• Si un jour on m'avait dit que j'abandonnerais le Nutella, je n'y aurais pas cru. Pour moi, ça faisait partie des produits non substituables par une autre marque. Sans en consommer énormément, je ne pensais pas pas pouvoir retrouver ce goût ailleurs et dans un sens c'est vrai, je n'ai jamais retrouvé ce goût.

    En revanche, mes goûts ont changé et j'ai appris à apprécier des choses bien plus fines et meilleures pour la santé.

    (Attention débat sur le Nutella et l'huile de palme dans 5.4.3.2.1 ah ben non ça n'est PAS LE BUT de cet article !!)

    Quand on m'a donné une recette de pâte à tartiner maison, je l'ai testée mais sans avoir vraiment été convaincue. J'en ai ensuite testée une autre sans plus de succès et je me suis finalement orientée vers les pâtes à tartiner bio, ne trouvant aucune recette me convenant.

    Et puis j'ai découvert Les Tartinades, une pâte à tartiner bio et française à préparer soi-même en 30 secondes à peine !

    J'étais assez sceptique sur le temps de préparation mais ça m'a bien pris 30 secondes (bon allez quelques minutes en tout !) à préparer, il suffit juste d'ajouter le lait (ou le lait végétal), faire chauffer et mélanger. En refroidissant, la pâte s'épaissit.

    Au niveau du goût, on sent bien le chocolat et la noisette et c'est très agréable, il n'y a pas cette sensation de gras ou de "lourdeur" de certaines autres pâtes. Elle n'est par ailleurs pas trop sucrée, on sent vraiment qu'on mange du vrai chocolat. 

    Autant vous dire que c'est donc très gourmand et que ça se mange facilement !

    Les tartinades s'invitent au petit déjeuner

    Le seul bémol que j'aurais à mettre est sur l'emballage en plastique mais je sais que plusieurs consommateurs leur ont fait la remarque et qu'ils cherchent un moyen d'y remédier. On peut déjà commander avec ou sans l'emballage en carton, ce qui est un point très positif. 


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  • Cela fait quelques temps déjà que les serviettes hygiéniques et les tampons sont épinglés à cause des substances dangereuses qu'ils contiennent (perturbateurs endocriniens, pesticides, insecticides...) et les risques qu'ils peuvent provoquer (endométriose, choc toxique).

    Personnellement, depuis mes deux grossesses relativement rapprochées et mes allaitements, je n'en ai plus un grand besoin mais sachant désormais tout cela, j'aime autant éviter d'en utiliser d'avantage. Car bien évidemment j'en ai consommé pendant de nombreuses années avant ça.

    Après ma deuxième grossesse, j'ai fait le choix de poser un stérilet afin d'éviter une grossesse non désirée et surtout d'être tranquille. Ma gynéco m'a orientée vers le stérilet Miréna que j'ai porté 2 mois avant de lui demander de le retirer car je ne le supportais pas. Et surprise, aujourd'hui lui aussi est épinglé pour ses nombreux effets secondaires.

    Après le retrait du stérilet, j'ai choisi l'implant toujours pour cet aspect de tranquillité mais je vous avoue qu'aujourd'hui avec tout ce qu'on découvre chaque jour, je me pose la question de le garder ou pas car je crains qu'il soit le prochain sur la liste des produits toxiques pour les femmes.

    Tout ça pour en venir au fait que actuellement je ne suis réglée que très rarement mais quand c'est le cas, il faut bien faire le nécessaire et autant éviter tout ce qui est néfaste.

    C'est donc tout naturellement que je me suis orientée vers les serviettes hygiéniques lavables. 

    J'ai d'abord commandé à de petits créateurs sur A Little Market. Les motifs étaient jolis, les serviettes de belle qualité mais après les avoir utilisées je me suis aperçue de plusieurs désagréments.

    La partie absorbante de l'une des serviettes était recouverte d'une matière imperméable. L'idée est plutôt bonne car niveau nettoyage c'est pratique. En revanche à porter ça n'est pas vraiment agréable et au final ça limite la qualité d'absorption du tissu inférieur.

    Le deuxième lot que j'ai essayé était bien plus agréable à porter, le tissu absorbant étant recouvert de chanvre, je n'avais plus cette sensation de "plastique" désagréable. Par contre, au moment du nettoyage, j'ai bien détaché au savon avant et lavé à 40° en machine mais il restait quelques traces. Ce qui n'est pas super engageant pour les porter de nouveau ensuite. 

