• Mercredi nous sommes allés revoir le psychologue pour Big Brother et depuis je suis un peu sonnée.

    En premier lieu, je tiens à préciser que je n'emmène pas mon fils chez le psy parce que c'est une mode ou parce que je lui invente des problèmes. Et encore moins parce que j'ai la prétention de croire qu'il est meilleur qu'un autre.

    La première fois que j'ai pris rdv c'était pour régler un problème de constipation chronique (c'est glamour pas vrai ?!). Big Brother se retenait en permanence au point de  se plier de douleur tellement il avait mal et une petite voix m'a conseillée de rencontrer un psychologue car c'est un problème assez courant chez les enfants précoces.

    "Précoce", ce mot que je n'aime pas du tout, le trouvant si prétentieux, et pourtant ce mot que j'ai si souvent entendu associé à Big Brother.  Je l'utilise moi-même rarement et uniquement depuis qu'il a été posé par un spécialiste. Et je ne l'aime toujours pas pour autant !

    C'est vrai, je trouve que ce mot est utilisé trop facilement, à tort et à travers, et souvent quand on compare des enfants entre eux, chose que je déteste.

    Un enfant n'est pas l'autre et le fait qu'un tel fasse quelque chose qu'un autre ne fait pas encore ne signifie pas qu'il est précoce, juste qu'ils n'apprennent pas les mêmes choses au même moment. 

    Concrètement, ce que je n'aime pas dans le terme "précoce" c'est qu'il est souvent utilisé au détriment d'autres enfants. Par exemple j'ai déjà entendu : "Regardez ce qu'il sait déjà faire, c'est pas comme lui..." en montrant un autre enfant d'un air un peu désespéré. 

    Évidemment tout le monde ne fait pas l'amalgame et je sais pertinemment qu'un enfant qui n'est pas qualifié de précoce n'est pas en retard pour autant mais j'ai parfois l'impression que certains l'oublient. Et ça induit une forme de concurrence que je n'aime pas du tout. 

    Mais revenons en à nos moutons, ou plutôt à Big Brother...

    L'année dernière le psychologue nous avait dit qu'il avait estimé l'âge d'apprentissage de Big Brother à 4 ans et demi, soit 2 ans d'avance à l'époque. Ce qui est déjà énorme pour un enfant si jeune et ça m'avait déjà quelque peu assommée à l'époque. D'autant plus que son âge émotionnel est, lui, assez proche de son âge réel.

    Je trouve ça assez effrayant. Mon tout petit est finalement confronté à des choses qui ne sont pas de son âge. Il apprend vite et facilement, il évolue à une vitesse exceptionnelle et c'est une grande fierté mais c'est aussi une terrible angoisse.

    Le psychologue et le pédiatre nous avaient prévenus, et nous nous en sommes vite aperçus également, l'école classique n'est pas adaptée aux "très bons" ni aux "très mauvais". 

    Le programme est prévu pour un élève lambda (ça n'a rien de péjoratif !) qui apprend au rythme de l'école et qui n'est ni en retard ni en avance.

    Évidemment je fais une généralité et je sais bien que certains instits s'adaptent à leurs élèves. Big Brother a d'ailleurs eu la chance d'avoir une institutrice comme ça. 

    Quand elle voyait qu'il refusait de faire quelque chose ou qu'il s'ennuyait pendant une activité de groupe, elle lui proposait autre chose quand elle le pouvait. Évidemment ce n'était pas toujours possible puisqu'elle avait des critères précis à évaluer. Mais elle s'est adaptée à lui autant que possible et elle a fini par parvenir à lui faire faire ce qu'il devait faire quand il le devait. 

    Et je la remercie infiniment pour ça car en début d'année, elle m'avait dit qu'elle craignait de le mettre en échec scolaire car elle ne savait pas comment le prendre. Alors elle s'est adaptée à lui.

    Mais combien d'instits accepteront de faire ça ? Et est-ce vraiment lui rendre service ? N'est-ce pas retarder le moment où il sera confronté à la réalité des choses, le manque d'adaptabilité de ce monde, et donc rendre les choses encore plus difficiles pour lui ?

    Mais encore une fois, je me suis éloignée de ce que je souhaitais tellement aborder. Mercredi, nous avons retrouvé le psychologue quelque peu assommé par son entretien avec Big Brother. La première chose qu'il nous a dite est d'ailleurs : "Je me suis trompé, il a bien plus d'avance."

