• Je vous avais promis que je vous expliquerais l'origine du surnom de Babyfae donc en voici l'histoire.

    Tout commence en 2011 quand le désir d'enfant se fait sentir. Je profite d'une visite chez ma gynéco pour lui en parler, en lui expliquant que la machine ne semble pas vouloir se mettre en route. J'avais juste envie d'être rassurée.

    Ce que je ne savais pas c'est que, ma gynéco étant spécialiste en PMA, elle a tout de suite eu le réflexe de nous faire passer des examens. Elle ne s'inquiétait pas mais pour elle, ça évitait d'attendre trop longtemps en cas de souci.

    J'ai accepté, ne sachant pas trop ce que Dad en Vrac en penserait mais il a joué le jeu, sachant que cela me rassurerait.

    Le temps de faire les examens et de recevoir les résultats, ma gynéco est en congés. Dad en Vrac est encore au travail, c'est donc seule que j'ouvre l'enveloppe et que je fonds en larmes. Je ne comprends pas tout mais j'en saisis suffisamment pour comprendre que ça n'est pas très positif. 

    J'appelle mon médecin pour confirmation, n'étant pas spécialiste il m'oriente très rapidement vers un gynécologue spécialisé en PMA, histoire de ne pas rester dans le flou en attendant le retour de ma gynéco.

    Je me rends donc au RDV que j'ai eu très rapidement et je rencontre le fameux docteur P., un nom que je n'oublierai jamais, une rencontre que je n'oublierai jamais.

    Je pensais naïvement qu'une personne qui aidait les couples à avoir des enfants devait avoir un bon fond, devait être profondément humaine et empathique. Mais je me suis retrouvée face à la vérité crue et sans pincettes "Ah mais vous n'aurez jamais d'enfants naturellement, il faut vous faire une raison."

    Il m'a ensuite parlé de passer le dossier en commission, commission qui ne serait pas avant janvier car nous étions en septembre et il était trop tard pour nous inscrire dans la cession de ce mois. 

    Inutile de vous préciser que je suis ressortie de son cabinet anéantie et en larmes, j'ai marché tout le long du retour en pleurant au téléphone avec une amie, qui ne devait d'ailleurs pas comprendre grand chose à ce que je disais entres deux sanglots. 

    Quelques jours plus tard, je reçois un appel de ma gynéco qui me fixe rdv pour parler procédure. Je sens les larmes monter en repensant à la commission quand elle me dit "Mais vous êtes déjà inscrits pour la commission de septembre, je l'ai fait dès que j'ai eu les résultats ne vous inquiétez pas."

    Je ne m'étais peut-être pas trompée alors, il y avait bien des personnes humaines et empathiques dans ce milieu.

    Je vous passe les détails de la procédure en question, je n'en parle jamais ou très peu, car contrairement à beaucoup de témoignages que j'ai pu lire, je ne l'ai pas mal vécu. Outre le choc de l'annonce, bien évidemment.

    Mais je n'ai pas mal vécu le traitement ni les différentes étapes, j'étais même heureuse de vivre à une époque où la médecine avait fait de tels progrès pour pouvoir nous proposer cette solution. 

    Evidemment, je pense que la prise en charge très rapide par ma gynéco et le fait que nos deux tentatives se soient avérées positives du premier coup, m'ont aidé à relativiser cette situation.

    Je sais que malheureusement pour beaucoup c'est un combat de plusieurs années, rythmé par les fausses joies et les déceptions, et je m'estime chanceuse de ne pas avoir vécu toute cette partie. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'évoque rarement le sujet, je me sens en décalage avec les autres autres personnes qui sont passées par là.

     

    Après la naissance des Twinnies, j'ai mis un stérilet par sécurité, bien que "nous n'aurions jamais d'enfants naturellement", ce que les 2 ans entre la naissance de Big Brother et de ses frères nous avait confirmés. 

    Mais ne le supportant pas, je l'ai fait enlever au bout de quelques mois afin de le remplacer par un implant. Implant que j'ai également eu du mal à supporter et que j'ai fini par enlever en janvier 2018.

