• Sur le site Trucs et Bricolage j'avais repéré un tutoriel pour créer une galaxie en bouteille.

    J'ai donc testé cette activité avec Big Brother en y apportant quelques modifications.

    Pour commencer il vous faut :

    - un bocal ou une bouteille en verre

    - des colorants alimentaires

    - du coton

    - des paillettes

    -de l'eau

    Certains ajoutent de la peinture fluorescente mais je n'en avais pas sous la main.

    La méthode est simple, il suffit de mettre du coton au fond du bocal, l'imbiber d'eau, ajouter du colorant et des paillettes.

    On peut colorer l'eau par avance afin que la coloration se fasse dès qu'on la verse sur le coton mais j'ai préféré mettre les gouttes de colorants une fois le coton imbibé, afin que Big Brother puisse voir la réaction du colorant quand il atteint l'eau.

    Galaxie dans un bocal DIY

    Il a ainsi du mélanger le coton (avec une baguette chinoise) pour qu'il se colore partout. 

    Et ensuite, on recommence en ajoutant une couche de coton et ainsi de suite jusqu'à remplir le bocal. 

    Galaxie dans un bocal DIY

    Le rendu est assez joli et Big Brother a tellement adoré cette activité qu'il a déjà promis au mari de la nounou de lui en faire un happy

    Galaxie dans un bocal DIY


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  • Quand j'ai appris que j'attendais des jumeaux, j'ai commencé à surfer sur des sites spécialisés, à suivre des pages facebook et à lire des forums de parents de jumeaux.

    Comme tous les futurs parents de jumeaux je pense, j'avais besoin d'être rassurée, de voir que les autres s'en sortaient, que je n'étais pas seule finalement.

    Peu de temps après la naissance des garçons, je suis tombée sur la page Tu sais que tu es parents de jumeaux quand et elle m'a fait un bien fou ! J'étais en plein rush, dépassée, déboussolée, j'avais l'impression de ne pas m'en sortir et surtout d'être à part, dans une bulle que personne ne pourrait jamais comprendre. Et puis j'ai lu les statuts postés par des parents de jumeaux et j'ai souri, j'ai été émue, mais surtout je me suis reconnue et je me suis enfin sentie comprise. Pourtant je ne participais pas à la page mais lire ces statuts que j'aurais pu moi-même poster me faisait un bien fou et me rassurait.

    Quelques semaines plus tard, j'ai été invitée dans le groupe Les Jumeaux et plus, puis dans celui plus spécifique à ma région Parents de Jumeaux et plus du 59 62. Je n'ai jamais été une adepte des groupes de ce genre. Etant assez timide et pudique, je ne participe pas réellement donc au départ j'avais accepté les invitations par pure politesse.

    Mais, en réalité, ces groupes m'ont permis de découvrir quelque chose d'exceptionnel et que j'appellerai La Communauté des Parents de Jumeaux.

    Dans ces groupes, à n'importe quelle heure et pour n'importe quoi, on trouve du soutien et des conseils. On partage des anecdotes, des photos, des étapes, des angoisses, des doutes et surtout, surtout, on se comprend !

    Ce n'est plus "J'imagine que ça doit être difficile" ou "Moi je ne pourrais pas". Mais c'est notre vraie vie avec de vrais expériences en tant que parents de jumeaux. Car qui mieux qu'un parent de jumeaux peut comprendre un autre parent de jumeaux ? C'est comme pour toute expérience, tant qu'on ne l'a pas vécue, on ne peut pas la comprendre pleinement.

    Dans ces groupes, j'ai aussi découvert qu'il y a des personnes exceptionnelles et altruistes. Comme cette maman plein de douceur et de bienveillance qui m'a énormément conseillé, comme tant d'autres, sur les RGO et les allergies aux PLV. 

    Ou ces mamans qui se battent pour nos droits par le biais des Associations Jumeaux et Plus comme Emmanuelle Guyot, vice présidente de l'Association Jumeaux et Plus de Charentes et administratrice de la Fédération Jumeaux et Plus chargée de la communication. Pour résumer c'est elle qui gère le site et la page Facebook.

    J'ai pu remarquer qu'elle n'hésite pas à apporter des réponses concrètes et de qualités sur les droits aux prestations familiales. Et je peux vous garantir qu'Emmanuelle est bien informée sur le sujet, car elle se renseigne directement à la source et n'hésite pas à entamer des actions quand les réformes lui semble injustes.

    Et puis il y a Véronique Lucas Raimond qui a fait revivre l'association Jumeaux et Plus du Pas-de-Calais qui a sa propre page Facebook (à noter que c'est la période des adhésions pour les personnes intéressées). Elle en assure la présidence avec amour et ça se ressent au travers de ses posts mais surtout de ceux des membres de l'association. Et je vous en parle en tant que personne neutre puisque je ne fais pas partie de cette association. 