    Et comment ne pas être perturbée par cette annonce quand un psychologue, spécialiste de l'enfance, qui exerce depuis des années, semble lui même sonné par sa rencontre avec Big Brother ?! 

    J'ai peur pour mon fils car je vois bien qu'il est déjà confronté à des choses qui ne sont pas de son âge.

    Par exemple, mercredi soir je lui ai expliqué que je devais rencontrer quelqu'un le lendemain qui pourrait m'aider à changer de travail et que ça me faisait peur car ça me tient à cœur et je serais vraiment déçue de ne pas avoir le poste. Et il m'a répondu "Mais tu sais Maman, il faut y aller quand même. Même si on a pas envie, même si on a peur, il faut aller au travail parce que sinon on aura pas assez de sous pour payer la maison."

    Évidemment il ne fait que répéter des choses que nous lui avons expliquées quand il nous reproche de travailler tout le temps. Mais il a su me le dire au moment opportun, ce qui prouve bien qu'il compris la chose. J'ai d'ailleurs eu les larmes aux yeux en l'entendant me parler ainsi.

    J'étais à la fois émue d'être encouragée par mon fils de 3 ans et demi et bouleversée qu'il soit déjà confronté à ce genre d'angoisses et cette triste réalité de la vie.

    Je ne sais plus trop si je dois continuer de lui expliquer les choses simplement ("Papa et Maman travaillent pour qu'on ait une belle maison et que vous ne manquiez de rien.") ou si je dois l'épargner d'avantage. Il comprend déjà tellement de choses !

    Évidemment ça ne l'empêche pas d'être un enfant épanoui et plein de vie. Il joue et rit en permanence, il boude, il court, il tient tête, il invente des histoires, il vole des bonbons, il apprend, il vit tout simplement !

    Mais je ne peux m'empêcher d'être troublée par son avance. Et je ne pense pas être la seule puisque le psychologue lui a dit qu'il était ravi de le connaître et nous a demandé de bien vouloir passer par lui si nous souhaitions faire passer des tests de QI à Big Brother d'ici quelques années. Bien que le concernant, je pense plus qu'il s'agit d'une certaine curiosité professionnelle. 

    Mon texte est un peu brouillon mais j'avais besoin de poser ces mots pour m'apaiser un peu.

    Son angoissante précocité


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  • Mes jumeaux n'ont que 5 minutes d'écart mais si je suis totalement honnête, je dois bien reconnaître que Babyglu a la position du petit dernier.

    Peut-être parce que sa naissance a été un peu plus compliquée que celle de Babycool, ou alors parce que c'est un bébé aux besoins intenses (B.A.B.I) ou juste parce qu'il mesure 1cm de moins que son frère et pèse 1 kg de moins et qu'il est arrivé 5 minutes après !

    Je ne sais pas vraiment. Toujours est-il que ça me fait culpabiliser (quoi encore ?!) par rapport à Babycool. C'est vrai, ça n'est pas juste vis à vis de lui, ils ont le même âge alors pourquoi cet effet "petit dernier" s'est-il installé ?

    Comme son surnom l'indique, Babycool est du genre cool et les choses ont tendance à rouler avec lui. Il a immédiatement fait ses nuits et on peut le poser dans son lit tranquillement pour le coucher. Il mange de tout et c'est toujours un plaisir de le voir se régaler. 

    Il a le sourire en permanence. C'est un bébé qui respire le bonheur, d'où son second surnom de "bébé bonheur". Les gens qui le croisent sont toujours sous son charme tellement il est heureux de vivre et le montre en permanence.

    Il aime jouer seul ou avec des frères mais il est très indépendant. Du haut de ses 21 mois il aime vivre sa vie et n'aime pas être contrarié dans ses activités. Alors on le laisse au maximum vaquer à ses occupations. 

    Avec Babyglu en revanche les choses sont un peu plus difficiles. 

    Il n'a fait que 2 nuits complètes depuis sa naissance. Je n'ai pas eu besoin de les compter, elles se sont facilement démarquées par la première nuit sous Gaviscon et une nuit de forte fièvre qui l'avait littéralement assommée.

