• La PMI, amie ou ennemie ?

    Illustration Sophie Anfray

    Il y a quelques mois, la peur, les doutes et la fatigue ont pris le dessus. J'avais peur de reproduire, de me laisser emporter par cette violence subie et ancrée en moi et qu'elle devienne incontrôlable à cause de la fatigue.

    Je n'avais alors (et n'ai toujours pas d'ailleurs !) passé aucune nuit complète depuis la naissance des jumeaux, aucun moment de répit ni de repos, une vie sociale quasiment inexistante et je me sentais piégée dans mon rôle de mère. Concrètement, j'avais surtout peur de blesser mes enfants que sa soit physiquement ou moralement. Peur de perdre le contrôle et de devenir ce parent violent que j'ai tant connu.

    Mais j'ai beaucoup de mal à lâcher prise, je ne sais pas déléguer et j'ai un mal fou à reconnaître que demander de l'aide ne fait pas de moi une mauvaise mère.

    En désespoir de cause, j'ai tout de même contacté la PMI pour rencontrer une psychologue et essayer d'extraire toutes ces violences passées qui refont surface et toutes ces craintes qui me hantent.

    Mais la contrepartie de passer par la PMI (en lien avec le CMPP) c'est qu'ils veulent rencontrer les enfants pour m'aider, me soutenir et les voir dans leur environnement. J'ai longtemps refusé ces visites car je voyais ça comme une intrusion et j'avais peur qu'ils me cataloguent de mauvaise mère ou d'incapable et qu'ils me retirent mes enfants.

    Je vous rassure, je ne bats pas mes enfants et je n'ai rien à cacher ! Je crie (malheureusement), je perds patience, je pleure mais je ne reproduis pas, j'ai juste peur que ça soit inné et qu'un jour ou l'autre ça prenne le dessus sur les principes d'éducation positive que j'essaie de mettre en place.

    J'ai donc fini par accepter afin de ne pas perdre mon suivi. Les puéricultrices étaient deux. Une jeune assez sympathique et à l'écoute et une autre, proche de la retraite et du genre bourrue.

    Elle m'a demandé si Big Brother faisait des caprices dans les magasins et je lui ai expliqué que c'était très rare puisqu'on lui avait créé une liste sur laquelle nous notons les jouets qui lui plaisent. Il a donc rapidement compris qu'il ne peut pas tout avoir tout de suite mais nous demande de le noter sur sa liste, ce qui évite les crises. Chose dont je suis pour une fois assez fière. Mais elle ne l'entendait pas de cette oreille et m'a dit que ça la dérangeait que mon fils ne connaisse pas la frustration !

    Cela faisait 5 minutes que nous étions en RDV et elle remettait déjà en cause quelque chose qui est pour moi une réussite ! Qui plus est, je peux vous assurer qu'il connaît la frustration et sait parfaitement nous le montrer !!!

    Ensuite, elle est passée aux twinny babies et a décrété que Babyglu, qui ne se déplaçait pas encore (alors que Babycool rampait déjà) n'était pas à l'aise avec son corps et était en retard. Il avait 9 mois, savait se mettre en position de 4 pattes mais c'est un bébé qui a besoin de se rassurer avant de se lancer. Et puis chaque enfant va à son rythme non ? D'ailleurs, une semaine plus tard il démarrait le 4 pattes, se levait dans la foulée et commençait ses premiers pas en se tenant aux meubles ! Pour un bébé pas à l'aise avec son corps c'est plutôt pas mal non ?

    J'ai donc refusé les rencontres suivantes. Mais sur l'insistance de ma psy, j'ai accepté une autre rencontre avec une autre puéricultrice. J'étais donc de bonne volonté et je me disais que ça serait différent.

    Effectivement cette autre puéricultrice était plus sympathique. Mais elle a tout de même fini par remettre en cause mon organisation. "Vous devriez leur donner à manger chacun leur tour et non en même temps. Vous en mettez un dans sa chaise et l'autre dans le parc." Bien sûr, je vais laisser pleurer un de mes fils affamé face à son frère en train de manger ! Elle estimait que ça n'est pas bien pour moi de donner à manger aux deux en même temps mais pour moi c'est juste normal et c'est comme ça que je fais depuis le départ et surtout ça roule pour tout le monde !

