• Si il y a bien une phrase que j'entends souvent et qui m'agace à chaque fois concernant Big Brother c'est celle-là, parmi d'autres dans la même veine : 

    "Olala il est dur celui-là !"

    "Quelle tête brûlée !"

    "Il veut commander !"

    "C'est un tyran !"

    "J'en ai vu des comme ça et les parents n'en venaient plus à bout !"

    "Il faut le mater tout de suite, lui montrer qui c'est le chef !"

    "Il va finir par vous taper dessus à l'adolescence avec un tel caractère !"

    Des phrases qui sont bien entendue prononcées devant lui, ces personnes doivent sûrement être du genre à dire "Vas-y saute !" à quelqu'un qui menace de se jeter d'un pont.

    Ou alors sont-elles à ce point ignorantes des émotions des enfants pour s'apercevoir que tout ça ne fait que dévoiler un mal-être qui s'accentue de jour en jour ?

    Un mal-être qui le ronge de l'intérieur et qui fait fuser des pensées qu'il n'arrive pas à maîtriser dans sa tête de petit garçon de 5 ans. 

    Des pensées qui lui donne chaque jour mal à la tête, qui le rendent agressif car il ne sait pas les stopper et qu'elles le dépassent totalement, ne lui laissant aucun répit.

    Le fameux moteur de Ferrari dans une 2cv comme nous a expliqué le psy... 

    Je déteste entendre ces critiques et ce, pour différentes raisons, la première étant bien entendu qu'elles n'ont rien de constructif et qu'elles ne font que coller une étiquette de "sale gosse" sur mon fils. N'ayons pas peur des mots, c'est bien ce que les gens pensent en disant ça ou alors le fameux "enfant roi". Mais l'un comme l'autre n'est pas flatteur.

    Ça a aussi tendance à me jeter en pleine figure mon incapacité à gérer mon enfant car c'est bien ça qui est également sous-entendu. Le "dressage" de l'enfant, tel un lion auquel on apprend à sauter dans un cerceau enflammé. Et encore, je pense que ces personnes seraient plus tolérantes avec un animal...

    Mais un enfant ça ne se dresse pas, ça s'accompagne et oui, j'ai souvent du mal à l'accompagner je le reconnais. Parce que ce petit être n'est qu'un reflet de moi-même, un reflet que j'ai encore parfois du mal à voir et que je n'ai pas encore totalement appris à gérer chez moi, alors comment pourrais-je l'aider à gérer cette facette de sa personnalité ?

    Cette angoisse permanente d'être abandonné ou rejeté, cette peur qui le fait se rendre détestable auprès des gens qu'il aime tantôt par maladresse tantôt pour avoir l'impression de maîtriser les choses.

    Si je rejette les gens, ils ne pourront pas me rejeter...

    J'ai mis des années à me rendre compte de ce mécanisme en moi, des années durant lesquelles j'ai parfois été horriblement odieuse avec des personnes qui ne me voulaient aucun mal mais qui étaient là au mauvais moment, quand j'en voulais au monde entier d'avoir vécu dans la peur, le rejet, sous les ordres, les menaces, les angoisses, les mensonges et les coups.

    Alors je leur crachais ma haine au visage afin qu'elles me laissent avant d'avoir l'occasion de me rejeter par elles-mêmes.

    Cette angoisse que j'ai probablement transmise à chacun de mes fils puisque les trois ont énormément de mal avec la séparation, notamment quand c'est moi qui les dépose à l'école ou chez la nounou. Si c'est leur père, ils ne pleurent pas.

    Je me raccroche à la théorie de la figure d'attachement mais il n'y a pas que ça...

    Big Brother me met souvent face à un miroir, il me blesse par ses propos et ses confrontations, ses oppositions, ses colères. Mais il me blesse de différentes manières, en me ramenant à ce que j'ai vécu et qui n'est pas encore totalement guéri mais aussi à cette incapacité que j'ai eu à le protéger de tout ça, à cette énorme difficulté que j'ai à le comprendre et l'accompagner au moment où il a le plus besoin de moi, quand il fulmine.

    Il réveille en moi tout ce que j'aurais souhaité lui épargner mais que j'ai dans mes bagages. Je mets en place des outils pour l'aider mais mon esprit manque encore d'adaptabilité pour les utiliser au bon moment. J'y arrive parfois, et parfois non. Mais je progresse et il sait qu'il peut en discuter avec moi.