    J'avais du mal à me faire à l'idée d'avoir un corps étranger en moi, d'autant plus avec tout ce qu'on entend sur les contraceptifs actuels. Je ne voulais pas repartir non plus sur une pilule, je voulais en finir avec toutes ces cochonneries et "profiter" de mon incapacité à avoir des enfants naturellement.

    Mon corps a tout de suite repris des cycles réguliers, mais fin mars, soit environ 3 mois plus tard, un retard se fait sentir. J'avais déjà eu le tour en changeant de contraceptif, ça ne m'a donc pas inquiétée. Il faut parfois du temps pour que le corps se remette complètement.

    Sont ensuite apparues des difficultés pour digérer, une fatigue un peu plus importante et, l'indice qui m'a décider à faire un test de grossesse, un odorat de nouveau hypersensible. Et pourtant, je n'y croyais toujours pas puisque ça n'était pas possible, ce cher médecin me l'avait tant fait comprendre. Mais je pensas qu'en voyant un test négatif mon corps se remettrait en route. J'avais souvent eu le tour quand j'essayais de tomber enceinte. 

    Mais là, surprise, le test s'est avéré positif et presque instantanément. J'ai eu du mal à le croire et je suis allée consulter mon médecin pour faire une prise de sang, qui a bien confirmé que j'étais enceinte d'un mois environ.

    La surprise passée, je vous avoue avoir eu envie d'aller voir ce gynécologue si peu empathique pour lui montrer à quel point il avait tort. Pour lui montrer que sa phrase prononcée en 2011 n'a jamais été oubliée et lui rappeler que le corps est imprévisible et qu'il ferait mieux de peser ses mots face à ses patients.

    Alors, vous l'aurez compris, Babyfae n'était pas prévu, nous avions toujours dit que nous aurions un ou deux enfants et ça devait s'arrêter là. La vie ayant décidé à notre place que nous ne passerions pas par la case "2 enfants".

    Mais pour rien au monde, je ne le considère comme un accident ou une erreur. Mais plutôt comme une belle surprise, une revanche, un cadeau du ciel, du destin ou de je ne sais qui, quoi ou qu'est-ce. Je sais juste que ce petit être a défié les lois de la nature, ou plutôt les a de nouveau appliquées pour nous, pour nous prouver que rien n'est impossible.

    Après avoir accouché de Big Brother, j'ai souvent entendu "Une fois que la machine est lancée, on peut s'attendre à tout", une phrase que je n'aimais pas vraiment, d'autant moins en voyant qu'elle s'était avérée inexacte pour la naissance des Twinnies. Mais Babyfae a finalement décidé de nous prouver le contraire et de nous montrer que rien n'est impossible, que rien n'est figé et que la vie prend toujours le dessus.

    Voilà pourquoi il a hérité de ce surnom d'un petit être magique, un petit être qui aura invité la magie dans nos vies avant même de nous montrer le bout de son nez. 

    Never say never

     

     


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  • Depuis que j'ai appris la triste nouvelle, j'ai l'impression d'évoluer dans un monde de brouillard, cotonneux et irréel. Et je m'en veux de ressentir tout ça, car je me trouve égoïste, ce n'est pas ma douleur, c'est celle de cette famille déchirée.

    Je ne cesse de me dire que si moi-même j'ai déjà du mal à réaliser ce qu'il s'est passé et à l'encaisser, la famille doit être dans un état que je n'ose imaginer.

    Ce n'est qu'une collègue, pas une amie. Nous sommes entrée dans l'organisme en même temps, nous avons fait notre formation et nos premières années ensemble. Nous nous sommes pris la tête, une fois très violemment même, deux forts caractères ça fait forcément des étincelles ! 

    Mais nous avons aussi rigolé et discuté, on parlait de nos enfants, ce petit J. que je connaissais au travers de sa maman et des photos qu'elle nous montrait. Ce petit plein de vie qu'on avait surnommé "le vampire" à une période car il mordait les autres enfants à la crèche. Ce petit qui avait bien grandi depuis notre rencontre et qui avait la vie devant lui...