    Mais je n'ai pu que constater toute la volonté, le temps et l'énergie qu'elle met au profit de l'association. Elle organise des sorties (dans des parcs d'attractions ou au marché de Noël par exemple), un arbre de Noël et si vous avez la chance de trouver des caddies avec double assise dans les Auchan de Noyelles-Godault, Arras et Calais, c'est grâce à elle !

    En dehors des groupes, dans la vie réelle, on croire aussi souvent des parents de jumeaux avec lesquels nous n'avons pas toujours besoin d'échanger. Un regard suffit. 

    Je me rappelle notamment de ce couple croisé devant un magasin. L'homme s'est approché en me saluant et en disant à sa femme que ça aurait bien s'ils avaient eu ce genre de poussette à l'époque. Puis il m'a regardée en disant "C'est bien les jumeaux". J'ai acquiescé et sa femme m'a dit "C'est bien mais c'est du boulot". C'est une phrase qui peut sembler banale mais dans la bouche d'une maman de jumeaux on comprend tout ce que ça implique. Et son regard en disait long. J'avais l'impression qu'elle me disait "C'est dur mais on s'en sort. Tu vas y arriver". C'est probablement stupide mais ça m'a fait du bien et 2 mois après j'y repense encore souvent. Son regard était vraiment emprunt de bienveillance. 

    Cette dame m'a marquée. Je ne la recroiserai probablement jamais et même si c'était le cas, je ne la reconnaîtrais sûrement pas (mon mari me dit toujours que je ne pourrai pas être videur car je ne suis pas physionomiste !) mais du fond du cœur je la remercie d'avoir croisé ma route. 

    Et je remercie également tous les parents de jumeaux que je connais, de près ou de loin, qui sont présents, directement ou non, mais qui m'apportent énormément chaque jour. 

    Je savais qu'avec des jumeaux j'ouvrirai les portes d'un monde nouveau mais je n'aurais jamais cru que le fameux lien des jumeaux s'étendait également aux parents de jumeaux

    La communauté des parents de jumeaux

    Illustration issue de Parents de Jumeaux, Notre Vie Croustillante des éditions Récréalire

     


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  • Ce week-end, activité peinture à la maison et nous en avons profité pour faire une petit expérience créative toute simple.

    Je garde endorment de matériel de récupération dans le but de préparer des activités et j'avais un œuf à moitié transparent.

    Vous pouvez bien entendu utiliser tout simplement une boule transparente comme on trouve dans tous les magasins ou n'importe quel autre support dans le même genre. 

    Nous avons donc déposé de la peinture de différentes couleurs dedans puis des paillettes et nous avons refermé l'œuf que nous avons secoué énergiquement.

    Les couleurs et les paillettes se sont mélangées avec différentes épaisseurs.

    Le séchage a été un peu long mais le résultat est très joli. 

    Peinture dans un support transparent DIY

     


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  • Ce matin en entendant mon mari crier sur Big Brother, j'ai eu une sorte de révélation. Nous sommes usés tous les deux, 15 mois de nuits hachées, ça commence à faire son effet et le burn out nous guette de plus en plus dangereusement, à moins qu'il ne se soit déjà insidieusement installé.

    Nous perdons rapidement patience, nos paroles nous échappent et dépassent notre pensée. Il est dur de garder une attitude positive quand on se lève pour la 5ième fois sans avoir pu dormir entre deux et qu'on sait qu'il faut ensuite enchaîner la journée de travail ou la journée tout court même.

    Mais ce matin, en l'entendant crier, je me suis demandée "De quoi se souviendront-ils quand ils seront grands ?" et j'ai eu peur, peur de tout gâcher, de tout rater, peur que la fatigue nous éloigne de tout l'amour, la bienveillance et la confiance que nous souhaitons leur apporter.

    J'ai peur que les cris effacent tous les bons moments, comme la mémoire a tendance à conserver les mauvais souvenirs et les mauvaises expériences.

    Je veux qu'ils se souviennent que nous étions là jour et nuits pour eux. Pas toujours 100%disponibles ou à l'écoute car le quotidien et la fatigue empiètent énormément sur notre disponibilité mais nous étions là, nous sommes là.

    Je veux qu'ils se souviennent des encouragements et de la fierté dont nous avons fait preuve à chaque étape, individuellement, sans les comparer, en respectant chacun leur évolution.

    Je veux qu'ils se souviennent des fous rires et des câlins. Des bonbons mangés sous la table, des moments de complicité à 2, à 3, à 4 ou à 5 !

