• La diversification alimentaire a été une étape très difficile pour Babyglu. Il a accepté les premières purées mais a eu énormément de mal quand il a fallut intégrer les morceaux.

    Au départ, je pensais qu'il n'aimait pas le mélange des textures (lisse avec morceaux) et au fil du temps je me suis aperçue qu'en réalité, il était écœuré plus qu'autre chose par la nourriture.

    Dans un premier temps, je me suis inquiétée, d'autant plus que Babycool était l'opposé niveau alimentation. Et puis j'ai constaté qu'il continuait de bien s'éveiller, grandir et grossir. Il arrivait même parfois à être un peu plus "gros" que Babycool malgré son centimètre en moins.

    Il n'avait jamais le ventre vide puisque ce qu'il ne mangeait pas, il le buvait en lait. Il consommait énormément de biberons de lait, ce qui fait qu'il avait certaines carences mais son estomac se remplissait tout de même suffisamment pour bien évoluer. Le pédiatre m'avait d'ailleurs confirmé qu'il n'y avait aucune inquiétude à avoir.

    J'ai donc lâché du lest et je me suis contentée de lui proposer ce que je faisais à manger pour les autres. Si il en voulait je lui en donnait, sinon il avait son biberon.

    Il faut savoir que la nourriture l’écœurait tellement qu'il en avait des hauts le cœur et malgré ce que certains ont pu penser, non il ne simulait pas.

    J'avais d'ailleurs prévenu le personnel de la cantine de ne surtout pas le forcer, ce qu'ils ont bien respecté tout au long de l'année.

    Le premier jour du centre aéré, la personne qui s'occupait de Babyglu est venue me voir affolée en me disant "Il n'a rien mangé du tout ce midi". Je l'ai rassurée en lui disant que c'était habituel et que les rares fois durant lesquelles il mangeait c'était un exploit. 

    Et puis début août, j'ai proposé à Babycool et Babyglu de supprimer les biberons. Mon "excuse" étant qu'un bébé allait arriver et se nourrirait lui exclusivement de biberons (bien que je compte allaiter mais chut ^^).

    Ils ont tous les deux acceptés et je leur ai fait choisir une gourde avec paille afin de palier à cette perte.

    Mais la gourde choisie par Babyglu ne lui convenait pas et il s'est énervé dessus au point de refuser d'y boire et a ainsi supprimé le lait de son alimentation. 

    Encore une fois je l'ai suivi, sachant qu'il se connaissait suffisamment pour connaître ses besoins. 

    Et c'est alors qu'il s'est mis à manger ! Normalement, comme tout le monde, en demandant à goûter à tout ce qu'il voyait.

    Et depuis il nous épate chaque jour en mangeant les mêmes assiettes que ses frères, parfois même plus et on voit qu'il se régale vraiment, prenant le temps de déguster son assiette.

    Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que j'ai souvent reçu des messages privés de mamans inquiètes me demandant comment aider leurs enfants à manger. Je n'ai jamais su trop quoi répondre d'ailleurs puisque personnellement je ne faisais rien d'autre que suivre mon fils. 

    Ce n'était pas "céder à ses caprices" ou me "plier à ses exigences" comme j'ai pu l'entendre mais simplement respecter son rythme. Et ce qui a surtout fait la différence pour moi, c'est de cesser de m'inquiéter. 

    Ok il ne mangeait pas ou peu mais il allait bien et c'était bien là le plus important.

    Aujourd'hui, en voyant son évolution en si peu de temps, je m'aperçois que j'ai bien fait de lui faire confiance.

    Quand à lui, il a hâte de retourner à la cantine pour leur montrer comme il mange désormais "comme un grand".

     

    A chacun son rythme


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  • Toujours en quête de solutions apaisantes pour les enfants, j'ai découvert le livre Massages aux éditions Mango.

    Massages, les contes du bien-être

    Au début du livre, l'auteure, qui est psychomotricienne, présente les bienfaits du massage ainsi que les différentes approches sensorielles que ce livre permet à l'enfant.

    On y trouve ensuite 3 histoires liant imaginaire et massage, une première version pour lire l'histoire seule et une relecture avec les gestes à effectuer pour masser l'enfant.

    Massages, les contes du bien-être

    Un pur moment de détente et de douceur entre parent et enfant.

    Les histoires sont douces et magnifiquement illustrées, les massages sont apaisants pour l'enfant (et pour le parent aussi du coup) et le tout permet de partager un beau moment de complicité. 

    A noter que la collection propose un autre volume sur la sophrologie, de quoi prolonger les moments de détente et de relaxation.

     


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  • J’ai mis énormément de temps à le comprendre mais le pardon est nécessaire pour pouvoir avancer.

    J’en ai toujours voulu à ma mère pour ce qui s’est passé entre nous, pour ce qu’elle m’a fait et ce qu’elle a laissé faire. Et même pour ce qu’elle n’a pas fait.

