• Quand l'impuissance annihile la bienveillance

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    Depuis quelques temps, je me sens de plus en plus frustrée par mon rôle de maman.

    Non pas par rapport à mes enfants car ils comptent plus que tout pour moi, mais plutôt par rapport à ce que je souhaite leur apporter.

    Après avoir consulté différents psychologues et spécialistes (ostéopathe, microkiné, sophrologue, hypnothérapeute) au cours de ces 13 dernières années, j'ai l'impression que rien ne peut m'aider à atténuer mon passé.

    J'ai vu des changements dans mon comportement. J'en ai longtemps voulu au monde entier pour tout ce qui m'était arrivé. Je n'étais qu'une boule de rage qui détruisait tout (et tous) sur son passage.

    Je ne suis plus cette personne, fort heureusement.

    Mais pour autant je n'arrive pas à me détacher de certaines parties de moi, celles qui sont probablement les pires et les plus nuisibles à ma famille.

    J'aimerais tant pouvoir déposer mon passé dans un trou avec toutes les émotions et réactions qui y sont liées, l'enterrer 6 pieds sous terre et être enfin libérée, définitivement.

    Je ne suis pas stupide, je sais que c'est impossible. Et pourtant je rêve de ne plus sentir ce poids sur mes épaules. 

    Et je pense que c'est d'autant plus difficile car j'étais parvenue à m'en séparer, j'étais parvenue à, non pas pardonner, mais passer au dessus.

    Je n'étais plus parasitée par ces souvenirs, j'en parlais sans problème et sans émotions. C'était réglé.

    Jusqu'au jour où j'ai eu mon premier enfant.

    Non pas vraiment jusqu'à ce jour en réalité, jusqu'au jour où j'ai réalisé qu'il ne suffisait pas d'aimer son enfant de l'avoir souhaité plus que tout pour ne pas perdre patience.

    Comme toutes les mamans sans enfants, j'étais une image d'Epinal.

    Pas de cris, une patience infinie et un instinct infaillible pour découvrir le moindre mal de mon chérubin.

    Autant vous dire que je n'étais pas MOI et surtout pas réelle.

    Je vous rassure j'ai revu mes exigences depuis. 

    Cependant, j'aimerais tant ne plus être influencée par mon passé.

    C'est un cercle vicieux qui s'est installé. Je souhaite me débarrasser de mon passé pour ne plus réagir de manière "réactionnelle" et non réfléchie, je n'y arrive pas donc je m'énerve. Et comme je m'énerve, je m'en veux de ne pas débarrasser de mon passé et vous connaissez la suite !

    C'est en ça que je suis frustrée. 

    Je souhaite le meilleur pour mes enfants mais je ne suis pas encore capable de leur apporter.

    Il est bien plus facile d'être bienveillant à l'écrit ou envers les autres qu'envers soi-même, et malheureusement mes enfants étant une partie indissociable de partie de moi ils en pâtissent. 

    Les panneaux ou les articles prônant la bienveillance que je partage régulièrement sur ma page, c'est autant pour vous les faire découvrir et parce que je suis convaincue de leur véracité, que pour les ancrer en moi. Pour qu'ils fassent leur chemin et détruisent enfant les automatismes de défenses.

    Je n'ai pas à me défendre de mes enfants. Mais mon corps se défend face à leur impulsivité, qui lui rappelle surement la sienne, et tant d'autres choses.

    J'ai souvent l'impression d'être une usurpatrice car je passe pour quelqu'un de bienveillant mais je ne le suis pas auprès de ceux qui en ont le plus besoin, du moins pas suffisamment ou pas autant que je le souhaiterais.

    Et j'en suis à un point où je me sens impuissante car je n'arrive ni à m'aider moi-même ni à trouver la personne ou la méthode qui parviendra à apaiser mes maux passés.

    Attention, je ne déprime pas et je ne souhaite pas me plaindre car ça n'a pas lieu d'être. Je fais juste une introspection car pour pouvoir m'aider il faut bien que je me regarde en face.


