• 4 consonnes et 3 voyelles...

     

    Depuis la naissance de Babyfae, vous êtes plusieurs à m'avoir demandé quel était son prénom. Je n'ai pas souhaité l'annoncer directement sur ma page facebook car il a une symbolique assez particulière pour moi.

    Dans cet article, je vous déjà avais expliqué le pourquoi du choix de Babyfae comme pseudo et le choix de son prénom prend racine dans cette même explication.

    Ce bébé que nous n'attendions pas, que nous n'étions pas sensé avoir, que nous ne pouvions pas avoir, a trouvé sa place au creux de mon ventre et désormais au sein de notre famille.

    J'ai toujours vu cette grossesse comme un cadeau et je reste persuadée que ce n'est pas un hasard, qu'il devait venir à notre rencontre et qu'il a énormément de choses à nous apporter.

    Alors quand nous avons commencé à chercher le prénom, je voulais au fond de moi qu'il représente toute la magie de son arrivée.

    Avec Dad en Vrac, nous n'étions d'accord que sur un prénom, prénom qui est d'ailleurs le deuxième d'Electroboy. Au bout du 4ième garçon, le choix est plus compliqué, surtout quand on souhaite un prénom classique et intemporel.

    J'ai tout de même épluché une tonne de sites avec des idées de prénoms afin d'être sûre que nous ne choisirions pas ce prénom par défaut.

    Au fur et à mesure de mes recherches, je me suis penchée sur la signification des prénoms et j'ai alors su que nous ne pouvions pas en choisir un autre.

    Dieu guérit 

    Rapha (guérit) El (Dieu)

    Raphaël

    Je pense que je n'ai pas besoin de vous détailler d'avantage pourquoi il lui va si bien.

    Je l'appelle mon guérisseur car depuis le jour où nous avons appris qu'il s'était invité dans mon ventre, il n'a eu de cesse de m'apprendre de nouvelles leçons de vie.

    Il m'a appris :

    - que rien n'est impossible et que la fatalité n'existe pas

    - que l'impatience ne sert à rien et que l'attente est toujours récompensée

    - à dépasser mes limites en terme de douleur

    - à savoir lâcher-prise afin de mieux repartir et de mieux réagir

    Et je me laisse guider car il est la preuve que tout peut arriver.


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  • En ce moment, et depuis quelques temps en réalité, la vie à la maison est assez difficile.

    Bien que très différents, les garçons ont tous les 3 des caractères affirmés et assez opposants. Ce sont des enfants me direz-vous, ils testent les limites et cherchent à s’affirmer et c’est normal. Mais ça n’en est pas moins fatiguant.

    Big Brother est maladivement jaloux et a un besoin constant d’être le centre de l’attention. Il en arrive à frapper ses frères en douce, à les accuser de choses qu’ils n’ont pas faites et à se plaindre de leur présence en disant qu’il ne les supporte pas. 

    Évidemment je sais pertinemment que ça n’a pas été facile pour lui de passer de fils unique à aîné d’une fratrie de 3, tout ça à 2 ans à peine. Et le psy nous a également expliqué qu’avec ses angoisses il a un fort besoin de se sentir valorisé et exister par lui-même, seul et sans concurrence. 

    Mais ces comportements restent malgré tout inacceptables, d’autant plus qu’il n’obéit pas, nous répond et s’immisce dans la moindre de nos conversations, que ça soit entre adultes ou lorsque l’on dispute ses frères. Par contre, quand on s’adresse à lui, étrangement, il n’entend plus rien ou difficilement.

    Electroboy quand à lui enchaîne crises sur crises. Il ne supporte ni échec ni frustration (comme son aîné d’ailleurs) mais ne parvient pas à l’exprimer autrement qu’en hurlant, se jetant à terre ou nous criant dessus. Il refuse totalement d’obéir en nous répondant clairement « non » quand il est en crise et ne parvient pas à se calmer. Tout ça au rythme de 3 à 5 fois par jour avec des cris stridents semblables à ceux d’un nourrisson.

    Nous avons également fini par consulter le psy pour lui afin d’éliminer un quelconque trouble. Il nous a alors expliqué que Electroboy souffrait des mêmes angoisses que Big Brother, des angoisses archaïques. A ceci près qu’elles s’expriment différemment car il n'a pas appris à les extérioriser.