    Et toutes ces critiques c'est un peu la même chose que ce miroir que j'ai tant de mal à regarder. Elles sont insidieuses car sous couvert de critiquer Big Brother, c'est bien évidemment moi qu'on critique, mes méthodes, mes échecs et même mes réussites.

    Ça me donne l'image de frapper un homme à terre. J'ai des difficultés avec mon fils, non pas parce que c'est un enfant difficile, mais parce que c'est un enfant tout simplement, et avec un haut potentiel, qui plus est, et ces personnes bien pensantes me montrent à quel point je suis perdue et dépourvue face à lui.

    Je leur en veux sûrement aussi de prononcer parfois certains mots qui m'échappent moi-même en période de grosse colère, des mots sur lesquels je reviens toujours auprès de Big Brother en lui expliquant pourquoi ils m'ont échappés et en m'excusant, mais des mots qui restent malgré tout.

    Et au fond, je dois sûrement leur en vouloir de ne pas savoir non plus les retenir et d'abîmer l'estime de mon fils en les prononçant, comme moi je le fais. 

    Alors je me justifie souvent en leur répondant qu'il est suivi par un psy et qu'on ne l'abandonne pas à son triste sort, qu'on ne le "laisse pas faire".

    Mais pourquoi me justifier au juste ? Ça rassure qui au fond, ces personnes ou moi ?

    Et puis c'est un mensonge finalement parce que je ne l'emmène pas chez le psy car il "est difficile" mais parce qu'il est mal dans sa peau et cette nuance est importante.

    Un enfant qu'on dit difficile est un enfant qui va mal et non pas un futur délinquant ou une cause désespérée. 

    Il est dur celui-là !

    Crédit illustration

     


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  • Je prends enfin le temps de vous parler de l'anniversaire sur le thème de Star Wars que j'ai organisé pour les garçons et plus particulièrement de la décoration, car je suis sûre que ça peut en intéresser bon nombre d'entre vous.

    Vous vous doutez bien que sur ce thème on trouve facilement tout ce qui est classique du type assiettes en cartons, sachets pour les bonbons, nappe...

    Mais je ne voulais pas me contente de quelque chose de classique justement, j'aime bien faire les choses en grand et avoir des décorations qui sortent de l'ordinaire et surtout vraiment en rapport avec mon thème.

    J'aurais bien entendu pu les réaliser moi-même mais je manque cruellement de temps et je ne suis pas super douée pour ce genre de choses. Pour vous dire si je veux que quelque chose soit bien découpé, je demande à mon mari de le faire !!

    J'ai donc cherché sur le net ce que je ne trouvais pas ailleurs et j'ai trouvé mon bonheur sur un site qui spécialisé dans tout ce qui est utile pour organiser une fête digne de ce nom, La Récré c'est party, vous connaissez ?

    C'est là que j'ai trouvé les éléments qui feraient la différence et qui feraient briller les yeux de mes fils.

    Comme par exemple, cette décoration de porte (accompagnée de ces ballons) qui permet d'annoncer tout de suite la couleur aux invités (qui s'en doutaient déjà grâce aux cartons d'invitations ^^) et surtout de trouver la maison plus facilement pour ceux qui n'étaient encore jamais venus.

    J'adore aussi avoir les bougies assorties au thème et ça n'est pas toujours facile à trouver, d'autant plus que j'aime les conserver dans les boîtes à souvenirs des garçons et du coup ça explose rapidement le budget mais j'ai trouvé un compromis avec ces bougies qui sont assez classiques mais revêtues de petits décors Star Wars permettant d'en avoir suffisamment pour chaque boîte à souvenirs sans devoir vendre un rein !

    Ensuite j'ai aussi flashé sur cette guirlande que j'ai pu installer au dessus de la baie vitrée afin que les enfants comprennent qu'ils étaient invités à sortir (merci la météo !) tout en leur rappelant le but de leur venue à la maison.

    Mais LE produit que j'ai vraiment adoré trouvé sur ce site c'est la pinata Star Wars ! Qui était la cerise sur le gâteau !

    Happy Birthday to you my sons #LaRécréCestParty

    A tel point que Big Brother est allé lui faire sa fête tout seul dans son coin, mais ça c'est une autre histoire ! 

    C'est une pinata assez simple en carton, avec juste des ficelles à tirer mais l'avantage c'est que ça évite les coups de bâton qui peuvent vite dégénérer, j'ai 3 garçons à la maison je vous rappelle, donc je préfère miser sur la prudence.

