• La fatigue, cet ennemi parental...

    Une des première chose que l'on entend quand on va devenir parent c'est "Profites-en pour dormir, après tu ne pourras plus !".

    C'est d'ailleurs une phrase qui m'a toujours énervée. Tous les bébés ne sont pas pareils et nous-mêmes, adultes, n'avons pas les mêmes besoins de sommeil. Aujourd'hui encore quand je l'entends ça me hérisse les poils et pourtant Dieu sait qu'elle me concerne !

    Big Brother n'a pas fait de "vraie" nuit avant 22 mois, au moment du passage au lit de grand. Mais ça lui arrive encore régulièrement de se réveiller une ou plusieurs fois la nuit, parfois à cause d'un cauchemar ou d'une journée trop forte en émotions et parfois pour jouer !

    Bayglu quand a lui n'a JAMAIS fait de nuit complète, enfin si il en a fait une, une fois, quand le médecin lui a prescrit du Gaviscon soupçonnant un reflux. 

    Une seule nuit en 18 mois, nuit pendant laquelle bien évidemment, je me suis réveillée un nombre incalculable de fois attendant son réveil avec angoisse ("Mais pourquoi il ne se réveille pas ? Est-ce qu'il respire ? Va voir si il respire... Non, n'y va pas, tu vas le réveiller !"). Bref, une seule nuit dont je n'ai même pas pu profiter.

    Autant vous dire qu'en 41 mois je n'ai eu aucune nuit complète et jusque là ça ne me posait pas plus de problème que ça. Je ne suis pas une grosse dormeuse donc c'était plus ou moins gérable selon les périodes.

    Mais depuis plusieurs mois, depuis 18 mois, les nuits sont de plus en plus courtes ou plutôt de plus en plus interrompues. Babyglu peut se réveiller 2 fois comme 15 fois dans la même nuit et le plus souvent on tourne autour d'une dizaine de réveils. 

    J'ai pourtant essayé beaucoup de choses :

    • un doudou que je portais sur moi la journée afin qu'il ait mon odeur
    • une peau d'agneau avec mon odeur et celle de Babycool
    • lui laisser un de mes vêtement porté le jour-même
    • des sirops homéopatiques ou aux plantes pour le sommeil des bébés
    • les fleurs de Bach (Rescue Kids)
    • différents RDV avec une ostéopathe
    • un suivi par un médecin homéopathe avec un traitement de fond
    • séparer Babycool et Babyglu la nuit (la plus déchirante décision et la pire idée que j'ai eue puisque c'était encore plus terrible pour les 2 cette fois !!)
    • installer d'immenses peluches dans le lit de Babyglu pour qu'il soit dans un nid
    • le prendre dans notre lit
    • dormir seule avec lui dans le canapé
    • lui parler, lui dire qu'on avait tous besoin de dormir, que j'étais juste à côté et que je le protégeais

     

    Le laisser pleurer par contre non, je ne peux pas. Ça m'est déjà bien sur arrivé dans un moment où j'avais peur de perdre patience mais jamais pour le "dresser" à dormir. J'estime que si il pleure, ça n'est pas sans raison, c'est qu'il a un besoin à assouvir, des angoisses à apaiser.

    Mon médecin traitant vient de l'adresser à un pédiatre de l'hôpital afin d'avoir un autre avis et de faire des examens complémentaires, pour éliminer toute cause médicale. J'attends donc ce rendez-vous avec impatience.

    Là où je voulais en venir c'est que ce manque de sommeil a un impact sur toute la famille :

    • Babyglu réveille parfois Babycool à force de hurlements ou de coups dans les barreaux du lit, ce qui nous donne donc deux bébés en crise à gérer en même temps
    • notre patience s'amenuise de jour en jour
    • le niveau de stress quand à lui augmente considérablement
    • la communication se fait de manière plus tendue, voire disparaît totalement

     

    Je ne suis plus qu'un zombie qui marche au radar. Je fais les choses par habitude et j'ai souvent du mal à me concentrer. Je m'énerve facilement car ma patience est plus courte que mes nuits.

    Moi qui ait toujours incité Big Brother à discuter quand ça ne va pas, je coupe souvent court à la conversation car je n'arrive plus à accueillir ses émotions de manière bienveillante. Et j'ai du coup l'impression de ne pas parvenir à transmettre cette capacité à dialoguer à ses frères. 

    Tout ça parce que je ne dors pas ou si peu. Tout ça parce que mon corps et mon esprit perdent pieds dans les méandres de la fatigue accumulée au cours de ces dernières années. 

    La fatigue m'empêche d'être la maman que je souhaite être, ce qui a le don de m'énerver et me rend donc moins disponible pour mes enfants. Tu le vois le cercle vicieux ?

    C'est pourquoi ce week-end, on va essayer de sortir de tout ça en s'offrant un week-end en Normandie et en amoureux histoire de recharger nos batteries qui sont plus qu'à plat et ainsi repartir sur deux  bonnes  nuits de bonnes bases.

    La fatigue, cet ennemi parental...

     

     

     

     

     

     

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