    Il mange difficilement. Il adore le lait et les yaourts et pourrait s'en nourrir exclusivement. Imaginez donc la torture pour lui (comme pour moi !) quand on a du exclure les protéines de lait de vache pour vérifier si il n'était pas intolérant ou allergique. Je me cachais pour donner ses yaourts à Babycool, histoire de ne pas voir Babyglu se mettre à pleurer pour en avoir.

    Il a également beaucoup de mal avec les morceaux. Enfin tout est relatif. Il déteste les pots préparés avec des morceaux. Le mélange des textures ne doit pas lui plaire. Par contre si je lui prépare une assiette avec des coquillettes et des morceaux de jambon il va les manger. Enfin, "manger" est un bien grand mot, grignoter conviendrait mieux.

    Il a du mal à se séparer de moi. Si il ne me voit pas tout va bien mais dès que je passe dans son champ de vision, il fonce vers moi en demandant "Maman câlin" et ne me quitte plus ou alors, il fait des allers retours entre ses jouets et moi toutes les cinq minutes.

    Il est de nature angoissée. Il analyse tout autour de lui et ne se lance pas sans avoir bien étudié la situation. 

    Les consultations chez le médecin et le pédiatre sont une guerre à chaque fois. Il faut s'y mettre à plusieurs pour le bloquer le temps de l'auscultation des oreilles et de la gorge. Et il finit toujours dans mes bras, en larmes et à bout de souffle.

    Il est asthmatique et la plupart de ses maladies se terminent sous ventoline et flixotide, voire sous cortisone. 

    Est-ce à cause de tout ça que s'est créé l'effet "petit dernier" ? Ou est-ce parce qu'après lui il n'y en aura plus ?

    Je ne souhaite pas d'autres enfants, trois c'était mon maximum. Mais je dois bien reconnaître que la page est un peu plus difficile à tourner que prévu.

    Ça ne me sert plus à rien de garder les vêtements trop petits et pourtant je n'arrive pas à me séparer de certains. Donc j'essaie de les recycler comme je peux (tableaux, couverture...) ou de les donner quand j'en ai le courage.

    J'ai mis les coques et une des poussette double en vente et la mise en ligne a été difficile. C'est une étape, un tournant,et la concrétisation de la fin des bébés pour moi.

    Alors j'imagine que ça doit accentuer cet effet "petit dernier".

    Ce petit dernier, ce petit bébé si fragile et si câlin qui un jour s'éloignera de moi, sans personne pour le remplacer. Celui que j'appelle si souvent "ma sangsue" tout en sachant pertinemment que le jour où il me lâchera ça me manquera ! 

    Mais je tiens à préciser qu'il n'est pas mon chouchou pour autant. J'aime mes fils autant l'un que l'autre et chacun à sa manière, chacun selon son caractère et surtout chacun aussi fort que les autres.

    Je n'ai pas de chouchou. Juste un aîné, un cadet et un petit dernier...

    Le petit dernier


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  • "Je n'aime pas les filles"

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    "Je n'aime pas les filles."

    C'est un peu cru comme phrase n'est-ce pas ? Et c'est pourtant ce que je finis parfois par répondre aux personnes qui s'immiscent un peu trop dans ma vie et qui me parle de manière déplacée.

    J'ai trois garçons, imaginez donc tout ce que j'ai pu entendre. 

    "Ça arrive."

    dit sur un ton qui ressemble à celui qu'on a quand on adresse ses condoléances à quelqu'un ! 

    "Vous n'êtes pas trop malheureuse de n'avoir QUE des garçons ?"

    Comment peut-on poser une telle question ? Évidemment que je ne suis pas malheureuse, j'ai trois enfants en bonne santé, trois garçons qui s'entendent bien et qui se bagarrent aussi mais trois garçons plein de vie et tout simplement trois enfants, MES enfants.

    "Il va falloir tenter la fille maintenant !" 

    Vraiment "il faut" ? Vous êtes sûrs ? Qui a dit qu'il fallait impérativement avoir des enfants des deux sexes pour être heureux ? Ou est-ce une norme ? Quelle norme ? Celle imposée par ce qu'on appelle "le choix du roi" ? 

    Au passage, je tiens à vous rappeler que le choix du roi ce n'est pas d'avoir deux enfants de sexe différent mais un garçon puis une fille, dans cet ordre uniquement. 

    Mais je m'égare. Non rien ne m'oblige à tenter la fille à part vos stupides à prioris. 