    Voilà donc les gros coups de coeur que j'ai eu sur ce site et qui m'ont valu des "Merci énormément pour cette magnifique fête maman" de Big Brother et "La décoration est très zolie, z'adore" de Babycool et Babyglu

    Et si j'ai décidé de vous en parler c'est parce que comme vous le savez, j'adore partager mes coups de cœur, mais aussi parce que je trouve que c'est un vrai bon plan. Les prix sont plutôt intéressants pour la plupart, même si il faut prendre plusieurs articles pour rentabiliser les frais d'envoi, mais en choisissant toute sa déco dessus c'est vraiment intéressant et les enfants sont ravis, ce qui est non négligeable. 


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  • Quoi vous avez vraiment cru que j'allais vous chanter une berceuse ?! Non pas du tout, mais ce sont juste les premiers mots qui me sont venus en tête une fois la pression retombée.

    Mais de quelle pression parle-t-elle devez-vous vous demander ! Je vais donc commencer par le début, ça sera plus simple et plus clair pour tout le monde.

    Hier j'ai lu un post sur la page facebook de Plume et Picoti qui indiquait avoir été victime de critiques et de harcèlement à cause de son blog, ou plutôt à cause de certains sujets qu'elle avait pu évoquer.

    Je m'étais donc estimée heureuse et chanceuse de ne pas avoir eu ces mauvais tours, grande naïve que je suis !

    Aujourd'hui j'ai juste découvert le contraire, que moi aussi j'étais "victime" (quel horrible mot !) de ce genre de jalousies puériles et minables. Parce que qu'est-ce d'autre que de la jalousie ? Ou de la critique facile pour se sentir rassuré d'avoir une vie "meilleure" ?

    Alors au début j'ai bouilli, puis j'ai ri et maintenant j'ai juste cette berceuse qui tourne en boucle dans ma tête, sans même savoir si ce "Hush, little baby, don't say a word" s'adresse à moi ou à ces personnes. Peut-être aux deux qui sait ?

    Je n'ai pas vraiment de raison de m'abaisser à leur niveau et de les critiquer à mon tour, qu'est-ce que cela m'apporterait ? Un règlement de compte en ligne ? Où est l'intérêt ?

    Certains penseront que cet article y ressemble mais en fait pas du tout, j'ai juste envie de dire à toutes les personnes qui me critiquent de continuer si ça leur fait du bien ! Allez-y lâchez-vous, vous aurez quelques minutes de bonheur dans votre vie. Mais si vous pouviez juste faire en sorte que ça ne m'arrive pas aux oreilles, ça serait encore mieux, parce que vraiment, la discrétion est une qualité appréciable.

    Je savais bien qu'en m'exposant sur le net et sur les réseaux sociaux c'était tendre le bâton pour me faire battre à certaines personnes à la critique facile, mais est-ce une raison pour changer ?

    Non, car le blogging et les RS apportent également bien plus que ça, de réels échanges avec les lecteurs, de jolies rencontres virtuelles ou même IRL, un exutoire et un soutien tellement bénéfiques !

    On a souvent tendance à s'arrêter sur le négatif mais c'est quelque chose que j'essaie de limiter au maximum car c'est en ne retenant que le positif et surtout des détails qui peuvent paraître insignifiants, que l'on vit plus sereinement.

    La bienveillance c'est ça aussi et c'est dans cet optique que j'ai fait mon blog, pas pour plaire ou déplaire, pas pour me plaindre ni donner l'impression d'une vie parfaite, juste pour avoir des échanges rassurants et bienveillants et c'est ce que j'ai. 

    Alors merci à toutes les personnes qui me suivent depuis le début ou depuis plus récemment, à vous qui commentez régulièrement et qui m'apportez énormément chaque jour !

    Hush, little baby, don't say a word

    Illustration Myra & les couleurs

     


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  • Vous commencez à me connaître, donc vous savez que j'adore vous faire découvrir de nouvelles créatrices, surtout quand ça concerne ma démarche Zéro Déchet.

    Et aujourd'hui je vais vous parler d'une créatrice qui a parfaitement trouvé son nom car ses créations sont réellement douces et ce, à tous les sens du terme d'ailleurs ! C'est donc Doux comme du coton qui vient en plus d'ouvrir son site internet.