    Je ne peux pas m'empêcher de penser à cette maman qui devient mam'ange et qui ne vivra plus jamais de la même manière. Cette famille qui est désormais brisée et qui vivra toujours avec le fantôme de ce petit bonhomme parti si injustement.

    C'est un accident comme il en arrive tous les jours mais cette fois j'ai pu mettre un visage sur les victimes du drame présentées dans l'article et ça prend une toute autre dimension.

    On lit des faits divers tous les jours, des noyades, des accidents de voiture, des vols qui ont mal tournés, mais ce sont toujours des anonymes. 

    Hier j'ai lu cet article, j'ai pensé que c'était encore un dramatique accident mais j'ai continué ma journée tranquillement, jusqu'à ce que je reçoive un message me parlant d'une rumeur annonçant le décès du fils d'une collègue dans un accident de canyoning.

    Mon cœur s'est arrêté de battre, je n'y croyais pas, les faits divers c'est chez les autres. Certains ont du faire le lien parce qu'elle est en vacances dans la région et que son fils a le même âge, ça va vite les rumeurs et ça part parfois de rien, d'un "Tiens, tu as entendu parler de l'accident ? F. est dans la région et son fils a le même âge, c'est peut-être lui !" et ça se transforme en "Le fils de F. est décédé dans un accident." C'était forcément ça ! Dans quelques heures tout au plus on dirait "Mais qu'ils sont cons à lancer des rumeurs comme ça !"

    Mais ça n'est pas ce qu'il s'est passé, la rumeur n'en était pas une et elle a été confirmée officiellement peu de temps après.

    Encore une fois le déni, "C'est impossible ! Comment ils l'ont su ? Quelqu'un s'est fait avoir et en a parlé à un chef qui a relayé l'information à tort !"

    Et les tremblements, les pleurs, parce que on cherche à se rassurer et au lieu de trouver des défaillances dans cette histoire, on trouve des corrélations "Elle est bien en vacances là bas", "Son fils a bien 8 ans", "La famille est bien du Pas-de-Calais", "C'est elle, c'est lui. Non impossible ! Ça ne peut pas être vrai !"

    Je n'arrête pas de penser à ce qu'elle est en train de vivre et je sais que pour moi la vie reprendra son cour, mais pas pour elle, jamais comme avant en tout cas.

    Je pense à son mari, à son deuxième fils qui ne verra plus son grand frère, à toutes les démarches qu'elle va devoir effectuer et je me sens si impuissante dans sa douleur. Je voudrais la décharger de tout ça mais c'est impossible. Je ne peux pas l'aider, personne ne le peut. 

    Je vois également tous ces articles sur l'accident et les commentaires, compatissants pour la plupart mais bourrés de jugements et de plaisanteries pour d'autres ! Oui de plaisanteries, je vous assure ! Certains arrivent à trouver de quoi rire en lisant un article sur la mort d'un enfant dans un tragique accident et d'autres se permettent de juger les parents mais qui êtes-vous donc pour ça ?! 

    Dites-vous bien que si cet enfant était à cet endroit à ce moment c'est parce que ses parents se sont renseignés sur la faisabilité de cette activité à son âge ! Et quand bien même ça ne serait pas le cas, ce dont je doute fortement la connaissant, en quoi cela mérite-t-il une telle condamnation ?!

    La vie est injuste, les gens sont cons, je suis impuissante et J. ne sera plus jamais là.

    La vie est injuste

     


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  • Cela fait plusieurs semaines que je suis en arrêt maladie. 

    Les nuits hachées, entrecoupées de 5 à 6 réveils, en plus du rythme travail + 3 enfants en bas âge ont eu raison de moi.

    Le manque de sommeil a généré des angoisses qui m'ont elles-mêmes empêché de dormir, générant de nouvelles angoisses et me voilà prise au piège d'un puissant cercle vicieux.

    Alors plutôt que de me noyer, j'ai décidé d'aller voir mon médecin et j'ai appris à me reposer.