    Ne voulant pas rester sur un échec, je me suis alors orientée vers une boutique un peu plus spécialisée dans ce domaine et je suis tombée sur le site Dans Ma Culotte.

    Je ne vais pas vous mentir, le nom du site y est pour beaucoup dans mon choix car il m'a vraiment intriguée.

    J'y ai trouvé une large gammes de produits d'hygiène intime (tampons bio, cups, serviettes hygiéniques lavables et protèges-slips lavables).

    D'ailleurs devant tant de choix, je ne savais pas vraiment vers quel produit m'orienter, je me suis donc fiée aux conseils donnés sur le site.

    J'ai donc opté pour la discrète puisque je souhaitais plutôt un protège-slip.

    Et je dois dire que je n'ai pas regretté mon choix. J'ai vraiment senti une différence entre ce modèle et ceux que j'avais essayé précédemment. 

    L'aspect primordial étant qu'on ne le sent pas du tout, autant dire qu'il porte bien son nom ! La sensation est la même que celle du tissu de la culotte, je n'ai pas du tout eu cette sensation désagréable qui me rappelle que je porte un protège-slip. Il sait donc se faire oublier tout en faisant son job car oui l'absorption est également très bonne (pour un protège-slip évidemment).

    Ce que j'ai également apprécié quand j'ai reçu ma commande c'est qu'il y avait une notice de nettoyage qui était fournie. Ce n'est pas indispensable mais c'est une attention appréciable.

    Et pour avoir échangé à plusieurs reprises avec l'équipe du site, je peux vous assurer qu'elles sont très sympathiques et à l'écoute. Elles sont disponibles pour répondre à vos questions et ça encore une fois, tous les sites ne le font pas. 

    J'ai donc enfin trouvé LA serviette qui me convient tout en respectant ma démarche Zéro Déchet et sans aucune contrainte pour moi. 

     

    Une intimité saine et respectée

     

     

     


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  • Les bouteilles d'eau en plastique sont une des premières choses que j'ai voulu supprimer en m'orientant vers le Zéro Déchet. 

    A 5 à la maison, le pack d'eau ne faisait pas long feu et les bouteilles en plastiques remplissaient à moitié la poubelle recyclable.

    C'est donc tout naturellement que j'ai investi dans une carafe filtrante. Je ne connaissais pas d'autres alternatives à l'époque et cela me semblait plutôt sain.

    Sauf que quelques temps plus tard j'ai découvert la controverse qu'il y avait autour de ces carafes. Ne m'y étant jamais intéressée auparavant, j'avoue que j'étais passée à côté de l'information. Mais je ne vais pas m'étaler là dessus car ce n'est pas le but de cet article. Pour ceux que ça intéresse vous pouvez vous renseigner ici.

    L'autre élément qui me posait problème avec ce type de carafe c'est que malgré tout, ça produit encore pas mal de déchets : l'emballage en carton de la carafe et des cartouches mais surtout le plastique qui emballe les différentes pièces de la carafe ainsi que les cartouches. 

    Concernant les cartouches il existe quelques points de collectes afin de les recycler mais pour l'instant le seul que j'ai trouvé n'acceptait qu'une marque de cartouches et manque de chance, pas la mienne !

    Hasard de la vie, quelques jours plus tard je suis tombée sur un post Facebook de Les Verts Moutons présentant des perles en céramiques filtrantes. J'avais d'ailleurs partagé le post sur ma page car cela m'intriguait.

     

    Mais comment ça marche ?

    Ces fameuses perles sont enrichies en micro organismes qui neutralisent le chlore, le calcaire et les traces d'éléments nocifs tout en enrichissant l'eau et en la rendant plus saine ! Vous pouvez avoir plus de détails ici.

    Et tout ça en à peine 30 minutes car oui il faut laisser les perles agir environ 30 minutes quand on remplit la carafe. Mais vu tout le travail qu'elles font, 30 minutes ça n'est rien du tout.

    Un autre avantage de ce produit est que son usage est illimité. Les perles ne doivent pas être remplacées, ne s'usent pas et n'agissent pas moins bien.