    Les tissus utilisés sont bio et d'ailleurs, elle nous explique ci-dessous ce qu'elle appelle le "greenwashing textile". Car les différents labels de tissus qui existent (oeko-tex pour le plus connu) ne signifient pas forcément tissu biologique !

    La créatrice de Doux comme du coton s'est donc penchée là dessus afin d'être la plus cohérente possible dans sa démarche Zéro Déchet et voici le tableau récapitulatif qu'elle a préparé afin que l'on puisse s'y retrouver.

    Doux comme du coton #ZéroDéchet

    Les tissus utilisés sont donc le plus écologique possible et les emballages qui servent pour les envois sont des matériaux recyclés, comme par exemple les emballages des tissus qu'elle commande pour ses créations.

    Personnellement j'ai testé différents produits et j'en suis ravie. Ils sont non seulement beaux à regarder (c'est important) car plein de couleurs et de vie mais ils sont surtout très pratiques !

    Les essuyettes de différentes tailles sont très pratiques pour nettoyer les petits accidents tel qu'un verre renversé pendant le repas. Elles sont donc à toujours avoir à portée de main.

    Doux comme du coton #ZéroDéchet

    Ensuite, et c'est mon gros coup de cœur, la panier à lingettes ou cotons à démaquiller est juste génial car il se transforme en petit sac de transport à l'aide d'un petit bouton.

    Doux comme du coton #ZéroDéchet

    Doux comme du coton #ZéroDéchet

    Ça évite donc d'avoir plusieurs produits comme un panier et une pochette pour les déplacements et c'est donc aussi un précieux gain de temps.

    Un autre produit que j'ai adoré c'est la pochette pour transporter les mouchoirs. Parce que j'avoue que depuis que je suis passée aux mouchoirs lavables, qui trônent dans un joli panier dans mon salon, j'oublie toujours d'en emmener avec moi.

    Mais ce problème est résolu grâce à la pochette toute fine en forme d'enveloppe refermable. On peut y glisser plusieurs mouchoirs et en cette période de l'année, c'est juste indispensable, surtout avec 3 garçons qui adorent s'essuyer sur leurs manches quand ils n'ont pas de mouchoirs à disposition...

    Doux comme du coton #ZéroDéchet

    Je pense que vous l'aurez compris, si je vous parle aujourd'hui de cette créatrice, c'est parce que pour moi, c'est typiquement le genre de créatrice qui donne envie de se lancer dans le zéro déchet, qui nous prouve qu'on peut allier cette démarche saine tout en ayant de jolis produits à disposition.

    Ça peut paraître superficiel mais, en toute honnêteté, les lingettes lavables toutes simples ou toutes ternes, les mouchoirs lavables de nos papis, ça ne me motive pas vraiment.

    Ce qui me booste dans cette démarche c'est de pouvoir découvrir des produits plein de vie, de gaieté et qui sont faits avec coeur et conviction.

    Et avec Doux comme du coton, vous avez tout ça à la fois !

    Et en plus comme elle est très sympathique et afin de fêter l'ouverture de son site et les 1000 likes sur sa page facebook, elle vous permet de gagner un kit Zéro Déchet composé

    • d'un panier transformable
    • d'un lot de 5 lingettes lavables
    • et d'un mouchoir (coloris au choix parmi les 3 de la photos)    

    Pour participer, rendez-vous sur la page facebook du blog !

     

     

     


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  • Avant même d'avoir des enfants, j'avais décidé que, dans la mesure du possible, je travaillerais à temps partiel jusqu'à leur entrée à l'école.

    C'était comme ça et pas autrement. Pourquoi ? Je ne sais pas trop en réalité. Est-ce parce que dans ma tête c'était la norme ou est-ce parce que c'est ce que j'ai moi-même connu en tant qu'enfant ? Je ne saurai pas dire, je me souviens que ma mère ne travaillait pas le mercredi mais nous étions tous bien plus grands.

    Ou est-ce parce que après on y perd trop financièrement et que j'ai cette affreuse angoisse de tout perdre et cette volonté de rester indépendante à tout prix ? Ou est-ce tout simplement parce que je ne sais pas faire autrement ?

    Cette réponse me semble la plus sensée en réalité car je ne sais pas ne pas travailler et je ne sais pas rester avec mes enfants.

    Enfin, si bien sûr je sais rester avec eux et j'adore passer des moments avec eux, trouver des activités ou des jeux qui leur plaisent.