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  • Je vous en avais parlé sur la page facebook, voici donc enfin ma présentation du superbe calendrier de l'avent de Balthazar par les éditions Hatier jeunesse

    Le calendrier de l'avent de Balthazar

    Déjà, le premier gros point positif, c'est qu'il est réutilisable chaque année puisqu'il est composé de 24 petits livres pour préparer Noël avec Balthazar et Pépin. 

    Le calendrier de l'avent de Balthazar

    Le calendrier de l'avent de Balthazar

    On y retrouve des explications sur les traditions, des recettes et des histoires, le tout étant assez court mais tellement agréable à lire en cette période.

    Ça met vraiment dans l'ambiance et ça permet d'instaurer un rituel, non seulement pour le décompte jusqu'à Noël mais aussi chaque année !

    Le calendrier de l'avent de Balthazar

    Et c'est ce côté perpétuel qui m'a vraiment plu. Je me projette déjà d'ici quelques années à relire les histoires que nous connaissons tous par cœur avec les garçons !

    On peut également tendre un joli ruban dans la maison et accrocher les petits livres chaque jour dessus afin de mieux visualiser l'arrivée du vieux barbu.

    Je suis vraiment plus que séduite par ce calendrier qui change de ceux remplis de chocolats ou de diverses marques de jouets à des prix qui dépassent l'entendement.

    Celui-ci au moins peut se ranger avec les décorations de Noël en attendant l'année suivante, une fois les fêtes terminées.


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  • Il est peut-être un peu tôt pour parler de Noël mais je suis du genre prévoyante et ça me rassure de m'y prendre un peu à l'avance. 

    Cette année, après avoir utilisé les derniers rouleaux de papier cadeaux, j'ai décidé de ne plus en racheter afin de poursuivre ma démarche Zéro Déchet. Les jouets des enfants étant déjà plus que suremballés, ça n'empêchera pas la poubelle de déborder durant les fêtes !

    Alors oui, je pourrais leur acheter des jouets d'occasion ou sans emballage mais je ne suis pas encore prête à faire ce pas. J'achète des jouets d'occasion bien sûr mais pas pour Noël ou les anniversaires, à moins que ça soit vraiment un "gros truc" (comme un vélo par exemple).

    Comme je l'ai déjà dit, je ne veux pas pénaliser mes enfants à cause de ma démarche, je les laisse donc choisir les jouets qu'ils veulent (enfin une sélection parce que vu tout ce qu'ils veulent, je n'aurais pas même pas assez d'argent en vendant mes deux reins !!) et j'autorise les catalogues de jouets à entrer dans la maison, en dépit du "stop pub" installé sur la boîte aux lettres.

    Mais revenons-en à l'emballage des cadeaux, car qui dit plus de papier cadeaux, ne dit pas plus d'emballage.

    Non c'est impossible, la magie d'un cadeau c'est aussi de le découvrir et non pas de but en blanc. On reçoit le paquet mystère, on essaie de deviner ce qu'il contient, on le déballe, on l'observe avec les yeux remplis d'étoiles et on l'ouvre enfin !

    Alors comment conserver toute cette magie et cette poésie sans papier cadeaux ? C'est très simple, j'ai opté pour les hottes de Noël de Atelier 1987.

    Un Noël presque Zéro Déchet

    Elles sont 100% coton et se ferment avec un cordon et on dirait vraiment qu'elles viennent tout juste de tomber du traîneau du Père-Noël !

    Je trouve que ça donne un côté encore plus authentique aux fêtes tout en nous débarrassant des tonnes de papier cadeaux qu'on utilise juste pour les déchirer.

    Alors, certains diront que c'est un plaisir de déchirer le papier, et je ne dirai pas le contraire, mais c'est tout autant plaisant de découvrir une hotte à son attention (puisqu'elles sont personnalisables) et remplie de cadeaux.

    Un Noël presque Zéro Déchet

    C'est à mon sens la meilleure alternative vu que les furoshikis me paraissent trop compliqués à utiliser quand on a deux mains gauches comme moi he

    Et puis le gros plus qui a fait pencher mon cœur vers cette créatrice, c'est son authenticité et la douceur qui se dégage de son site et de ses créations.