    Niveau zéro déchet on ne peut pas rêver mieux !

    Je les utilise maintenant depuis quelques semaines et j'ai conservé ma carafe filtrante en parallèle (il me reste 2 cartouches à finir) et je n'ai pu que constater que le goût de l'eau est différent. 

    C'est difficile à expliquer car quand on y pense ce n'est que de l'eau, mais je trouve que le goût de la carafe avec les perles est plus doux, moins prononcé. 

     

    Ces perles sont donc un vrai coup de cœur et je les recommande à tout mon entourage depuis que je les ai. C'est donc tout naturel que je vous en parle également. 

    Une eau pure et zéro déchet

     


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  • En entamant ma démarche Zéro Déchet, je n'ai pas pu éviter la question des couches. C'est évidemment une part importante des déchets produits par la famille, surtout avec des jumeaux !

    Babycool et Babyglu ayant déjà 2 ans et demi, je n'ai pas osé me lancer dans les couches lavables par peur que ça ne soit pas rentable.

    Je veux réduire mes déchets et mon empreinte écologique certes mais mon budget est également un point important.

    Ils vont entrer à l'école en septembre, la propreté approche à grands pas (ou pas vu qu'ils ne sont pas très motivés !) et les couches sont donc en train d'être remplacées par les culottes d'apprentissage.

    C'est donc en toute logique que mon choix s'est porté sur les culottes d'apprentissage lavables.

    C'est un bon compromis pour limiter les déchets produits par les couches tout en ne forçant pas Babycool et Babyglu à grandir trop vite.

    Car oui la propreté est indispensable pour l'entrée à l'école mais le plus important pour moi est de respecter leur rythme et je ne vais pas leur mettre la pression.

    C'est ce que j'avais fait pour Big Brother et c'est quand je l'ai enfin laissé tranquille avec le pot qu'il est devenu propre du jour au lendemain, parce que ça ne lui était pas imposé et parce qu'il a pu décider par lui même, en toute autonomie. C'est donc ce que je souhaite également pour ses frères.

    Parmi la grande diversité des marques de couches et culottes lavables, mon choix s'est porté sur Bambino Mio. Pourquoi ?

    Tout simplement parce que j'ai craqué sur leurs modèles colorés et leurs prix abordables.

    Vers la propreté en mode Zéro Déchet

    Une culotte d'apprentissage coûte entre 7,99€ et 8,99€ soit environ le prix d'un paquet de culottes d'apprentissage jetables en grande surface. 

    L'achat pour se lancer est évidemment plus conséquent car il faut prévoir du change pour la journée et aussi en attendant que la lessive soit faite.

    Partant du constat que je fais des lessives tous les 2 jours au minimum, j'ai opté pour 5 culottes par enfant. 

    Sachant qu'à partir de 5 culottes achetées, une remise de 10% est appliquée sur le lot (et une remise de 15% à partir de 10) et les frais de port sont offerts à partir de 50€ d'achats. 

    Pour l'instant, Babycool panique à l'idée de quitter sa couche. Il accepte de mettre la culotte, il la baisse pour aller sur le pot et fini par demander de remettre sa couche, les larmes aux yeux. Je vois bien que ça le stresse donc je ne le force pas.

    Babyglu lui semble s'en moquer royalement, il est content quand je lui mets une culotte, il adore notamment le motif astronaute.

    Vers la propreté en mode Zéro Déchet

    Mais ça ne le motive pas d'avantage à aller sur le pot ! Il l'utilise comme une couche classique et le fait qu'elle soit mouillée ne semble pas vraiment le déranger.

    Il faut dire qu'il se nourrit quasiment exclusivement de lait (de manière générale la nourriture l'écœure littéralement), du coup il a l'habitude de faire des pipis assez conséquents et donc d'être dans l'humidité. Même si bien évidemment je ne le laisse jamais longtemps dans une couche sale. Mais aucune couche ne résiste a une nuit avec lui (et j'en ai testé des marques !), il se réveille donc trempé tous les jours. Enfin quand on a la chance qu'il fasse une nuit complète... sinon on le change quand il se réveille entre deux. 

    Bref, revenons en à nos moutons ou plutôt à nos culottes. 

    Pour le moment, je ne regrette pas mon investissement bien que les culottes ne servent pas encore tous les jours.

