-
Je me décide enfin à vous parler du fameux livre Les clés du passé de Noémie de Saint-Sernin. J'ai mis du temps à le lire et à me l'approprier mais c'est plutôt bon signe chez moi.
Cela prouve à quel point ce livre m'a parlée, touchée et remuée.
Je me suis souvent reconnue dans le vécu et les propos de Noémie et j'ai développé une véritable admiration pour elle car elle a su avancer et poser ses bagages, tout laisser derrière elle pour s'en faire une force et une bienveillance à toute épreuve.
Et en plus de ça, elle a décidé de partager tout ce qu'elle a appris, tout ce qui lui a été utile pour avancer avec nous ! Au sein d'un livre mais aussi par le biais de conférences, vidéos, webinaires et pages facebook (D'amour et de parentalité et Noémie de Saint-Sernin).
Quand je pense à cette auteure, je pense forcément au partage car c'est réellement ce qui la définit selon moi, ce qui se dégage de sa démarche.
Dans ce livre, Noémie nous délire 4 clés primordiale pour se détacher de son passé et prendre son envol vers une vie plus sereine :
- Prendre sa vie en main
- Oser le bonheur
- Pardonner pour se libérer
- Apprendre à s'aimer
Je ne vais pas vous détailler d'avantage ces clés car je n'ai pas le talent de l'auteure et ça serait dévoiler tout le livre.
Mais ce qui est vraiment intéressant, c'est qu'il est sans jugement aucun et bourré d'exercices à faire afin de poser les choses. Car on a beau savoir ce qui ne va pas dans nos comportements, ça prend une toute autre dimension quand on pose les choses par écrit, qu'on y réfléchit sous un angle particulier, un œil nouveau.
J'ai également beaucoup apprécié le fait que l'auteure nous fasse regarder les choses en face, sans critique, avec juste la volonté de nous aider à avancer. Car pour avancer, il faut reconnaître et admettre beaucoup de vérités.
Et c'est en ça que la lecture m'a parfois freinée, car c'était tellement vrai, trop vrai.
Alors j'ai encore beaucoup de travail à faire sur moi-même évidemment, j'ai toujours du mal avec le fait de pardonner mais je sais que ce livre m'a aidée et m'aidera encore car il est devenu mon livre officiel de chevet, ou plutôt mon livre de cheminement.
Ça serait vous mentir que de vous dire qu'il a réussi à résoudre tous mes problèmes mais en revanche, j'ai compris qu'il détenait les clés et qu'en le lisant et en faisant les exercices à plusieurs reprises, je finirai par trouver ce qui "bloque" en moi et ce qui m'empêche d'être celle que je souhaite.
votre commentaire -
Quand on choisit de s’exprimer sur le net au travers d’un blog et / ou des réseaux sociaux, on s’expose surtout au regard des autres et à leur jugement.
Si la plupart des échanges sont assez cordiaux, je m’aperçois de plus en plus que certains en profitent pour juger sous couvert de donner leur avis ou d’exprimer leur opinion.
J’ai d’ailleurs souvent envie de leur répondre qu’ils ne sont pas aussi subtils qu’ils le pensent. Que derrière leur apparente neutralité, on le sent bien le jugement dégoulinant de « je vaux mieux que toi ».
Alors spoiler alerte, votre avis, si je ne vous le demande pas, je m’en fiche royalement !
Et votre jugement n’en parlons même pas ! Je me contenterai juste de dire que, à mon sens, le jugement est souvent une condamnation et revient donc à un manque d’ouverture d’esprit.
Je suis le genre de personne qui ne donne son avis que quand on le lui demande et surtout, j'insiste sur le fait que ce n'est que MON avis et qu'il n'engage que MOI. Et ce qui me correspond ne convient pas forcément à d'autres personnes et c'est NORMAL.
Nous sommes tous différents, donc c'est bien logique que certaines choses chez les autres nous paraissent incongrues mais sont-elles de mauvais choix pour autant ? Et quand bien même, en quoi cela nous regarde-t-il ?
J'avoue que j'ai énormément de mal à comprendre l'intérêt qu'il y a à dénigrer les autres et leurs décisions. Qu'est-ce que ça apporte ?
A la personne qui reçoit les critiques, rien d'autre qu'un malaise si elle n'arrive pas à en faire fi.
Et à la personne qui critique ? Elle se sent mieux car elle a trouvé "pire" qu'elle, elle se donne bonne conscience en se disant qu'elle ne ferait jamais une telle chose ? Elle se sent valorisée ? Honnêtement, je ne comprend pas.
Je suis beaucoup de pages diverses, certaines publications me plaisent moins que d'autres, je ne suis pas d'accord avec toutes mais je ne commente pas pour autant.