    En gros, jusqu’à 1 an le bébé a l’habitude que ses parents répondent rapidement à ses demandes puisqu’elles sont subsidiaires et angoissantes. En grandissant, les parents interviennent un peu moins vite et l’enfant apprend alors que même si il doit attendre, ses besoins seront comblés et qu’il n’a aucune raison d’angoisser. Les angoisses existent toujours mais il a appris à s'en détacher puisqu'il a été rassuré durant sa première année. (Je répète l’explication du psy).

    Electroboy n’a pas su passer ce cap, il a donc conservé toutes ces angoisses en lui et n'a pas appris à les extérioriser. Elles le rongent donc de l'intérieur puisqu'il ne sait pas les faire sortir, les rendre concrètes afin de les visualiser et ainsi pouvoir les éloigner.

    Pour l'aider, le psy s'est posé en tant qu'"angoisse vivante". L'idée étant de permettre à Electroboy de concrétiser ses angoisses en la personne du psy et ainsi de parvenir à s'en détacher. Elles seront toujours là mais plus uniquement à l'intérieur.

    Honnêtement, je ne suis pas convaincue par la méthode, bien que je vois qu'il craint le psy mais j'ai surtout l'impression de l'utiliser comme un croque-mitaine et je n'aime pas trop ça. Du coup, les crises continuent...

    Quand à Caliboy, c'est le moins difficile. Il n'obéit pas beaucoup mais il est plus sensible et a plutôt tendance à se mettre à pleurer quand on élève la voix ou qu'il est trop stressé. Mais il tient tout de même tête à force de voir ses frères en faire autant.

     

    En toute honnêteté, j'ai vraiment la sensation d'échouer dans leur éducation. Je crie, je menace, je perds patience bien trop souvent et je perds pieds. Je me perds et je les perds, je perds notre famille, je ne contrôle plus rien. 

    Alors quand j'entends régulièrement "Et en plus ce sont des garçons !" comme si il n'y avait plus rien à faire pour eux, ou comme si il fallait les "mater", les "dresser" tels des animaux en furie, ça me démoralise encore plus.

    Non pas que je crois que c'est pire car ce sont des garçons, si vous me connaissez un tant soit peu, vous avez bien compris que je trouve ce genre de remarque sexiste totalement stupide. Mais j'ai juste envie de leur prouver à quel point ils ont tort et je n'y arrive pas, pas encore, pas maintenant et j'ai peur de ne jamais y parvenir.

    J'ai peur d'avoir fait des enfants sans être capable de m'en occuper réellement, sans savoir les éduquer, en faire des hommes biens, respectueux et à l'écoute. Peur d'avoir le même profil que ma mère et d'être ce type de maman qui n'aurait jamais du avoir d'enfants. Peur d'être une génitrice et non une mère, ou alors une mère abandonnante et démissionnaire.

    Peur d'être une incapable, incapable de contenir mes pulsions, incapable de faire la différence entre mes enfants et mon enfant intérieur, incapable de guérir ma mémoire traumatique qui me rend si déviante par rapport à ce que je souhaiterais.

    J'aime mes enfants plus que tout au monde, je serais prête à tout pour eux, mais je ne peux que reconnaître que je ne suis pas un modèle moi-même et que j'ai peur de les détruire au lieu de les construire. 

    Et en plus ce sont des garçons

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  • Je vous ai plusieurs fois présenté ce livre, Aider son enfant à bien vivre l'école dans des posts sur facebook et instagram et il est grand temps que je vous en parle plus en détail !

     

    Aider son enfant à bien vivre l'école

    Dans un premier temps, sachez qu'il ne s'adresse pas qu'aux enfants en difficultés en classe mais à tous les types de maux que nos enfants peuvent rencontrer au sein de l'école : la phobie scolaire, les troubles d'apprentissage, les angoisses diverses (peur de ne pas réussir, de ne pas être à la hauteur)...

    J'y ai donc retrouvé beaucoup de choses concernant Big Brother qui a peur de l'échec au point de se mettre seul des bâtons dans les roues.

    Et grâce à l'auteur, Bruno Humbeeck, qui est pssychopédagogue, j'ai également pu ouvrir les yeux sur mes réactions qui n'étaient pas toujours adaptées, même en pensant bien faire.