    "Babyglu doit comprendre que la nuit c'est fait pour dormir et non pour manger." Effectivement Babyglu se réveille toujours plusieurs fois la nuit et souvent c'est un biberon de lait qui le calme. Mais je sais surtout qu'il ne se réveille pas pour manger mais pour être rassuré. C'est un angoissé et il en a besoin. Je ne vais pas aller à l'encontre de ses besoins car une spécialiste qui l'a vu 30 minutes et ne sait rien de lui m'a dit de le faire ! Elle a d'ailleurs répété plusieurs fois que c'était juste des caprices. Le mot que je déteste le plus quand on parle d'un bébé !

    D'ailleurs pour elle, Babycool qui refusait de manger sa compote, c'était aussi un caprice. Il n'a pas le droit de ne pas avoir faim tout simplement ?!
    Les bébés n'ont pas 36 façons de s'exprimer. Ils ne peuvent pas dire ce qui ne va pas mais peuvent nous le faire comprendre et ce moyen est bien souvent les pleurs ou un changement d'attitude. Mais ça n'est en rien un caprice. Un bébé n'est pas manipulateur comme certains le pensent. J'avais envie de lui parler de l'exercice d'Isabelle Filliozat. Elle explique que tant qu'un enfant n'est pas capable de dire qu'il met le triangle dans la forme du triangle par exemple, c'est qu'il n'a pas la capacité de faire des caprices.

    Est ensuite venu le sujet de la tétine. Babycool et Babyglu sont deux tututes addicts mais ce sont aussi deux bébés avec des reflux et le fait de téter les apaise. Mais selon elle, la tétine provoque un retard de langage et je ne devrais pas leur laisser attacher en permanence. Mais encore une fois, elle ne passe pas ses journées avec eux et ne sait donc pas que si ils ne veulent pas de leur tétine ils ne la prennent pas ! Et que ça ne les a pas empêché de prononcer leurs premiers mots depuis plusieurs mois déjà. Elle ne sait pas non plus que nous avons toujours repris Big Brother quand il parlait avec son biberon dans la bouche afin qu'il n'ait pas de défaut de prononciation.

    Bref, ce roman pour dire que, ces puéricultrices de la PMI étaient sensées m'aider mais leurs remises en causes m'ont juste fait douter d'avantage de mes capacités de maman ! 
    J'y repense sans cesse depuis leur dernière visite et je me remets de nouveau en question. Je ne dis pas qu'elles ont tort sur tout bien évidement mais je pense qu'il y a un fossé énorme entre la théorie et la pratique et que chaque enfant est unique. On ne peut donc pas appliquer des généralités comme ça sans les connaître !

    J'ai toujours fait en sorte de m'adapter à chacun de mes fils car ils ont chacun leur caractère avec leurs propres besoins. Mais si je les écoute je dois simplement suivre des généralités édictées par je ne sais qui et qui ne correspondent aucunement à mes principes. Je ne suis pas d'accord et pourtant elles m'ont mis le doute ! Est-ce que finalement je fais bien ? Est-ce que mes enfants parleront "à temps" ? Est-ce que je dois revoir toute mon organisation qui roule plutôt bien ? 
    Non, bien sûr que non, et je le sais au fond de moi mais le doute est là. Elles représentent le savoir en matière d'enfants et je pense que comme toutes ces marques qui donnent des conseils ou des méthodes d'éducation en les présentant comme idéales, elles peuvent influencer les parents vers une voie qu'ils ne souhaitaient pas prendre à l'origine, ou comme pour moi leur donner des doutes.

    Je n'ai rien contre la PMI mais je dis juste que leurs méthodes ne me correspondent pas et ne peuvent pas correspondre à tous les parents. Et il faut savoir se détacher de leurs propos et de leurs solutions si ça n'est pas ce que l'on souhaite pour nos enfants. 
    Nous sommes les seuls à les connaître réellement.


