres.

    J'ai adoré ces histoires étant enfant comme j'ai adoré les étudier sous un autre angle en cours lors de mes études d'arts du spectacle. 

    Vous savez cet angle d'approche dont on entend souvent parler aujourd'hui, les vrais contes aux fins plutôt dramatiques et leur véritable sens. 

     

    Le père de Belle qui offre sa fille à une bête féroce après lui avoir arraché sa "fleur".

     

    La Belle au Bois dormant qui est violée par le prince pendant son sommeil.

     

    C'est tout de suite moins féerique n'est-ce-pas ?

    Heureusement, les versions qui ont bercé notre enfance étaient bien plus édulcorées.

    C'est pourquoi, en dépit de mes cours, j'ai tout naturellement voulu lire ces contes à mes enfants.

    Ce sont des classiques après tout et il me paraissait inconcevable qu'ils ne les connaissent pas. Jusqu'au jour où j'ai commencé à leur lire ces histoires au moment du coucher. 

     

    Le méchant loup du Chaperon Rouge qui est éventré, rempli de pierres et noyé.

     

    L'esclave d'Ali Baba qui ébouillante les voleurs avec de l'huile et poignarde leur chef.

     

    La méchante reine qui demande le coeur de Blanche-Neige.

     

    Les parents du Petit Poucet qui l'abandonnent à plusieurs reprises dans la forêt.

     

    D'accord ces histoires se terminent bien dans ces livres mais est-ce vraiment l'idéal avant de s'endormir ?

    Et est-ce vraiment sain quand on a des enfants hypersensibles et hyper-émotifs comme les miens ? 

    Big Brother est obsédé par la violence et la mort et ses frères et lui ont une forte angoisse de l'abandon. Je ne pense donc pas que ces lectures leur soient adaptées.

    Attention, je ne dis pas qu'il faut bannir les contes, je parle juste de ma propre expérience avec mes propres enfants.

    Connaissant leurs caractères, j'ai préféré supprimer les contes classiques de nos lectures pour privilégier des lectures plus riches et plus adaptées.

    Des lectures qui les aident à comprendre leurs émotions, qui les rassurent sur l'amour inaltérable de leurs parents et sur eux également.

    Je sais qu'ils ont un besoin énorme d'être rassurés et d'apprivoiser leurs émotions, de les comprendre afin de savoir composer avec et je ne pense pas que les contes apportent ce que je cherche à leur transmettre.

    Je sais bien qu'ils les étudieront à l'école et qu'ils en liront surement quand ils en choisiront à la bibliothèque mais à ce jour, je privilégie leur bien-être et, à mon sens, ça passe par d'autres types de lectures.

    Je crains que les contes ne favorisent certaines angoisses alors que les livres que je leur choisis vont plutôt dans le sens inverse (apaiser la colère, comprendre la peur du noir, déchiffrer les différentes émotions qui les assaillent...).

    Attention (bis), je n'empêche pas pour autant mes fils de regarder les grands classiques Disney qui reprennent les histoires de ces contes, je cherche juste à en limiter l'impact et à leur donner des lectures d'une autre dimension.

    Pourquoi j'ai supprimé les contes de nos lectures ?

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