    Mais je vois bien que les jours où je les utilise, la poubelle se remplit moins vite et je pense également que ça fait le plus grand bien aux fesses de Babycool et Babyglu qui ne sont du coup exposées à aucune substance chimique.

    Niveau absorption c'est plutôt pas mal pour une culotte d'apprentissage. Pour Babyglu ça a tendance à déborder un peu sur ses vêtements mais comme je le disais il fait vraiment d'énormes pipis et pour autant, ça ne coule pas au sol.

    Babycool lui a plus tendance à me prévenir que sa culotte est mouillée... quand il accepte d'en mettre une évidemment ! Et il a déjà compris le truc pour les enfiler et les baisser, ce qui prouve que c'est vraiment adapté aux enfants en âge d'apprendre la propreté.

    Ce qui m'inquiétait surtout dans les culottes lavables c'était le lavage justement. Je craignais que ça ne soit jamais réellement propre et que ça génère bien plus de lessives.

    En réalité je n'ai pas l'impression de faire plus de lessives qu'avant (à 5 à la maison ça défile plutôt pas mal !) et elles se nettoient parfaitement. Elles passent en machine avec le linge classique et pour nettoyer les grosses taches il suffit de bien enlever le surplus et de frotter avec un savon détachant. Elles ressortent comme neuves de la machine. Et elles peuvent même passer au sèche-linge.

    Je suis donc très satisfaite et très fière d'avoir franchi ce pas qui me paraissait insurmontable.

    Et si j'avais eu mon déclic Zéro Déchet plus tôt, j'aurais opté pour les couches lavables. Donc pour celles et ceux qui hésitent n'hésitez plus ! En plus sur le site de Bambino Mio vous bénéficiez d'une remise de 15% sur votre premier achat.

    Et bien entendu il y a également l'option d'acheter d'occasion afin de limiter les frais.


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  • Banque populaire, additionner les boulettes, multiplier les erreurs

    Illustration Les Pieds Nickelés de Pellos

     

    Fin 2016, après notre première année de remboursement de prêt immobilier, nous envisageons de renégocier celui-ci. Les taux sont bas, c'est donc le moment idéal pour le faire.

    Entre le travail et les enfants, nous manquons de temps pour faire les démarches mais une collègue me parle d'immoprêt. Un service de courtage qui fait tout le travail pour nous et sans aucun frais. Ils sont rémunérés uniquement par les banques, le deal étant de transférer nos comptes auprès de la banque auprès de laquelle se fera le rachat.

    Depuis le départ en retraite de notre conseillère, nous changeons régulièrement de conseillers qui ne nous contactent que pour nous vendre des produits. Des commerciaux plus que des conseillers en somme. Cela ne nous dérange donc pas de changer de banque.

    Nous rencontrons l'agent d'immoprêt pour monter le dossier et son simulateur nous trouve un taux quasiment moitié moins élevé que celui que nous avions, des mensualités 100€ moins chère et une durée de remboursement diminuée de 8 ans et demi. Le tout nous permettant de réaliser une économie de 95000€. J'avoue avoir eu du mal à y croire ! 

    Il ne restait désormais plus qu'à attendre le retour des banques qui accepteraient notre dossier.

    Une semaine plus tard, le courtier nous recontacte pour nous annoncer que la banque populaire est d'accord et qu'une conseillère nous appellera rapidement pour prendre rendez-vous.

    Effectivement ce fut rapide puisque le soir même le rendez-vous fut fixé pour fin octobre, début novembre 2016.

    Nous rencontrons notre nouvelle conseillère qui nous explique que les démarches étant assez longue, nous commencerons par le rachat de prêt puis je reviendrai quelques jours plus tard seule afin de faire les ouvertures de compte.

    La conseillère nous chante les louanges de sa banque et nous rassure sur le fait qu'ici les conseillers ne changent pas et suivent réellement leur dossier. Elle nous explique aussi qu'elle est enceinte donc qu'elle s'absentera début 2017 mais que nous la retrouverons à son retour de congé maternité. Nous comprenons bien évidemment cette exception à ce qu'elle nous avait dit plus tôt.

    Et là, alors que l'agent d'immoprêt nous avait expliqué que la seule condition obligatoire était de transférer nos compte dans cette nouvelle agence, elle nous informe qu'il faut également souscrire à leur assurance habitation.