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  • Dans mon premier article sur ce thème, que vous pouvez retrouver ici, je me suis surtout attardée sur les points en rapport avec mes fils. Mais le fait de devenir maman m'a aussi fait apprendre des choses sur moi-même. Des choses que j'ai souvent du mal à appliquer, des choses parfois surprenantes sur la blogosphère, mais des choses que je sais tout de même.

    J'ai appris qu'avant d'être une maman, je suis une femme, un être humain normal, avec ses forces et ses faiblesses, surtout ses faiblesses d'ailleurs ou plutôt ses limites, c'est plus positif.

    J'ai appris que les enfants ça rend humble et ça offre une remise en question perpétuelle. Je ne pense pas avoir été prétentieuse avant et j'étais déjà adepte de la remise en question mais ça s'est accentué de manière surprenante. Les enfants évoluent, il faut évoluer avec eux.

    J'ai appris que j'ai le droit de craquer, de vouloir aussi du temps pour soi, pour son couple et que ça ne veut pas dire que je suis une mauvaise mère. C'est même salvateur et j'en ai grandement besoin en ce moment.

    J'ai appris que quand je vais bien, mes enfants vont bien, et qu'à contrario, si je suis énervée, ils le sont aussi. Les enfants sont des éponges et ils absorbent aussi bien le positif que le négatif.

    J'ai appris que je dois sortir de ce rôle de femme parfaite et infaillible qui mène tout de front sans jamais montrer le moindre signe de faiblesse. Ce rôle dans lequel je me suis moi même cantonnée. C'est difficile mais j'y travaille encore et encore.

    J'ai appris que la blogosphère est un bon reflet de la société actuelle. On y trouve des personnes qui nous parlent uniquement par profit et d'autres qui prennent le temps de nous adresser un mot gentil, des encouragements et du soutien au moment où on en a le plus besoin.

    J'ai tout simplement appris que je ne suis pas seule et que je peux compter sur certaines personnes sans même avoir besoin de m'adresser à elles. Je pense qu'elles se reconnaîtront. 

    J'ai appris qu'être maman est une expérience inédite, éprouvante et ambivalente. A la fois merveilleuse et par moments si dure.

    J'ai appris que le manque de sommeil est une terrible torture. On ne s'y fait jamais. Même moi qui ne suis pas une grosse dormeuse, je ne parviens pas à récupérer tout le retard accumulé. Et c'est assez difficile pour les nerfs. 

    J'ai appris à être plus tolérante avec les autres parents. On fait tous de notre mieux et il faut se soutenir les uns les autres. 

    J'ai appris que les jumeaux sont un cadeau mais aussi une épreuve et que la magie de leur duo permet de compenser les complications d'avoir deux bébés à gérer (en plus d'un Big Brother pas si grand que ça !).

    Et j'ai surtout appris que "Tant qu'on continue d'essayer, ça n'est pas un échec". 

    Maman en apprentissage #2

     


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  • Je suis à bout. De nerf, de patience, de force... Je pleure quand mon médecin me demande si ça va, comme si j'étais incapable de lui mentir alors que je réponds toujours poliment "oui" devant toute autre personne. 

    Et quand je commence à pleurer, j'ai l'impression que les larmes appellent les larmes et que je ne m'arrêterai jamais. Les larmes sont d'habitude apaisantes mais là non. Elles sont juste intarissables.

    Je n'ai dormi que quelques heures cette nuit, et pas plus d'1h30 d'affilé. Babyglu est perturbé par ma reprise du travail et hurle quasiment toute la nuit depuis quelques jours. Je le berce, lui redonne un biberon, l'installe à côté de moi, change sa couche, lui remet sa tétine... Il se calme à peine quelques instants et recommence. A tel point qu'il a réveillé ses deux frères.

    Big Brother est d'ailleurs également fort perturbé par cette première rentrée et peine à s'endormir. Il se réveille plusieurs fois la nuit, me demande où j'ai passé ma journée.

    Seul Babycool l'imperturbable, le bébé qui s'adapte à tout, n'a pas changé.