    Bien que le terme n'ait pas été clairement énoncé, je sais qu'il pense à une dépression mais je sais aussi que ça n'est pas le cas. On ne sort pas si facilement du burn-out et depuis que j'y ai mis les pieds, j'ai du mal à m'en dépêtrer !

    Mais aujourd'hui je n'ai pas envie de parler de ça, je souhaitais plutôt m'attarder sur le positif. Une collègue et amie m'a envoyé un message en me disant :

    "Profite des moments avec tes enfants, les bons comme les mauvais."

    Et depuis, cette phrase n'a de cesse de résonner (et raisonner ;-)) en moi. C'est tellement vrai !

    Qu'est-ce qui fait qu'on savoure les bons moments si ce ne sont les mauvais moments ? Qu'est-ce qui nous apprend à relativiser et à profiter de la vie ? Ce sont bel et bien ces moments difficiles.

    Ils nous permettent d'apprécier les choses sous un autre angle et de voir ce que l'on a réellement.

    Et je ne peux que constater que j'ai de la chance. J'ai 3 enfants en bonne santé, 3 garçons plein de vie qui me remplissent de bonheur et de fierté chaque jour.

    3 garçons qui m'ont appris à repousser mes limites, les bonnes comme les mauvaises...

    3 étoiles qui brillent chaque jour au sein de notre foyer et qui nous ont offert la chance d'être parents. 

    J'ai la chance de découvrir une relation fraternelle qui se renforce de jour en jour. De voir mon aîné prendre soin de ses petits frères et les rassurer, leur apporter des jouets ou partager son goûter avec eux.

    J'ai la chance de voir la relation si particulière qu'entretiennent les jumeaux, ce lien unique et magique entre eux.

    Alors oui bien sûr, il y a les bagarres, les conflits et les cris. Mais il y a avant tout une complicité qui grandit chaque jour et qui vaut bien tous ces désagréments !

    Et je souhaite à chacun de connaître cette joie et cette ambivalence d'être parent.

     

    Une chance


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  • J'ai souvent entendu parler du pouvoir de la gratitude. Le principe est assez simple et accessible à tous, il suffit de faire le point sur sa vie en cherchant des choses, des événements, pour lesquels nous sommes reconnaissants. Ainsi, on se concentre sur le positif et, c'est bien connu, le positif amène le positif !

    C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui d'identifier par écrit toutes ces personnes sans qui ma vie ne serait pas la même. Car j'ai toujours pensé, et je le pense encore d'ailleurs, que j'ai une bonne étoile qui m'a toujours envoyé les bonnes personnes. Alors je remercie ?? (Dieu ? le destin ? la vie ?) d'avoir mis ces personnes sur mon chemin. 

    La voisine

    Dans mon premier studio, j'étais seule, en rupture familiale et ma voisine du dessus l'a très vite remarqué. Elle m'a prise sous son aile, me faisait mes lessives et m'invitait à manger. Grâce à elle je me suis sentie un peu moins exclue et différente quand j'entendais les autres étudiants parler de leur retour dans leur famille.

    Le mari

    J'étais à un moment de ma vie où je ne souhaitais rien de sérieux. Ma propre mère m'avait rejetée, je ne pouvais donc pas imaginer qu'on puisse réellement s'attacher à moi et encore moi de manière durable. J'évitais donc également de m'attacher afin de limiter les dégâts.

    Je pensais donc que cette relation serait vouée à l'échec, qu'elle ne durerait pas. Aujourd'hui, près de 10 ans et 3 enfants plus tard nous sommes toujours ensemble et heureux. Nous avons traversé pas mal d'épreuves qui nous ont renforcés et qui continuent de nous souder.

     Il est resté à mes côtés malgré la dépression et tout ce qu'elle a pu entraîner et pour ça je lui en serai éternellement reconnaissante. 

    La collègue

    J'ai été assez peu de temps dans cette association où j'étais embauchée en tant qu'assistante. Quand je suis arrivée, une des première chose qu'on m'a dit c'est "Tu n'es pas tombée dans le meilleur bureau mais bon..." Alors est-ce mon esprit de contradiction qui a fait la suite ? Je ne sais pas mais une chose est sûre, cette "mauvaise personne" dans ce "mauvais bureau" est aujourd'hui une des personnes qui compte le plus dans ma vie et la marraine de Big Brother. 