    Je suis partie pleine de rancœurs et pourtant à l’époque je cherchais à la pardonner. J’étais sur la bonne voie sans le savoir...

    Ou peut-être pas puisque je niais également tout ce qui s'était passé. 

    Et puis, j’ai tellement entendu que ça n’était pas normal, qu’une mère ne devait pas faire ce genre de choses, que j’avais été maltraitée (un mot que je refusais d’employer), que j’ai fini par accepter cette idée. Et je m’en suis servie pour me forger une carapace. 

    Je me rappelle m’être jurée que plus personne ne lèverait la main sur moi. Et je pense d’ailleurs que c’est là toute l’essence de ma carapace.

    Le tout renforcé par les rancœurs, l’incompréhension, la violence subit et retenue, la colère et l’injustice.

    C’est une carapace dont j’ai longtemps été fière. J’étais forte et résistante, je m’en étais sortie grâce à elle.

    Grâce à elle j’ai compris que je me relèverais toujours, pas par courage comme on a pu me le dire, mais parce que c’était comme ça et pas autrement. Parce que je n’avais pas le choix et parce que rien n’est jamais figé.

    C’était ma force, mon pilier. J’ai survécu à ça, j’ai continué à vivre sans ma mère et sans finir sur un trottoir comme elle me l’avait prédit. J’ai encaissé les coups physiques et mentaux et j’ai avancé.

    Jusqu’au jour où je me suis aperçue que, contrairement à ce que je pensais, cette carapace n’était plus une force mais un réel handicap.

    Je suis toujours sur la défensive, prête à parer au moindre coup qu’il soit porté par une personne physique ou par le « destin ». Je ne suis donc jamais sereine et je réagis surtout au quart de tour.

    Moi qui me targue de toujours savoir rebondir en cas de pépin, je réalise que ce n’est pas totalement vrai, pas quand je me sens sans défense ou menacée, pas quand je perds mes moyens, pas face à mes enfants...

    La maternité a été pour moi la chose la plus déstabilisante qui me soit arrivée.

    Elle m’a permis de découvrir que je n’étais pas infaillible mais que j’avais simplement enfilé une armure qui me donnait cette impression.

    Mais face à mes propres enfants cette armure n’avait pas lieu d’être et pourtant, elle est tellement bien ancrée en moi, comme une seconde peau, qu’elle ne me permet pas d’être la mère que je souhaitais pour eux, pas totalement en tout cas.

    Et je ne parle pas de l’image d’Épinal de la mère parfaite, mais plutôt de celle que je m’étais promise de ne pas être.

    Évidemment je sais maintenant que j’avais bien trop idéalisé mon rôle de mère mais je sais également que la chose qui m’empêche le plus de progresser est cette rancoeur que je garde en moi.

    Pour avancer, je dois pardonner et pas seulement à ma mère mais aussi à moi. Je dois accepter d’être faillible et de reproduire certains schémas parce que c’est ce que j’ai connu et qu’ils ne sont pas si faciles à déloger.

    Et je dois surtout regarder ma mère d’adulte à adulte, de parent à parent. De reconnaître son vécu, ses blessures et ses erreurs. De reconnaître que nous sommes sur un pied d’égalité.

    Je ne souhaite pas reprendre contact avec elle non car j’ai fait mon deuil de cette relation. Mais je peux, et je dois, au moins lui reconnaître qu’elle aussi a manqué de bases solides, qu’elle aussi a eu une enfance difficile et qu’elle aussi a fait de son mieux.

    Je dois accepter que ce qu'elle m'a transmis n'était pas volontaire mais qu'elle ne savait pas faire autrement. Elle n'avait probablement pas conscience de tout ça, elle se croyait vraiment différente de sa propre mère et je pense qu'au fond elle l'était.

    A moi maintenant de finaliser cette étape vers le pardon en me détachant de la petite fille blessée qui vit à l'intérieur de moi.

    Pardonner pour avancer

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  • Il y a quelques temps j'ai été contactée par le site Ecopure-Water afin de tester leur filtre sous evier Full Flow.

    Filtre Ful-Flow Eco-Pure

    C'est un filtre qui propose une alternative aux carafes filtrantes en filtrant l'eau directement à la sortie du robinet.

    L'installation est un peu fastidieuse puisque les raccordeurs sont aux normes américaines et elles sont quelques peu différentes des nôtres, mais elle n'est pas impossible. Et une fois le système installé, il n'y a plus que la cartoucher à installer et remplacer quand c'est nécessaire.

    Parlons de la cartouche justement !

    Filtre Ful-Flow Eco-Pure

    Le seul reproche que j'ai à faire à cette cartouche est qu'elle est en plastique et donc génère des déchets mais elle en génère bien moins que les cartouches filtrantes habituelles, sans compter qu'elle filtre d'avantage l'eau.