    Et moi je ne sais pas. Je les observe, je m'occupe d'eux, des démarches pour la maison et la prochaine, des cartons pour le déménagement, je travaille. Mais j'ai cette drôle d'impression de n'être que spectatrice de ma vie, de tout voir, tout faire, mais sans aucune réflexion, tel un robot. Je marche à l'instinct, au radar, sans trop savoir comment je tiens.

    D'ailleurs est-ce que je tiens vraiment ? Ma patience diminue, voire disparaît. Je pleure pour un rien, je rêve de passer une semaine totalement seule et déconnectée de tout.

    Je n'arrive plus à écouter réellement les futilités des autres, ni leurs problèmes. Je suis là sans être là. Mon esprit semble s'être finalement déconnecté sauf que je dois continuer à tout gérer parce qu'au final, je suis toujours là moi. Enfin, la partie physique est toujours là.

    Au fond, je ne suis plus moi. Mon optimisme à disparu avec ma capacité à trouver un avantage à chaque situation. J'ai la tête sous l'eau et je culpabilise. Quelle mère peut se laisser sombrer ainsi avec 3 enfants de 11 mois et 35 mois ?

    J'ai beau savoir que le burn-out existe mais c'est chez les autres, pas chez moi. Moi je suis juste une mère épuisée qui n'a pas fait de vraie nuit complète depuis 35 mois. Mes "nuits complètes" se résument à un ou deux réveils dans la nuit et c'est déjà une victoire, une chance.

    Le manque de sommeil, le pire ennemi des parents, une torture. Et pourtant, je ne suis pas une grosse dormeuse donc ça n'est pas grave. C'est ce que je dis mais mon corps semble penser différemment. Mon dos me fait souffrir, ma tête va exploser, les acouphènes me rendent folle.

    Mais ce n'est pas ça le burn-out. C'est pire et je ne peux pas m'auto-proclamer en burn-out, je ne suis pas médecin.

    Je ne me reconnais pas mais ça vient de moi. J'ai peut-être tout simplement changé. Mais si c'est le cas, je n'aime pas cette personne et je l'aime de moins en moins.

    Je cherche un appui mais quand je regarde autour de moi il n'y a personne. Les ruptures familiales ça isole et ça empêche de s'attacher aux autres. Pourquoi prendre le risque de s'attacher si c'est pour être déçue, abandonnée de nouveau ?

    Et de toute façon, je suis incapable de déléguer. C'est probablement lié d'ailleurs. Au moins, je sais comment sont faites les choses quand c'est moi qui les gère.

    Mais au fond de moi, je souhaite tellement entendre d'une personne que ce que je fais c'est bien, que je gère justement, que je m'en sors. Et non pas que je ne travaille pas assez, que ses journées sont plus épuisantes que les miennes, que je suis "la mère parfaite" et que "j'ai tous les droits" à cause de mon vécu, sur un ton tellement ironique et dédaigneux que j'ai juste envie de tout plaquer, d'abandonner, de lâcher prise.

    Me noyer pour de bon et ne plus souffrir, ne plus culpabiliser de ne pas être la mère que je souhaiterais.

    Mais je ne peux pas, je ne peux pas abandonner mes enfants. Ils ont besoin de moi, probablement dans un meilleur état mais ça n'est pas possible pour le moment. Je n'y arrive pas, je n'y arrive plus.

    Je m'excuse par avance pour ce pavé mais j'en avais besoin. Ça ne changera probablement rien mais ça m'a soulagée quelques instants. 

    Burn Out or Not Burn Out ?

     

     


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  • Run baby, run

    Je cours, je vole, sans arrêt je cours.

    Mon corps ne suit plus, mon esprit non plus et pourtant rien ne m'arrête dans cette course folle.

    Les jours sont trop courts, il faut y caser le maximum de choses. Si je ne le fais pas, qui le fera ?

    Je suis essoufflée, énervée (comme ce mot me paraît différent vu comme ça !) et en même temps habituée, donc pourquoi changer ?

    Et si je ne cours pas qui le fera ? Qui pensera pour 5 ? Voire pour 4, car mes besoins sont désordres dans ces journées millimétrées.

     Je ne peux pas faillir, surtout en ce moment. Paperasses, travaux, trio, cartons, médecin, école, activités (maison heureusement !). Le quotidien en somme ! Ce que chacun vit et ce que moi je cours.