    Vous l'aurez compris depuis le temps, je fonctionne au coup de cœur, car c'est très important que le produit que je souhaite me parle vraiment. Ça peut sembler stupide mais je trouve ça primordial, d'autant plus quand on a ce type de démarche.

     

     

     


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  • À chaque fois que je sors du cabinet du psy je suis abasourdie, comme si on m'avait violemment giflée ou assommée. Cette fois n'a pas fait exception...

    Big Brother a discuté seul avec lui comme à l'accoutumée, puis il est venu nous chercher pour le compte-rendu de la consultation.

    Nous ne savons pas tout ce qui s'est dit mais nous savons l'essentiel. Et, peut-être est-ce parce que j'ai moi-même consulté plusieurs psychologues, mais ça ne me dérange pas vraiment. L'important étant que Big Brother ait pu être entendu et compris.

    Le psychologue semble toujours un peu étourdi aussi après ses entretiens avec Big Brother. Il nous a même dit qu'il avait plusieurs fois vérifié son âge durant la consultation car "ça ne collait pas avec son discours".

    Il a même ajouté qu'en près de 30 ans de carrière il n'a jamais vu un enfant comme ça. Non pas de manière péjorative mais en terme d'évolution.

    Selon lui, Big Brother a 5 ans mais il a la finesse d'analyse et la justesse d'utilisation du langage d'un adolescent, voire d'un jeune adulte. Comme si il avait justement déjà tout le vécu d'un adulte derrière lui.

    Je vous avoue m'être demandée si il n'avait pas hérité de mon lourd vécu durant ma grossesse. On transmet tellement de choses bien avant la naissance et les enfants sont de telles éponges...

    Je n'aurai jamais le fin mot de l'histoire, mais si tel est le cas, j'en suis désolée, car Big Brother ne profite pas de son enfance avec toute l'innocence dont peut faire preuve un enfant.

    Il a une innocence enfantine, il a bien entendu réellement 5 ans, d'autant plus émotionnellement. Mais cette innocence est cernée d'angoisses toutes plus profondes les unes que les autres.

    Des angoisses dites archaïques, comme la peur de l'abandon, qu'un enfant doit finir par dépasser à moins d'être "trop" intelligent pour ça. Ces angoisses sont alors intellectualisées et tournent en boucle, tel un cercle vicieux infernal.

    Quand le psychologue a demandé à Big Brother de lui parler de ses peurs, il a cité les fantômes et ajouté "Mais je ne sais pas dire pourquoi, c'est étrange."

    D'après lui, un enfant est incapable de parler comme ça avant l'adolescence au minimum, l'analyse de ses propres émotions étant un processus qui s'acquiert avec le vécu, et pas celui qu'on a après 5 courtes années passées sur terre !

    Il nous a alors conseillé de le laisser parler de ses émotions quand il nous dit qu'il n'est pas bien. Mais à la condition de pouvoir le laisser jouer seul ensuite.

    Tout simplement car le fait de parler de ses émotions va les raviver et le jeu va lui permettre de faire diversion et de refouler ses angoisses.

    Seul, car ainsi il apprendra peu à peu le refoulement et n'aura pas besoin d'un tiers pour l'orienter. Ça deviendra un automatisme pour lui.

    C'est important qu'il puisse prendre ce réflexe afin de ne pas se laisser dévorer par ses émotions. Elles ont été évacuées par la parole mais sont toujours présentes dans son esprit et si il ne se concentre pas sur quelque chose de plus gai, il ressassera et sera plus "difficile", à fleur de peau.

    C'est le même principe qu'un adulte qui va au cinéma pour se changer les idées ou qui fait le grand ménage quand ça ne va pas.

    Principe de refoulement qui s'acquiert à partir de 11 ans...

    Le but des consultations est donc de lui permettre d'acquérir ce principe bien avant ses 11 ans.

     

    Pour finir, je tiens à préciser que chaque chose que je relate ici a été dite par un professionnel, qui plus est un professionnel reconnu dans la région.

