• Bisque bisque rage, petit effronté !

    Bisque bisque rage, petit effronté !

    Ce soir Big Brother est chagrin, il couve une pharyngite depuis hier donc autant dire que ça n'est pas la grande forme.

    Mais il n'y a pas que ça, non je le vois bien. Il pleure et hurle de rage peu de temps après que je sois allée le chercher. 

    Et puis il a hurlé si fort que sa colère m'a touchée de plein fouet. Alors j'ai assisté à une scène qui m'a fait bouillir intérieurement.

    Face à mon fils en colère j'ai vu un homme se moquer outrageusement de lui, éclater de rire devant ce déferlement d'émotions et ne montrer aucun signe d'empathie.

    Il s'est juste contenté de mimer Big Brother en rage et de rire à gorge déployée, s'étonnant ensuite que la rage ne faisait que s'amplifier !

    J'ai donc bien évidemment eu droit au fameux "Quel caractère, ça va être difficile plus tard." 

    Et je m'en veux car je n'ai pas vraiment répondu, j'ai expliqué qu'il n'aimait pas qu'on se moque de lui et que nous ne le faisions pas à la maison mais je n'ai pas expliqué pourquoi. Je savais que c'était peine perdue.

    Et pourtant la seule chose que j'avais envie de dire c'est "Et vous vous appréciez qu'on se moque de vous de la sorte ?! Non ! Alors pourquoi exiger d'un enfant de 4 ans et demi qu'il fasse preuve d'auto-dérision alors qu'il ne sait même pas ce que ça signifie ! Alors que la seule chose que vous faites c'est de nier ses émotions !"

    Mais je n'ai pas voulu me battre contre des moulins à vent...

    Le point positif dans tout ça c'est que j'ai encore eu la preuve que le dialogue est la clé.

    J'ai discuté avec Big Brother en lui expliquant que ses propos n'étaient pas corrects (il a crié "T'es le plus méchant ! T'es le plus vilain !" et j'en passe) et qu'il n'aurait pas dû hurler de la sorte en dehors de la maison. (À la maison je l'incite à hurler un bon coup quand ça ne va pas.)

    Mais je lui ai surtout dit que je comprenais qu'il n'ait pas apprécié ces moqueries et que, moi-même je n'avais pas aimé. Et j'en ai profité pour lui rappeler de dire les choses avec des mots plutôt qu'avec des cris afin de se faire comprendre plus facilement.

    La discussion n'a duré que quelques minutes mais ces instants d'écoute lui ont suffit à retrouver son calme. 

    Sa colère et sa douleur avaient été reconnues, il n'en demandait pas plus... 

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