    Mais je suis incapable de passer des journées entières avec eux sans m'énerver et c'est quelque chose qui me perturbe de plus en plus.

    J'ai l'impression d'être incompétente dans mon rôle de mère. J'ai 3 enfants que j'ai souhaités par dessus tout et pourtant j'ai si souvent tant de mal à les supporter ! Mais qu'est-ce qui cloche chez moi ?

    Je les aime, je veux leur bonheur, je veux passer de bons moments avec eux, mais ces derniers temps les jours passés ensemble sont vraiment très difficiles et ne se passent pas sans cris, que ça soit les leurs ou les miens d'ailleurs. 

    Et je sais pertinemment que les torts sont partagés, je suis probablement plus stressée que je ne le laisse paraître par ma reprise à temps plein.

    Ça me fait drôle, c'était une évidence et en même temps c'est arrivé tellement vite ! Les Twinnies me paraissent encore si petits, si perdus dans cette immense école. Et pourtant je ne souhaite pas rester à temps partiel.

    Alors je ne sais peut-être pas ce que je veux, je suis probablement perdue, ou alors je me laisse parasiter par ces diktats de la société sur la mère parfaite (encore et toujours elle !!). Celle qui sait tout gérer de front, celle qui fait passer ses enfants avant tout, celle que je ne suis pas...

    Ne vous méprenez pas, je ne suis pas carriériste, loin de là même, j'ai déjà prévenu Dad en Vrac que je n'évoluerai pas car il faut brosser et ça n'est pas pour moi ! 

    Et pour moi le travail n'est que subsidiaire. J'aime ce que je fais, encore plus depuis que j'ai changé de service, mais le plus important c'est ma famille et son bien-être. Le plus important c'est d'apporter le meilleur à mes enfants.

    Et pourtant, je suis incapable de leur apporter ma pleine présence. 

    Je veux qu'ils sachent que je suis là pour eux, je veux qu'ils sachent que je les aime et que chaque décision que je prends est dans leur intérêt. Je veux juste qu'ils sachent qu'ils sont ma raison de vivre et que rien ne me rend plus fière qu'eux.

    Je veux qu'ils sachent que quand je me "déconnecte" au travail, c'est à eux que je pense. Je me demande ce qu'ils font, si tout va bien, si ils sont en train de rire ou de pleurer, si ils s'amusent, si ils pensent à moi.

    Je veux qu'ils sachent que chaque fois que je regarde les photos d'eux sur mon bureau ou mon téléphone, je ne peux m'empêcher de sourire et de revoir le moment où elles ont été prises. 

    Mais je veux aussi qu'ils comprennent que j'ai besoin de travailler, que j'ai besoin de quitter la maison pour me sentir utile et pour exister dans un autre rôle que celui de la mère de famille.

    Ce rôle dans lequel j'ai tellement de mal à me cantonner...

    Je vais être honnête avec vous, avant d'avoir des enfants, je faisais partie de ces personnes qui critiquent les mamans au foyer. Et aujourd'hui j'en ai honte car je suis bien incapable d'en faire autant ! C'est tellement facile de critiquer ce qu'on ne connais pas.

    Je fuis et je souffle chaque jour en allant travailler et ces derniers temps, au travail, j'ai un mal fou à me concentrer car une fois que j'y suis arrivée, je ne cesse de penser à mes fils et à ce qui leur arrive.

    Quand ils étaient chez ma nounou, je n'avais aucun mal avec ça car si je souhaitais savoir ce qu'ils faisaient, si tout allait bien, il me suffisait de lui envoyer un message. Elle me devançait même souvent d'ailleurs !

    Aujourd'hui je n'ai plus ce lien avec eux et je pense que c'est surtout ça le plus dur. Cette incapacité à savoir en temps réel ce qu'ils font.

    Ils sont tous les 3 toujours collés à moi, au point que ça en est souvent étouffant, et pourtant quand ils s'éloignent je souffre de ce lien rompu.

    En fait, je crois que j'ai du mal à couper le cordon, à les voir grandir si vite, sans pouvoir arrêter ce temps qui défile si vite, sans avoir pu dire au revoir aux bébés qu'ils étaient hier encore...

    Cet article est sûrement très brouillon et pas forcément très cohérent mais il était nécessaire avant d'entamer mon premier mercredi de l'année !

    Maman ne sait pas

    Illustration Kopines

     

     


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