    Et les à prioris je les connais, pensez donc, en ayant trois enfants avec peu de différence d'âge dont des jumeaux et que des garçons ! La totale !!!

    Alors parfois, je finis par avoir cette réponse aussi stupide que les paroles qu'on m'adresse :

    "Je n'aime pas les filles. Je n'en voulais pas."

    Évidemment ce n'est pas tout à fait vrai. Je n'ai rien contre les filles et j'aurais adoré acheter de jolies robes girly et des poupées Disney ! Mais pour autant, ça ne m'a jamais manqué et je n'ai jamais, ne serait-ce qu'une seconde, été déçue en apprenant le sexe de mes enfants.

    A un détail près, quand j'étais enceinte des jumeaux, j'avoue que j'aurais souhaité un garçon et une fille mais juste parce que j'avais peur de les confondre ! C'était l'aspect pratique finalement. 

    Mais je ne suis pas malheureuse de n'avoir que des garçons, loin de là.

    Moi qui ne trouvait aucun intérêt à me balader dans les rayons dédiés aux garçons dans les magasins de jouets, je m'éclate désormais à acheter des voitures, des soldats, des légos, des circuits, des caisses à outils, des jeux de construction et bien plus encore.

    Et pour ceux qui pensent encore que les rayons vêtements sont moins fournis chez les garçons, détrompez-vous, il y a un choix immense. Un peu trop d'ailleurs selon ma carte bleue...

    Leurs armoires regorgent de polos colorés, de t-shirts aux licences qu'ils adorent, de bermudas bien habillés et de chemises de mini beaux-gosses. Et le choix est tellement vaste que je peux même assortir leurs tenues dans les habiller pareil ! Si si, c'est possible !

    Alors par pitié, cessez d'être déçus pour moi et pour toutes ces familles qui n'ont QUE des enfants du même sexe. 

    Nous ne sommes pas malheureux ! Et quand bien même nous le serions, ne remuez donc pas le couteau dans la plaie ou laissez-nous aborder nous-même le sujet. Ne pensez-vous pas que vos paroles intrusives peuvent être blessantes ? Et ce quelque soit notre ressenti. 

    Et rappelez vous bien, votre vie n'est pas la notre, vos envies ne sont pas les notres et vos désirs font désordre en dehors de chez vous. 

    A bon entendeur... 


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  • Ces derniers temps j'ai constamment l'impression d'être un arbitre.

    Les garçons grandissent et se chamaillent pour tout et pour rien : un jouet, un crayon, un coup donné par accident, une gourde, un biberon et j'en passe ! Bref tout est prétexte à la guerre ! Tout est une bonne excuse (selon eux !!) pour se pousser, se frapper, crier, s'indigner...

    Donc allez les Bleus et vive l'arnica !

    Mais c'est franchement fatiguant pour les spectateurs autour, Dad en Vrac et moi en particulier.

    J'interviens souvent tel un arbitre de boxe, les bras écartés pour maintenir chaque partie dans son coin, sans risque qu'ils ne se frappent à nouveau. 

    Parce que quand ça commence, les coups s'enchaînent. Un exemple récent ; Babyglu veut prendre un jouet à Big Brother qui lui arrache des mains. Frustré et en colère, Babyglu frappe Big Brother. Voyant ça, Babycool se joint à la fête et je me retrouve au milieu des trois à esquiver les coups et à calmer tout ce petit monde.

    Et quoi qu'il se passe, il y a toujours plus de perdants que de gagnants, des tensions qui s'accumulent et une ambiance pas toujours au top. Car qu'elle qu'en soit l'issue, quelqu'un se sent toujours rejeté...

    Evidemment, tout est vite oublié à chaque moment de complicité, mais ça reste néanmoins éreintant au quotidien !

    Match nul


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  • Ce mois ci le thème du Rdv #TeamMultiples est la jalousie entre jumeaux.

    Au départ je ne savais pas vraiment quoi écrire sur ce thème bien spécifique. En effet il y a des rivalités et de la jalousie entre mes fils mais entre les 3 et je ne voyais pas ça comme spécifique à la relation gémellaire.

    Et puis hier, je tenais Babyglu dans mes bras et Babycool est venu me faire un câlin. Il a été accueilli par un "Non !" catégorique et une petite main qui l'a repoussé.