    Pourquoi cette précision ? Tout simplement parce que je n'arrive pas à me sortir de la tête le commentaire d'une personne posté  il y a environ un an sous un article de presse évoquant les enfants précoces :

    "Les enfants des blogueuses sont tous surdoués lol."

    Non les enfants de blogueuses ne sont pas tous surdoués mais c'est tout simplement parce que celles qui en ont s'exposent et ressentent le besoin d'en parler qu'on peut avoir cette impression.

    Je suis fière de mon fils et fière de son intelligence mais je peux vous assurer que j'aurais souhaité qu'il n'ait pas ce potentiel qui le ronge chaque jour. 

    J'aurais souhaité qu'il puisse profiter de son enfance en toute innocence et sans être cerné d'angoisse sur la mort à tous les sens possibles et imaginables.

    À tel point que quand il me demande pourquoi les feuilles tombent, je n'ose pas lui répondre qu'elles sont mortes mais plutôt qu'elles flétrissent. 

    Alors non ce n'est pas pour se vanter qu'on parle de son enfant à haut potentiel mais parce que ça nous fait peur tout simplement !

    Peur qu'il soit incompris dans cette société conventionnelle, peur qu'il soit en échec car il ne rentre pas dans le moule des élèves classiques, peur que ses pensées morbides prennent le dessus et finissent par le détruire, voire pire.

    Et ce genre de commentaire ne fait que prouver que la société, où la concurrence et le dénigrement font loi, n'est toujours pas prête à accepter un enfant qui sort du lot, d'une manière ou d'une autre d'ailleurs. Car c'est exactement pareil pour les enfants souffrants d'un handicap, d'autisme, de trisomie 21 ou de toute autre chose que les petits esprits si obtus considèrent "hors normes".

    La normalité n'est qu'un mot, dont la définition change d'une personne à une autre. Et pour moi la seule normalité est de pouvoir être soi, tout simplement. 

    Un si lourd potentiel

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  • Si il y a bien une phrase que j'entends souvent et qui m'agace à chaque fois concernant Big Brother c'est celle-là, parmi d'autres dans la même veine : 

    "Olala il est dur celui-là !"

    "Quelle tête brûlée !"

    "Il veut commander !"

    "C'est un tyran !"

    "J'en ai vu des comme ça et les parents n'en venaient plus à bout !"

    "Il faut le mater tout de suite, lui montrer qui c'est le chef !"

    "Il va finir par vous taper dessus à l'adolescence avec un tel caractère !"

    Des phrases qui sont bien entendue prononcées devant lui, ces personnes doivent sûrement être du genre à dire "Vas-y saute !" à quelqu'un qui menace de se jeter d'un pont.

    Ou alors sont-elles à ce point ignorantes des émotions des enfants pour s'apercevoir que tout ça ne fait que dévoiler un mal-être qui s'accentue de jour en jour ?

    Un mal-être qui le ronge de l'intérieur et qui fait fuser des pensées qu'il n'arrive pas à maîtriser dans sa tête de petit garçon de 5 ans. 

    Des pensées qui lui donne chaque jour mal à la tête, qui le rendent agressif car il ne sait pas les stopper et qu'elles le dépassent totalement, ne lui laissant aucun répit.

    Le fameux moteur de Ferrari dans une 2cv comme nous a expliqué le psy... 

    Je déteste entendre ces critiques et ce, pour différentes raisons, la première étant bien entendu qu'elles n'ont rien de constructif et qu'elles ne font que coller une étiquette de "sale gosse" sur mon fils. N'ayons pas peur des mots, c'est bien ce que les gens pensent en disant ça ou alors le fameux "enfant roi". Mais l'un comme l'autre n'est pas flatteur.

    Ça a aussi tendance à me jeter en pleine figure mon incapacité à gérer mon enfant car c'est bien ça qui est également sous-entendu. Le "dressage" de l'enfant, tel un lion auquel on apprend à sauter dans un cerceau enflammé. Et encore, je pense que ces personnes seraient plus tolérantes avec un animal...