    Nous sommes un peu étonnés mais vu les économies que nous allons faire, nous jouons le jeu. Et ceci, bien que leur assurance soit moins intéressante que la notre.

    Lors du second rendez-vous, la conseillère ouvre les comptes de toute la famille et commande nos cartes bleues et nos chéquiers. 

    La réception des cartes est assez longue, il y a eu un jour férié entre temps, ce qui a octroyé un peu de retard. 

    Quand nous recevons le courrier annonçant la disponibilité des cartes bleues nous allons les chercher et demandons si le chéquier est également disponible.

    La personne à l'accueil vérifie et s'aperçoit qu'ils n'ont pas été commandés. Premier couac.

    Nous utilisons nos cartes bleues et nous apercevons qu'elles ont une option de paiement à crédit. Chose que nous n'avions pas demandé et qui ne nous a jamais été mentionnée. Deuxième couac.

    Nous recevons les offres de prêt début décembre, je complète ma partie et donne les documents à mon mari pour qu'il en fasse de même en respectant bien le délai de 14 jours avant de les retourner.

    Avant l'envoi, je vérifie les dates et m'aperçois que mon mari a fait une erreur. Ayant moi-même raturé le premier exemplaire (que j'ai donc gardé pour nous), je tente le blanco sur la date erronée en craignant que ça ne passe pas auprès de la banque.

    Quasiment trois semaines plus tard nous sommes contactés par la banque qui nous demande de passer signer de nouveau les pages ayant été corrigées. En réalité une seule a été corrigée mais ça nécessitait de parapher et signer de nouveau toute une partie de l'offre.

    Je m'y attendais, l'erreur venait de nous... et nous allions amèrement le regretter !

    Nous allons donc signer les papiers demandés et la conseillère que nous rencontrons (notre conseillère s'étant retrouvée en arrêt plus tôt que prévu) nous précise qu'elle les envoie elle-même au service des prêts. Nous sommes en janvier 2017.

    Nous attendons, nous voyons toujours passer les prélèvements de notre banque actuelle et nous décidons d'appeler la banque pour savoir où ça en est. On nous répond que c'est en cours, que le délai est normal.

    En mars, je finis par appeler directement ma banque actuelle pour leur demander si ils ont reçu le virement du rachat. La conseillère m'explique alors qu'elle n'a aucune trace de rachat de prêt et que les mensualités vont donc se poursuivre.

    Je rappelle la banque populaire qui m'annonce de nouveau que c'est en cours et que ça ne devrait plus tarder, sans savoir me dire exactement quand le rachat sera enfin effectué.

    Le jour même, le courtier d'immoprêt m'appelle en me demandant ce qui bloque dans mon dossier. Je lui explique donc que j'aimerais bien le savoir également ! Il m'explique alors que les banques ont énormément de retard dans les dossiers et qu'il va contacter la banque populaire pour essayer d'en savoir plus. Puis il m'invite à le recontacter le 11 mars si nous n'avons toujours pas de nouvelles. 

    Entre temps, une amie m'invite à aller sur le site de la banque populaire afin de contacter leur médiateur, ce que je fais dans la foulée. 

    Arrive le 11 mars et toujours rien ! Nous avons donc recontacté le courtier d'immoprêt qui s'est alors entretenu avec le directeur de notre agence. Celui-ci lui explique que sur le suivi du service des prêts notre offre corrigée n'a pas été réceptionnée mais que si nous l'avons bien signée en agence, ils "doivent" l'avoir reçue.

    Nous attendons donc encore jusqu'au jour où je suis contactée par le service réclamation. La personne me précise que notre offre n'a jamais été réceptionnée par le service des prêts !

    Nous commençons donc à perdre patience, nous rencontrons finalement une conseillère qui nous fait re-signer et re-parapher la totalité de l'offre de prêt en s'excusant du manque de professionnalisme qu'est cette perte de documents. Elle nous précise même qu'en dédommagement notre dossier sera mis au dessus de la pile ! Trop génial !! Mais je n'appelle pas ça un dédommagement, juste une manière de rattraper leur erreur...

    Nous sommes le 24 mars et elle doit nous recontacter le 28 pour nous confirmer la réception et la validation de notre rachat. 

    Aucun appel le 28, j'attends le 30 pour la rappeler mais elle n'est pas disponible.