     

    Jusqu'alors j'utilisais des perles en céramiques pour purifier l'eau, j'en suis toujours satisfaite mais l'eau étant fluctuante et de mauvaise qualité dans la région, elles ne suffisaient parfois pas à la purifier suffisamment.

    Aujourd'hui grâce au filtre je n'ai plus jamais aucun goût ni aucune odeur, alors qu'auparavant quand on faisait couler l'eau elle avait une très forte odeur de chlore.

    J'utilise toujours les perles en céramique en complément car leur action est de purifier l'eau plutôt que de la filtrer, comme ça j'ai une eau de compèt' ^^.

    Ce n'est pas totalement zéro déchet mais ça permet de ne plus acheter d'eau en bouteille tout en ayant une eau d'excellente qualité, et même meilleure que certaines que l'on peut acheter. Autant vous dire qu'à 5 à la maison, on voit bien la différence dans nos poubelles depuis que nous n'achetons plus d'eau en bouteille.


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    Comparer, quel intérêt ?

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    Comme tous les parents j’ai entendu tout un tas de remarques et de comparaisons entre mes enfants et ceux des autres.

    Par exemple, il y a quelques années, j’ai dit à mon père que nous évitions de faire trop de route avec les garçons, entre la pénibilité pour eux (et pour nous donc) et tout l’attirail à transporter. Sa réponse : « Nous on le faisait bien. »

    Bien sûr papa mais entre mon frère et moi il y a 6 ans d’écart et entre lui et notre sœur aînée il y a encore 6 ans. Mes enfants ont respectivement 2 ans et 5 minutes d’écart. Tu la vois la nuance ?

    Un peu plus récemment, ma voisine qui a également 3 enfants dont des jumeaux me dit « Ah mais nous on en a pas bavé autant que vous. »

    Bien sûr chère voisine mais ton aînée a 6 ans de plus que tes jumeaux, le mien n’en a que 2. Là encore la nuance est assez importante pour être signalée.

    Mais la comparaison ne s’arrête pas forcément à des critiques pour se rassurer ou se mettre en avant.

    Non, elle peut aussi servir à enfoncer ses propres enfants. Si si vous avez bien lu.

    Cette même voisine m’a dit un jour « toi ton fils il est intelligent ». Sympa pour le sien...

    Une autre fois, une dame m’a arrêtée dans un magasin pour me dire « 3 garçons ? Quel courage, moi déjà avec un j’en peux plus. Je préfère ma fille. » le tout devant son fils...

    Et puis bien sur nous n’avons pas été épargnés par les comparaisons entre Babycool et Babyglu. Et oui ce sont des jumeaux donc les gens se sentent obligés de chercher les différences. Un peu comme un jeu des 7 erreurs.

    Ils ne se rendent pas compte que si ils étaient simplement frères, ils ne chercheraient pas tant à les comparer. Ils n’insisteraient pas autant. Et pourtant ils sont frères avant tout.

    Tout ça pour en venir à ce point : quel est l’intérêt de ces comparaisons ?

    Je peux comprendre qu’on réponde « Tu sais le mien a marché à 18 mois » à la maman inquiète d’un enfant de 16 mois qui ne marche toujours pas.

    C’est dit pour rassurer, c’est un retour d’expérience. Et c’est plus une information qu’une comparaison.

    Mais comparer purement et simplement c’est vraiment quelque chose qui m’échappe.

    Un enfant est un être unique, même au sein d’une même fratrie.

    Chacun apprend à son rythme, chacun a ses qualités et ses défauts, son propre caractère et fort heureusement !

    Alors qu’est-ce que ça apporte de dire « Ma fille a marché à 9 mois et elle montait les escaliers », « Mon fils parlait parfaitement à 2 ans » ?

    C’est bien, c’est super pour eux, vraiment, mais qu’est-ce que ça change ?

    Quand ils seront adultes on leur demandera à quel âge ils ont parlé ou marché ? Ça leur apportera un plus dans la vie ? Et non...

    Et à contrario ceux qui ont parlé ou marché plus tard, ça ne leur donnera aucun malus non plus.

    Donc c’est sûr on est tous fiers de notre progéniture mais c’est NOTRE progéniture donc c’est normal et ça ne la place pas au dessus des autres.

    La seule chose que ces comparaisons apportent ce sont des doutes pour les parents et de la concurrence entre les enfants. Alors laissons les être des enfants, profiter de leur enfance et développer leurs compétences à leur propre rythme.

    Chacun ses propres choix, ses propres expériences et c'est ainsi que se crée la richesse du monde.

    Chaque enfant est exceptionnel, chaque enfant est unique et c’est tout ce qui importe ! Et chaque parent l'est tout autant d'ailleurs.


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