• Ces derniers temps j'ai constamment l'impression d'être un arbitre.

    Les garçons grandissent et se chamaillent pour tout et pour rien : un jouet, un crayon, un coup donné par accident, une gourde, un biberon et j'en passe ! Bref tout est prétexte à la guerre ! Tout est une bonne excuse (selon eux !!) pour se pousser, se frapper, crier, s'indigner...

    Donc allez les Bleus et vive l'arnica !

    Mais c'est franchement fatiguant pour les spectateurs autour, Dad en Vrac et moi en particulier.

    J'interviens souvent tel un arbitre de boxe, les bras écartés pour maintenir chaque partie dans son coin, sans risque qu'ils ne se frappent à nouveau. 

    Parce que quand ça commence, les coups s'enchaînent. Un exemple récent ; Babyglu veut prendre un jouet à Big Brother qui lui arrache des mains. Frustré et en colère, Babyglu frappe Big Brother. Voyant ça, Babycool se joint à la fête et je me retrouve au milieu des trois à esquiver les coups et à calmer tout ce petit monde.

    Et quoi qu'il se passe, il y a toujours plus de perdants que de gagnants, des tensions qui s'accumulent et une ambiance pas toujours au top. Car qu'elle qu'en soit l'issue, quelqu'un se sent toujours rejeté...

    Evidemment, tout est vite oublié à chaque moment de complicité, mais ça reste néanmoins éreintant au quotidien !

    Match nul


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  • Ce matin en entendant mon mari crier sur Big Brother, j'ai eu une sorte de révélation. Nous sommes usés tous les deux, 15 mois de nuits hachées, ça commence à faire son effet et le burn out nous guette de plus en plus dangereusement, à moins qu'il ne se soit déjà insidieusement installé.

    Nous perdons rapidement patience, nos paroles nous échappent et dépassent notre pensée. Il est dur de garder une attitude positive quand on se lève pour la 5ième fois sans avoir pu dormir entre deux et qu'on sait qu'il faut ensuite enchaîner la journée de travail ou la journée tout court même.

    Mais ce matin, en l'entendant crier, je me suis demandée "De quoi se souviendront-ils quand ils seront grands ?" et j'ai eu peur, peur de tout gâcher, de tout rater, peur que la fatigue nous éloigne de tout l'amour, la bienveillance et la confiance que nous souhaitons leur apporter.

    J'ai peur que les cris effacent tous les bons moments, comme la mémoire a tendance à conserver les mauvais souvenirs et les mauvaises expériences.

    Je veux qu'ils se souviennent que nous étions là jour et nuits pour eux. Pas toujours 100%disponibles ou à l'écoute car le quotidien et la fatigue empiètent énormément sur notre disponibilité mais nous étions là, nous sommes là.

    Je veux qu'ils se souviennent des encouragements et de la fierté dont nous avons fait preuve à chaque étape, individuellement, sans les comparer, en respectant chacun leur évolution.

    Je veux qu'ils se souviennent des fous rires et des câlins. Des bonbons mangés sous la table, des moments de complicité à 2, à 3, à 4 ou à 5 !

    Je veux qu'ils se souviennent qu'ils peuvent tout nous dire, se confier à nous sans avoir peur d'être jugés ou punis. 

    Je veux qu'ils se souviennent des mots doux, des surnoms et des "je t'aime".

    Je veux qu'ils se souviennent que nous sommes une famille et que nous sommes unis et présents les uns pour les autres quoi qu'il en coûte.

    Je veux par dessus tout qu'ils se souviennent et qu'ils n'oublient JAMAIS qu'on a fait de notre mieux et qu'on les aime plus que tout l'univers, plus que tout au monde et plus que l'infini. 

    Je veux qu'ils se souviennent...


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  • 10 signes qui prouvent que tu es une famille nombreuse

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    1. Tu as une (très) grande voiture souvent qualifiée de "bateau" ou de "bus" et malgré ça, tu dois utiliser un coffre de toit.

    2.  Tu ne peux pas sortir sans croiser des regards désapprobateurs et entendre des réflexions telles que "Hé ben ils n'ont pas chômé".

    3. On te parle souvent de touuuuutes les allocations que tu dois toucher et qui t'assurent un train de vie royal. 

    4. Quand tu entre dans un restaurant, le serveur chargé de te trouver une place lève les yeux au ciel et regardent dans tous les sens dans quel endroit il pourra te "parquer". Ben oui, les enfants c'est bruyant vous comprenez, et une poussette double ça prend de la place, place qui ne pourra bien évidemment pas être attribuée à d'autres clients.

    5. Chaque déplacement ressemble à une expédition et tu as toujours peur d'oublier quelque chose pour l'un ou l'autre.

    6. Les gens sont étonnés quand tu leur dis que tu travailles. Il y a ceux qui te voient comme une courageuse et ceux qui te cataloguent de mère indigne "Faire autant d'enfants, pour ne pas s'en occuper pfff". 

    7. Les opérations gros volumes sont tes amies !

    8. Ton garde-manger ressemble à une épicerie ou au rayon bébé des magasins et ton salon ressemble à un magasin de jouets.

    9. Tu as toujours un panier rempli de linge à plier et un autre rempli de linge à laver. 

    10. Ton lit n'est plus assez grand pour les câlins familiaux du dimanche matin mais tout le monde y trouve quand même sa place. 


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