Que sais-je de la vie de ces personnes à part ce qu'elles veulent bien en exposer ? Et surtout qui suis-je pour dire que c'est "mal" ou "inapproprié" ?
Alors oui, je m'expose ici et sur les réseaux sociaux mais je ne prétends pas être un modèle car je ne le suis pas et je ne le serai jamais. Je ne cherche d'ailleurs pas à l'être.
Je suis MOI, bourrée de défauts et avec un grand besoin d'être rassurée et c'est pour ça que j'ai créé mon blog.
C'est peut-être égoïste ou narcissique, admettons, mais je l'ai fait pour trouver un exutoire et pour me sentir moins "seule" dans mon quotidien. Quand on s'aperçoit que d'autres personnes vivent la même chose que nous c'est tout de même rassurant.
Donc cessez de croire que je prêche la bonne parole car je ne prêche rien du tout et je n'exprime que MA parole, des idées qui me parlent, qui me correspondent et qui peuvent heurter la sensibilité d'autres personnes mais est-il nécessaire de me jeter au pilori pour autant ?
Quand je lis "Vous vous exprimez sur internet alors faites attention à ce que vous dites !" j'ai juste envie de dire "WTF ??" Déjà pourquoi tant d'agressivité et je m'exprime en tant que petite personne du commun des mortels, pas en tant que spécialiste ou gourou comme j'ai pu l'entendre.
Je n'impose rien, j'expose et ça c'est une nuance que beaucoup ont de mal à comprendre car eux-mêmes ne savent pas s'exprimer sans s'imposer.
votre commentaire -
Je profite du RDV "Chut les enfants lisent" chez Devine qui vient bloguer pour vous parler non pas d'un livre mais de deux des Editions Lire Au Monde.
Pourquoi les deux ? Tout simplement parce que pour moi, ils sont indissociables l'un de l'autre. Et puis c'est jour de soldes alors ça sera deux pour le prix d'un !
Ces deux livres sont tout simplement des perles à avoir et à diffuser.
Ils sont beaux et doux, autant par leur texte que par leur graphisme.
Pas d'étiquettes s'il vous plaît !
Comme son titre l'indique, ce livre s'adresse aux étiquettes que l'on a tendance à coller aux enfants, qu'elles soient positives ou négatives, elles risquent surtout de l'influencer et de le piéger dans ce rôle que nous lui attribuons.
Attention, je ne critique pas, moi-même il m'arrive d'en coller à mes enfants par fatigue ou même en pensant bien faire, en pensant mettre des mots sur leurs caractéristiques. Mais qui se caractérise par un seul trait de caractère ??
Ce livre permet donc d'aborder le sujet avec les enfants et de leur rappeler qu'ils ne sont juste qu'eux et personne d'autre et qu'ils ne sont surtout pas définis par les autres !
Chez moi
Ce livre aborde un grand nombre de thèmes (le portage, le massage des bébés, les signes, le cododo...) tout en faisant un parallèle avec d'autres pays du monde. Parfois parce que ce sont les coutumes de ces pays, parfois juste pour la rime.
Le texte est plein de poésie et de bienveillance, les dessins sont à tomber tant ils sont beaux et colorés.
Il permet d'aborder le thème du monde avec les enfants tout en leur montrant que nous en faisons tous partie, que nous sommes tous liés par notre humanité.
Ces deux livres m'ont littéralement bouleversée par leur beauté et les thèmes qu'ils abordent, les garçons en sont également fans. D'autant plus qu'ils ont eu la chance d'avoir une magnifique dédicace sur chacun.
votre commentaire -
Big Brother est constamment en demande de nouvelles expériences, à tous les sens du termes d'ailleurs ! Alors quand on a reçu le kit "Mini Sciences Microscope" de Buki, j'ai eu le droit à la danse de la joie !
Déjà le microscope l'a fait se sentir comme un vrai professionnel bien plus grand que ses si petits frères alors il a voulu l'essayer immédiatement.
Le kit s'adresse à des enfants de 4 à 7 ans et se compose de :
- 10 fiches proposant des objets à analyser
- une boîte de pétri
- une pince
- une pipette
- un microscope avec une lumière
Big Brother a donc rapidement observé tout ce qui lui tombait sous la main sous son nouveau microscope et ça lui a bien plu.
Mais vu sa grande demande de nouveautés, il s'en est assez rapidement lassé, le microscope étant un peu plus une loupe qu'un réel microscope, il ne voyait donc pas vraiment le détail des fibres.
Ses frères ont donc pris le relais et pour eux c'est vraiment suffisant et ludique. Ils se sentent aussi grands que leur frère et Babycool se balade régulièrement avec le microscope à la main afin d'analyser ce qui lui fera envie.