    Le lendemain, le directeur de l'agence nous appelle pour nous fixer un rendez-vous le 1ier avril.

    Et la suite ressemble bel et bien à une blague mais ça n'en est malheureusement pas une !

    Il nous reçoit avec une demi-heure de retard, s'excuse des désagréments que nous avons rencontrés et nous assure prendre les choses en main.

    Il nous demande alors de signer de nouveau l'offre de prêt sans nous préciser de quoi il s'agit, espérant probablement que nous n'y verrions que du feu !! Je lui demande alors combien de fois allons-nous devoir la signer et il m'explique que celle signée la semaine précédente étaient caduque.

    En effet, elle était datée de décembre mais une autre offre avait été éditée entre temps en janvier et ils ne l'ont su que le 29 mars ! 

    Un vrai vaudeville cette histoire ! Sauf que nous ne sommes pas dans une pièce de théâtre et qu'ils ont une bonne partie de notre avenir entre leurs mains !

    Nous lui expliquons donc que passer au dessus de la file n'est en aucun cas un dédommagement, puisque le rachat aurait dû être fait depuis longtemps. Dans sa grande bonté d'âme il nous offre alors 6 mois de frais de gestion de compte. 

    6 mois à 9€ contre des intérêts à hauteur de 300€ environ qui ont été réglés à notre ancienne banque à tort pendant disons 3 mois, si le rachat avait bel et bien été effectué en janvier. Soit 900€ de perdus à cause de leur négligence. Enfin non, grâce à leur merveilleux geste commercial de 54€ au total, nous n'aurons perdu que 846€.

    L'argent a finalement été débloqué lundi 10 avril, je vous passe le mail envoyé à mon conseiller et au directeur n'ayant eu aucune réponse. Enfin si un "merci" du directeur pour le document envoyé, par contre aucune réponse à ma question. Car oui je suis embêtante mais on a signé un prêt pour un rachat à compter de novembre 2016, on m'annonce que le rachat se fera finalement à mai 2017, je demande donc ce qu'il va advenir de la différence. Va-t-elle nous être remboursée ou les mensualités ou la durée seront-elles réévaluées ? 

    Apparemment ce genre d'interrogation leur passe au dessus de la tête, car le mardi j'ai laissé un message à mon conseiller (pas très sympathique mais relativement courtois quand même) pour lui reposer la question et j'attends toujours son appel !!

    Étrangement, l'après-midi même j'avais un virement sur mon compte, répondant à cette demande. La communication ne semble pas être une de leur priorité ! Non encaisser l'argent de leurs clients c'est bien plus important.

    D'ailleurs en recevant ce virement j'ai découvert le montant des frais de dossier 700€, montant qui ne nous a jamais été précisé (on savait qu'il y avait des frais de dossiers mais pas plus de détails) et que je trouve vraiment injustifié vu la lenteur de leurs services ! Frais qui, selon notre première conseillère devaient d'ailleurs être inclus dans le prêt puisque l'opération de rachat devait être transparente pour nous.

    Le 15 avril, je reçois le tableau d'amortissement et quelle surprise de découvrir que la première mensualité est plus élevée de 200€ !! Inutile de vous préciser que ceci ne nous a jamais été précisé non plus.

    Autant vous dire que nous attendrons patiemment une année de remboursement afin de renégocier notre prêt de nouveau et partir dans une banque plus sérieuse.

    Alors, attention, je ne dis pas que la Banque Populaire est une mauvaise banque, mais juste que l'agence dans laquelle nous sommes a enchaîné les boulettes et encore j'en ai passé certaines dans cet article. Je suis donc réellement déçue et la seule chose qui m'a fait rester chez eux était de repenser à la somme colossale que nous allions économiser sur notre prêt.  

    Je n'aime pas demander ce genre de choses mais j'aimerais vraiment que notre problème soit entendu par le siège de la Banque Populaire alors si vous pouviez partager cet article, ça serait une aide considérable pour nous. Merci d'avance à ceux qui le feront. 

    Et pour terminer sur une note positive, je tiens à remercier le courtier d'immoprêt qui a suivi notre dossier du début à la fin et qui a su faire bouger les choses, ainsi qu'à la personne du service réclamation, sans qui personne ne se serait aperçu que notre offre de prêt avait été égarée !


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