    La nounou

    Comme beaucoup de jeunes mamans, je ne me voyais pas confier mes enfants à n'importe qui, ni à qui que ce soit en fait ! J'ai appelé plusieurs assistantes maternelles dont la plupart des appels ont suffi à me refroidir. Je n'en ai rencontré qu'une mais c'était ELLE.

    Et je ne me suis pas trompée. Elle a gardé Big Brother pendant un peu plus de 2 ans et je ne suis partie en pleurant que le premier jour. Quand je l'ai retrouvé souriant le soir et que j'ai vu qu'elle m'envoyait des sms tout au long de la journée pour me tenir informée, j'ai su que je ne m'étais pas trompée.

    D'ailleurs, elle considère Big Brother comme son petit-fils (et son mari aussi !) et du coup Babycool et Babyglu ont droit au même traitement. 

    Elle a gardé Big Brother la nuit de mon accouchement et va me garder les trois pendant notre déménagement. Sans elle, nous n'aurions personne à qui les confier et mes fils n'auraient aucun aperçu de ce qu'est une mamie.  

     Le frère

    Comment parler des personnes importantes dans ma vie sans parler de mon grand frère ? J'ai souvent dit, et j'en reste convaincue, que je n'en serait pas là aujourd'hui sans lui. Il est le chevalet et moi le tableau. Sans lui, je n'aurais pas tenu. 

    Je me rappellerais toujours de ces moments où, sans argent ni l'un ni l'autre, il me donnait ses derniers 20€ pour que je puisse manger, se privant pour que je ne manque de rien. 

     

    Je suis extrêmement chanceuse et reconnaissante d'avoir pu rencontrer toutes ces personnes qui m'ont aidée à avancer, à me construire et à atteindre mes objectifs.

    Et vous pour quoi êtes-vous reconnaissants ?

    Le pouvoir de la gratitude


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  •  Les bonheurs de la semaine 1ière édition

    Toujours dans un objectif de renforcement positif, j'ai décidé de trouver un bonheur simple dans chaque journée. Car au fond, la vie n'est-elle pas constituée d'un tas de petits bonheurs ?

    Lundi

    Nous sommes allés voir les sculptures sur sable au Touquet sur le thème Disney (Fête Givrée dans le sable). Le travail des sculpteurs est bluffant. On retombe tout simplement en enfance le temps de la visite. Elles sont encore visibles jusqu'au 31 août au Touquet et jusqu'au 6 septembre à Ostende (Belgique) mais je ne sais pas si ce sont exactement les mêmes sur les deux sites.

    Ensuite nous sommes allés sur la plage et c'était la première fois pour J. et S. qui ont quitté leur tente anti-uv sans hésitation pour arpenter le sable. 

    Mardi

    Je suis tombée sur cette phrase "Tant que je continue d'essayer, ce n'est pas un échec" que j'ai décidé d'adopter comme mantra et de me répéter à chaque moment de doute. 

    Mercredi

    Ma deuxième séance chez le kiné pour me faire masser le bas du dos et évacuer les tensions. 1h de calme et de détente, 1h pour moi, ça fait du bien.

    Jeudi

    S. s'est mis à applaudir et a été aussitôt suivi par son frère. Depuis dès qu'on applaudit ou qu'on dit "bravo" ils s'y mettent à coeur joie. Par moments, ils le font même juste en croisant notre regard et on peut lire la fierté dans leurs yeux biggrin.

    Vendredi

    Après que le trio d'enfer ait terminé son repas, ils sont tous partis à la sieste en même temps (fait assez rare pour être noté) et j'ai pu regarder un épisode entier d'une série (Mistresses).  

    Samedi

    Une soirée calme et tranquille avec un ami autour de pizzas. Rien de plus simple que ça !

    Dimanche

     Se retrouver tous les 5 dans notre lit au réveil et voir J. et S. éclater de rire devant les pitreries de leur grand frère, ça n'a pas de prix. 


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