    Il délivre d'ailleurs beaucoup d'astuces afin d'aider à rectifier le tir et surtout à réconforter l'enfant et à lui donner confiance en lui, le tout sans accabler le parent pour autant.

    L'auteur fait également le tour des relations parents / enfants (dans le cadre scolaire) mais également enfants / enseignant et parents / enseignants car il faut bien reconnaître que chacun a son propre rôle à remplir et qu'il vaut mieux éviter d'interférer.

    Evidemment, quand les choses ne se passent pas correctement, il est naturel d'intervenir mais toujours en cherchant à comprendre d'où vient le problème. La discussion est toujours à privilégier dans un premier temps.

    Dans ce livre, j'ai particulièrement apprécié les derniers chapitres qui décrivent les attitudes parentales favorables en cas de phobie scolaire (et qui peuvent s'appliquer dans d'autres situations), ainsi que les phrases qui réparent et celles qui "tuent" aussi bien l'enfant que le parent. Aucun parent ne devrait accepter qu'une étiquette soit collée à son enfant telle que "Il n'est bon à rien, il n'y arrivera jamais". Cela vous semble peut-être évident, mais quand ça vient du corps enseignant, certains parents se sentent plus facilement démunis.

     

    En résumé, c'est un livre que je recommande à toute personne dont le ou les enfants rencontrent toutes sortes de difficultés scolaires car il est bourré d'astuces, permet d'ouvrir les yeux sur une situation pas impossible à dénouer et sur nos comportements parfois imparfaits. 


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  • Vous vous en souvenez peut-être, il y a quelques semaines, je vous présentais les plats de La Popote Compagnie sur mes réseaux sociaux. 

    Maintenant que l'intégralité des plats reçus ont été dévorés par les garçons, je peux vous en parler plus en détail et vous donner notre avis dessus.

    Mais tout d'abord, il convient de vous présenter d'avantage la Popote Compagnie :

    "La Popote Compagnie est née de l'idée de 2 mamans actives, Selma et Marie-Line. Comme toutes maman, elles rêvent de produits qui soient à la fois bons, beaux et funs pour leurs enfants. Des produits qui leur fassent plaisir tout en répondant aux exigences des parents. 

    C’est en partant de ce constat qu’elles ont imaginé plusieurs recettes pour venir en aide aux parents, le soir venu, quand la journée a été chargée et que le temps manque ! Du vite-fait, bien fait, du bio, du bon, voilà ce qu’elles proposent ! Une solution saine pour éviter la solution « malbouffe ». 

    La Popote Compagnie, c’est une co-création entre 6 p’tits potes plein d’idées et la Chef Aurélie, pleine de talent. Ensemble, ils ont créé des recettes de boulettes, saucisses et nuggets autour du concept de ludo-nutrition®. Des recettes adaptées aux 3 ans et plus !"

     

    De là se pose la question, mais qu'est-ce que la ludo-nutrition® ?

    La Popote Compagnie

    Mais je pense que ce qui vous intéresse le plus dans tout ça c'est notre avis sur les fameux plats !

    Et bien, je peux vous assurer une chose c'est que les avis étaient unanimes ! 

    Les garçons ont pu tester les recettes suivantes, le tout sans additif ni conservateur, avec de la viande française de qualité supérieure, des légumes bio et avec un nutri-score de A :

    • Les boulettes d'Adam : du boeuf, des carottes et de la citronnelle
    • Les nuggets de Nino : du poulet, des carottes et du cumin
    • Les nuggets de Zoé : du poulet, des petits pois et de l'emmental
    • Les saucisses de Baptiste : du porc, du panais  et du curry
    • Les saucisses de Jade : du poulet, des aubergines et du thym

    Ce qui m'a surprise c'est qu'ils ont aimé tous les plats, même celui avec de la citronnelle, ce que je n'aurais jamais pensé à leur donner à manger, je vous l'avoue. 

    Ils n'ont pas critiqué une seule fois en disant que les nuggets ou les saucisses avaient un goût différent puisque le goût leur plaisait.

    Quand à moi, il m'a suffit de préparer un féculent en accompagnement et j'avais un repas sain et tout prêt sous la main, ce qui n'est pas du luxe surtout le soir.