    Tiens donc n'avais-je donc jamais rien vu jusqu'à présent ? J'ai toujours considéré mes fils comme des frères et non  jumeaux donc je ne m'étais pas particulièrement attardée sur une potentielle jalousie entre mes deux derniers.

    Dès leur naissance, je les ai toujours considéré comme 2 êtres à part entière avec chacun sa propre évolution et je ne les ai jamais comparés. Enfin, inconsciemment c'est arrivé bien sûr mais jamais devant eux et j'ai toujours cherché à faire la balance : Babycool est plutôt axé sur la parole alors que Babyglu est plus axé vers la motricité. Il n'y en a pas un plus fort ou plus intelligent que l'autre, juste avec des talents distincts.

    Petits, j'ai longtemps eu le sentiment qu'ils se laissaient pleurer mutuellement. Quand l'un s'arrêtait, l'autre prenait le relais, comme si c'était son tour. C'était assez impressionnant à voir d'ailleurs, et aussi éprouvant à vivre vu que les cris duraient 2 fois plus longtemps !

    Mais en grandissant ils ont commencé à vouloir les mêmes choses en même temps ou au contraire chacun leur tour. 

    Un exemple très simple et parlant, dès le début de la diversification j'ai  pris l'habitude de leur donner à manger en même temps, en alternant les cuillères, afin de ne pas en privilégier un plutôt qu'un autre. Mais au bout de quelques mois, Babycool a commencé à refuser de manger si il n'était pas seul. Il attendait que son frère ait fini pour que je me consacre pleinement à lui. 

    J'ai donc changé mes habitudes et leur ai donné à manger chacun leur tour jusqu'à ce qu'ils veuillent manger seuls... 

    Quand Babycool a demandé la cuillère pour manger par ses propres moyens, je l'ai laissé faire tout en donnant à manger à son frère. Babyglu a observé quelques jours puis a refusé de manger si il ne tenait pas lui même la cuillère !

    Des exemples comme ça pour les repas j'en ai des tonnes ! Si j'ouvre un yaourt pour l'un alors que l'autre n'a pas fini son plat, il refuse de le terminer pour avoir aussi un yaourt. Si je donne une gourde de crème dessert à l'un et une gourde de compote à l'autre, l'un des 2 refusera de manger la sienne sous prétexte que ça n'est pas la même que son frère.

    Il y a bien sûr tout un tas d'exemples dans la vie de tous les jours. Je mets les chaussures à l'un, l'autre me ramène ses chaussures. L'un s'amuse avec une voiture, elle plaît à son frère qui essaie donc de lui prendre et ça se termine en bagarre et / ou en pleurs. Et bien sûr ça se décline avec toutes sortes de jouets et de situations !

    Mais je n'arrive pas à voir cela comme de la jalousie même quand ils se chamaillent pour me faire un câlin.

    Je pense toujours aux fameux neurones miroirs et du coup je vois plutôt ça comme une volonté d'apprendre et de faire comme l'autre. Alors oui c'est peut-être une part de la définition de la jalousie mais c'est aussi indispensable à leur apprentissage.

    Les jumeaux ont la chance d'avoir un "modèle" de leur âge mais avec un développement différent (oui oui les jumeaux n'apprennent pas forcément les mêmes choses en même temps et n'ont pas non plus toujours les mêmes intérêts !). Ils sont donc tout bonnement boostés par l'apprentissage de l'autre. Ils veulent faire comme lui par curiosité, pour s'enrichir et j'avoue que je trouve ça particulièrement intéressant à observer. 

    Évidemment je suis moins objective quand la maison raisonne de cris et de pleurs ! Mais quand j'arrive à prendre suffisamment de recul je ne vois là aucune jalousie mais un enrichissement permanent.

    Après bien sûr qu'il y a des jalousies mais pour moi elles ne sont pas spécifique au couple gémellaire mais à la fratrie. Et quand j'y mets de la bonne volonté je n'y vois qu'un besoin de réassurance et de réconfort pour que chacun n'oublie jamais qu'il a toujours sa place dans le cœur de Papa et Maman.

     Je t'aime moi non plus, je t'aide moi aussi #RDVTeamMultiples

    Sur le même thème, vous pouvez retrouver les articles de la #TeamMultiples :

    Maman Double Mixte / Twins And Us / Chouquettes And Co

    Sweetdaddy / Poulpettes A Paillettes / Jumeaux&co

     Twinny Mummy and Cie / La Cocotte A Pois

     


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