Il adore également prendre divers liquides avec la pipette pour les mettre dans la boîte de pétri et les l'observer à la lumière du microscope (qu'il allume toujours car ça fait plus sérieux ^^).
Pour Big Brother, nous avons donc profité de Noël et de son immense envie d'apprendre pour passer au coffret supérieur de la gamme, le "Chimie Lab". Un véritable petit laboratoire qui permet de faire pas moins de 200 expériences !
Elles sont toutes expliquées dans un manuel bien complet et le coffret comprend (en plus du labo et ses accessoires) des flacons avec la plupart des produits à utiliser.
Le coffret s'adresse aux enfants à partir de 8 ans mais pour mon petit fan de chimie de 5 ans, il est déjà très abordable et sans danger (en restant à côté bien évidemment !) car il ne contient pas de produits chimique. Les flacons contiennent des produits tels que du bicarbonate ou de l'acide citrique.
C'est un véritable coup de cœur car il est vraiment très complet et permet de découvrir la densité, l'acidité, les réaction acide-base...
Et je vous avouerai que, étant une littéraire pure, ce coffret m'arrange bien pour répondre aux demandes de Big Brother.
2 commentaires -
Je vous parle souvent des angoisses de Big Brother, notamment celles qui concernent la mort et tout ce qui tourne autour (sang, violence, bagarres...).
Je me suis souvent demandée d'où elles pouvaient venir, nous faisons attention à ce qu'il regarde et aux termes que nous utilisons pour aborder ce sujet, d'autant plus en connaissant ses craintes.
Et puis il y a quelques mois, je me suis souvenue que quand j'étais petite, je devais avoir à peu près le même âge que Big Brother, je demandais à mes parents de vérifier le gaz avant d'aller nous coucher. Je craignais que nous mourrions asphyxiés par une fuite de gaz pendant la nuit. Je ne saurais dire d'où me venait cette crainte par contre.
Mais plus récemment je me suis aperçue d'autre chose. J'ai moi-même peur de la mort...
Evidemment on a tous plus ou moins peur de la mort, personne ne souhaite la rencontrer. A moins d'en arriver à un point de détresse telle que la vie ne semble plus envisageable.
Comment j'ai ouvert les yeux sur ça ? Tout simplement quand, en parlant avec ma nounou, elle m'a dit que pour rassurer l'une de ses filles qui avait peur de la mort, elle lui avait dit que "Les G. (son prénom) ne meurent pas" et ça avait fonctionné.
Je me suis rendue compte que j'étais incapable de dire la même chose à Big Brother car ce n'est pas vrai et car on ne sait pas de quoi la vie sera faite ni comment elle s'arrêtera. Et je ne veux pas partir en le laissant en plus avec un arrière-goût de mensonge et de trahison...
Je réalise que c'est une véritable angoisse pour moi, comme ça l'est pour lui.
Quand mon mari ne répond pas à mes messages ou rentre tard sans penser à me prévenir avant, je ne peux pas m'empêcher d'imaginer le pire. Imaginez donc dans quel état je suis depuis qu'il a sa moto...
J'entends de plus en plus de cancers autour de moi, à tout âge, des AVC, des crises cardiaques, des accidents... Je sais bien que ça fait partie de la vie et qu'on ne peut pas avoir peur de tout mais ce qui me fait peur ça n'est pas réellement de mourir, mais de laisser mes enfants, ma famille.
Et bien entendu, comme beaucoup de parents, j'ai plus que tout peur qu'il leur arrive quelque chose, quelque chose que je ne pourrais pas combattre.
J'ai refoulé ça pendant longtemps et je le fais toujours, c'est l'avantage qu'on a quand on est adulte.
Mais je me demande finalement si ça ne s'est pas transmis à Big Brother, si il n'a pas absorbé ces angoisses durant ma grossesse ou même après, le lien est toujours présent entre nous bien sûr.
Et je pense comprendre pourquoi je ne parviens pas à le rassurer sur ce sujet, je ne suis pas la mieux placée et il doit sentir des incohérences dans mon discours.
Et vous savez ce que j'ai compris d'autre ? C'est que l'angoisse de la mort, telle que lui et moi la ressentons, est intimement liée à l'angoisse de l'abandon... On ne veut pas abandonner les gens qu'on aime et on ne veut pas qu'ils nous abandonnent, de quelque manière que ce soit.
C'est un besoin de contrôle qui nous bouffe énormément car il est voué à l'échec. On ne peut pas forcer les gens à rester et encore moins les empêcher de mourir.
Et c'est aussi ce même besoin qui nous rend parfois si durs avec eux...
J'ai encore moi-même beaucoup de mal à contrôler tout ça, alors comment lui le pourrait-il ? J'ai beau le savoir, ça reste une source de conflits entre nous car nos angoisses se font écho sans parvenir à s'entendre...
2 commentaires