    Je veux qu'ils se souviennent qu'ils peuvent tout nous dire, se confier à nous sans avoir peur d'être jugés ou punis. 

    Je veux qu'ils se souviennent des mots doux, des surnoms et des "je t'aime".

    Je veux qu'ils se souviennent que nous sommes une famille et que nous sommes unis et présents les uns pour les autres quoi qu'il en coûte.

    Je veux par dessus tout qu'ils se souviennent et qu'ils n'oublient JAMAIS qu'on a fait de notre mieux et qu'on les aime plus que tout l'univers, plus que tout au monde et plus que l'infini. 

    Je veux qu'ils se souviennent...


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  • Je me retrouve souvent face à des regards incrédules ou pleins de jugements lorsque je raconte les réactions de Babyglu. Des regards qui ne font que s'accentuer lorsque j'utilise le terme de BABI.

    Pour ceux qui ne connaissent pas ce sigle, un BABI est un bébé aux besoins intenses. 

    C'est donc un bébé qui a un besoin énorme de contact, d'être porté et rassuré. Il n'accepte pas les bras des inconnus et dort peu. 

    Il pleure également beaucoup car la frustration est encore plus difficile à accepter pour lui que pour un bébé aux besoins "classiques".  

    A contrario quand il est heureux il l'exprime également de manière très intense.

    En résumé, le terme clé est besoin. Un BABI est un bébé guidé en permanence par ses besoins et fortement stressé par ceux-ci.

    Là où je veux en venir c'est que ça n'est en rien un capricieux comme je l'entends si souvent. Non mon fils ne me mène pas à la baguette. 

    C'est un bébé qui est tellement dépassé, voire même dévoré, par sa colère qu'il n'entend rien de ce qu'on lui dit pour le rassurer, qu'il frappe et se débat quand les bras se veulent rassurants.

    Un bébé qui va se calmer quand on marche en le portant mais qui va se remettre à hurler si on ose s'asseoir un instant pour se reposer ou pire, le poser.

    Un bébé qui va rester paisiblement à jouer dans son parc et va se mettre à pleurer si sa maman entre dans son champ de vision sans s'en approcher. 

    Un bébé qui va se mettre à hurler soudainement sans qu'on sache réellement pour quoi (même si je sais pertinemment qu'il y a une raison) et qui peut s'arrêter d'hurler tout aussi soudainement.

    Un bébé qui se réveille plusieurs fois la nuit car il a besoin d'être rassuré, touché, caressé.

    Ce bébé, MON bébé, est épuisant et éprouvant. La fatigue aidant, il fait parfois ressortir le pire de moi-même ; un dragon hurleur qui ne supporte plus rien et l'effraie au lieu de le rassurer.

    Et pourtant, en dépit de la fatigue, de ces moments d'épuisement intense, de cette perte de patience, je refuse qu'on lui colle l'étiquette d'enfant colérique ou capricieux. Il a des besoins, souvent plus intenses que la moyenne, en quoi est-ce un caprice ?!

    Vous, adultes, comment réagissez-vous quand vos besoins ne sont pas assouvis ? Vous traite-t-on de capricieux, de colérique ou même de manipulateur pour autant ? Beaucoup d'adultes ont du mal à accepter la frustration (je parle de frustration face aux besoins réels et non aux envies), et vous voulez que mon bébé de bientôt 15 mois fasse des "efforts" ?! Qu'il prenne sur lui et qu'il se "fasse les poumons" ? Qu'il hurle, seul face à ses angoisses pendant que nous, adultes, nous épanchons auprès de nos proches quand nous nous sentons mal...

    Alors, à vous tous les bien pensants qui souhaitent m'apprendre à "éduquer" mon fils, je ne vous demande pas de le comprendre ni même de vous mettre à son niveau. Non, je vous demande simplement de le respecter car oui les B.A.B.I. ça existe et non, ça n'est pas un effet de mode.  Pensez ce que vous voulez mais par pitié gardez vos piteux conseils.

    Et je n'écris pas en tant que maman parfaite et irréprochable, loin de là. Je crie, je hurle même, je perds patience, je perds pieds, je rêve de dormir ne serait-ce qu'une nuit complète, je suis heureuse d'aller travailler pour souffler un peu, je cuisine rarement (quoi que ça, c'est en train de changer grâce au Cookéo ^^), ma maison est souvent dans un bordel incroyable. Je suis donc loin d'être parfaite mais tous mes défauts et moi-même vous demandons expressément de nous épargner vos conseils douteux. Et surtout, n'oubliez pas que ce n'est pas parce que vous ne connaissez pas quelque chose, qu'un terme vous est inconnu, que ça n'existe pas.

     

    Respectez le, c'est un B.A.B.I.


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