    Le tarif peut paraître élevé car un plat coûte 4.90€ mais ce qu'il faut savoir c'est qu'avec un seul plat j'ai pu préparer le repas complet de mes 3 fils, donc tout de suite le tarif est bien réduit et vu la qualité, c'est plus que justifié. 

    J'espère que le concept va encore se développer afin de découvrir de nouveaux plats et j'en achèterai de temps en temps pour alléger mes soirées.

    Merci beaucoup à la Popote Compagnie pour cette merveilleuse idée de ludo-nutrition®


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    Hier je vous ai proposé de deviner le sexe de Babyfae, sexe que nous connaissons depuis environ 3 semaines, alors pourquoi avoir fait tant de mystères ?

    Depuis que j'ai annoncé ma grossesse, les réactions sont souvent les mêmes et j'avoue qu'elles ont tendance à me taper sur le système "Pourvu que ça soit une fille", "Il vous faut bien une fille après 3 garçons" ou "Pas un quatrième garçon surtout !"

    J'en oublie sûrement mais vous avez compris l'idée je pense.

    Vous le savez car j'en ai déjà parlé sur ma page et ici, je me fiche royalement du sexe de mes enfants et je n'ai jamais souhaité avoir une fille en particulier. Mes seules préférences ayant été d'avoir un garçon en premier car j'ai un grand frère exceptionnel et je souhaitais ça pour ma fratrie, puis d'avoir des jumeaux du même sexe. Ça ne me demandez pas pourquoi mais c'est ce qui m'est venu quand j'ai su que nous attendions des jumeaux.

    Par contre le fameux "choix du roi" ou "une fille pour qu'elle soit la princesse de papa" ou pour "jouer à la poupée" ça ne m'a jamais effleuré. Je n'ai rien contre les filles, mais je n'ai jamais tenu particulièrement à en avoir une un jour. Je voulais des enfants point. 

    J'avoue que pour cette grossesse si différente et inattendue, j'ai pensé qu'une fille ça pouvait être sympa pour changer mais je ne voulais pas une fille plus qu'un garçon. 

    Du coup toutes ces réflexions ont surtout eu le don de m'agacer et de me donner d'autant plus envie que Babyfae soit un garçon. Oui j'aime contrarier les gens quand ils m'énervent, c'est nul mais ça m'amuse he

    Qui a décrété qu'il fallait absolument avoir des enfants des deux sexes pour être heureux ? C'est vraiment con non ? L'important n'est-il pas d'avoir des enfants en bonne santé et épanouis ? 

    Après je comprends tout à fait que certaines personnes aient une préférence pour un sexe plutôt qu'un autre, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais ça n'est pas mon cas et ça ne l'a jamais été. Et je respecte totalement ça, j'aimerais juste qu'on en fasse autant pour moi au lieu de me plaindre d'avoir déjà 3 garçons et que "ça doit être sportif", ce qui est sportif c'est le nombre d'enfants pas le sexe. 

    Voilà en gros les raisons pour lesquelles je n'avais pas envie d'annoncer le sexe et de le garder pour nous quelques temps histoire de l'apprécier avant d'entendre les critiques parce que oui Babyfae est bel et bien un quatrième petit garçon !

    Nous l'avons d'ailleurs su avant même que la sage-femme échographiste nous l'annonce officiellement puisqu'elle n'a pas pu s'empêcher de grimacer au moment où elle nous a demandé si nous souhaitions connaitre le sexe. Ce qui pour notre part nous a bien fait rire puisque nous nous attendions à un petit gars et qu'en plus nous savions que les garçons seraient ravis puisqu'ils souhaitaient un petit frère pour rester "une bande de mecs".

    Et de toutes les réflexions que j'ai entendue, la seule que j'ai envie de retenir est celle que nous a dit un ami de Dad en Vrac "N'empêche si c'est un garçon, ça claque de pouvoir dire j'ai 4 fils". Ça n'a pas particulièrement de sens non plus mais ça a au moins eu le mérite d'être à contre-sens de tout ce que l'on a pu entendre.

    Nous sommes plus que ravis d’accueillir ce quatrième petit garçon au sein de notre famille et le seul "problème" que nous rencontrons est de trouver un joli prénom qui nous plaise à tous les deux tout en suivant avec ceux de ses frères !

     


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