    Je ne fais plus rien sans penser à la prochaine chose à faire, et à la suivante, et la suivante...

    J'anticipe tellement que je ne vis plus dans le présent, je ne sais plus.

    Prise au piège dans cette spirale infernale...

    Je suis partout et à la fois nulle part, tellement éparpillée en espérant désespérément que le temps s'arrête, au moins le temps de tout remettre à niveau.

    Repartir à zéro...

    Je flotte, je coule, je me noie et pourtant je suis toujours là à courir encore et encore, et encore...

    D'ailleurs j'y retourne, je dois courir pour ne pas rater mon train ! Le travail m'attend !


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  • Lettre ouverte à toi, l'inconnu

    Cher inconnu,

    Cela fait des mois que je bouillonne à chaque fois que l'on se rencontre. Des mois que je meurs d'envie de t'adresser ces quelques mots chaque fois que tu te permets de t'immiscer dans ma vie. Des mois que je souris poliment face à tes remarques déplacées ou que je fais semblant de ne pas t'entendre pour éviter d'être agressive et impolie.

    Ne t'es-tu jamais demandé comment tu te sentirais si à chaque sortie tu entendais inlassablement les mêmes remarques ? Si je venais fouiner dans ton caddie pour voir ce que tu manges ou si je jaugeais tes enfants comme tu jauges les miens ? Si je te demandais si ta fille est une vraie blonde ou si ta femme s'est fait refaire les seins ?

    Cela te paraît inconvenant n'est-ce pas ? Et pourtant, à chaque fois que je sors en famille tu as ce comportement ! Alors je vais te dire une bonne chose, non le fait d'avoir des jumeaux ne fait pas tomber ma famille dans le domaine public ! Et non cela ne t'autorise en aucun cas à te pencher au dessus de ma poussette double avec ton hygiène douteuse et à ameuter tes amis pour comparer mes fils !! Aurais-tu apprécié que je me penche sur le berceau de ton enfant pour l'observer telle une bête de foire ?

    Mes fils sont des jumeaux certes mais ce sont avant tout des bébés ! Tout simplement deux bébés qui ont été conçus en même temps et sont nés le même jour. Je t'explique un peu le principe des jumeaux puisqu'il semble t'échapper quand tu me demandes si ils sont nés le même jour ou si ils sont du même père...

    D'ailleurs en parlant conception, ton fils tu l'as eu de manière naturelle ou tu as été aidé ? Comment ça cette question est déplacée ?! Mais tu me la poses pourtant tous les jours ! Mince, je pensais qu'on était intimes ! Ben oui quoi, tu me demandes comment ça se passe chez moi, si ça n'est pas trop dur, si je m'en sors.

    Néanmoins, tu ne sembles jamais satisfait de ma réponse quand je te dis que ça roule. As-tu besoin d'être rassuré ? De voir que c'est plus dur pour moi que pour toi pour te dire que tu ne t'en sors pas si mal ? Je ne te ferai pas ce plaisir, d'autant plus que effectivement je m'en sors et probablement mieux que toi puisque la politesse et le respect ne me sont pas inconnus !

    Autre chose, es-tu au courant que ta pensée n'est pas universelle ? A chaque fois que tu vois mes 3 merveilleux garçons tu me dis "Ça arrive", "C'est dommage.", "Il va falloir faire la quatrième". Est-il réellement impossible pour toi de concevoir que mes 3 garçons me comblent de bonheur et que je ne souhaitais pas avoir de filles? Que je me fichais tout bonnement du sexe de mes enfants ? Et que j'adore jouer aux voitures, aux dinosaures et à la bagarre avec eux ? Certes, je n'ai pas eu le choix du roi mais je suis la reine de 4 hommes. Est-ce que tu peux en dire autant ?

    Alors voilà cher inconnu, dans le fond je ne te demande qu'une chose, ignore-moi comme moi je t'ignore et ça se passera mieux pour tout le monde ! Je ne suis pas contre le fait de m'ouvrir aux autres, mais pas de cette façon. Revois tes manières et tout se passera bien entre nous...


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