    Mais un enfant ça ne se dresse pas, ça s'accompagne et oui, j'ai souvent du mal à l'accompagner je le reconnais. Parce que ce petit être n'est qu'un reflet de moi-même, un reflet que j'ai encore parfois du mal à voir et que je n'ai pas encore totalement appris à gérer chez moi, alors comment pourrais-je l'aider à gérer cette facette de sa personnalité ?

    Cette angoisse permanente d'être abandonné ou rejeté, cette peur qui le fait se rendre détestable auprès des gens qu'il aime tantôt par maladresse tantôt pour avoir l'impression de maîtriser les choses.

    Si je rejette les gens, ils ne pourront pas me rejeter...

    J'ai mis des années à me rendre compte de ce mécanisme en moi, des années durant lesquelles j'ai parfois été horriblement odieuse avec des personnes qui ne me voulaient aucun mal mais qui étaient là au mauvais moment, quand j'en voulais au monde entier d'avoir vécu dans la peur, le rejet, sous les ordres, les menaces, les angoisses, les mensonges et les coups.

    Alors je leur crachais ma haine au visage afin qu'elles me laissent avant d'avoir l'occasion de me rejeter par elles-mêmes.

    Cette angoisse que j'ai probablement transmise à chacun de mes fils puisque les trois ont énormément de mal avec la séparation, notamment quand c'est moi qui les dépose à l'école ou chez la nounou. Si c'est leur père, ils ne pleurent pas.

    Je me raccroche à la théorie de la figure d'attachement mais il n'y a pas que ça...

    Big Brother me met souvent face à un miroir, il me blesse par ses propos et ses confrontations, ses oppositions, ses colères. Mais il me blesse de différentes manières, en me ramenant à ce que j'ai vécu et qui n'est pas encore totalement guéri mais aussi à cette incapacité que j'ai eu à le protéger de tout ça, à cette énorme difficulté que j'ai à le comprendre et l'accompagner au moment où il a le plus besoin de moi, quand il fulmine.

    Il réveille en moi tout ce que j'aurais souhaité lui épargner mais que j'ai dans mes bagages. Je mets en place des outils pour l'aider mais mon esprit manque encore d'adaptabilité pour les utiliser au bon moment. J'y arrive parfois, et parfois non. Mais je progresse et il sait qu'il peut en discuter avec moi.

    Et toutes ces critiques c'est un peu la même chose que ce miroir que j'ai tant de mal à regarder. Elles sont insidieuses car sous couvert de critiquer Big Brother, c'est bien évidemment moi qu'on critique, mes méthodes, mes échecs et même mes réussites.

    Ça me donne l'image de frapper un homme à terre. J'ai des difficultés avec mon fils, non pas parce que c'est un enfant difficile, mais parce que c'est un enfant tout simplement, et avec un haut potentiel, qui plus est, et ces personnes bien pensantes me montrent à quel point je suis perdue et dépourvue face à lui.

    Je leur en veux sûrement aussi de prononcer parfois certains mots qui m'échappent moi-même en période de grosse colère, des mots sur lesquels je reviens toujours auprès de Big Brother en lui expliquant pourquoi ils m'ont échappés et en m'excusant, mais des mots qui restent malgré tout.

    Et au fond, je dois sûrement leur en vouloir de ne pas savoir non plus les retenir et d'abîmer l'estime de mon fils en les prononçant, comme moi je le fais. 

    Alors je me justifie souvent en leur répondant qu'il est suivi par un psy et qu'on ne l'abandonne pas à son triste sort, qu'on ne le "laisse pas faire".

    Mais pourquoi me justifier au juste ? Ça rassure qui au fond, ces personnes ou moi ?

    Et puis c'est un mensonge finalement parce que je ne l'emmène pas chez le psy car il "est difficile" mais parce qu'il est mal dans sa peau et cette nuance est importante.

    Un enfant qu'on dit difficile est un enfant qui va mal et non pas un futur délinquant ou une cause désespérée. 

    Il est dur celui-là !

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