• Je me retrouve souvent face à des regards incrédules ou pleins de jugements lorsque je raconte les réactions de Babyglu. Des regards qui ne font que s'accentuer lorsque j'utilise le terme de BABI.

    Pour ceux qui ne connaissent pas ce sigle, un BABI est un bébé aux besoins intenses. 

    C'est donc un bébé qui a un besoin énorme de contact, d'être porté et rassuré. Il n'accepte pas les bras des inconnus et dort peu. 

    Il pleure également beaucoup car la frustration est encore plus difficile à accepter pour lui que pour un bébé aux besoins "classiques".  

    A contrario quand il est heureux il l'exprime également de manière très intense.

    En résumé, le terme clé est besoin. Un BABI est un bébé guidé en permanence par ses besoins et fortement stressé par ceux-ci.

    Là où je veux en venir c'est que ça n'est en rien un capricieux comme je l'entends si souvent. Non mon fils ne me mène pas à la baguette. 

    C'est un bébé qui est tellement dépassé, voire même dévoré, par sa colère qu'il n'entend rien de ce qu'on lui dit pour le rassurer, qu'il frappe et se débat quand les bras se veulent rassurants.

    Un bébé qui va se calmer quand on marche en le portant mais qui va se remettre à hurler si on ose s'asseoir un instant pour se reposer ou pire, le poser.

    Un bébé qui va rester paisiblement à jouer dans son parc et va se mettre à pleurer si sa maman entre dans son champ de vision sans s'en approcher. 

    Un bébé qui va se mettre à hurler soudainement sans qu'on sache réellement pour quoi (même si je sais pertinemment qu'il y a une raison) et qui peut s'arrêter d'hurler tout aussi soudainement.

    Un bébé qui se réveille plusieurs fois la nuit car il a besoin d'être rassuré, touché, caressé.

    Ce bébé, MON bébé, est épuisant et éprouvant. La fatigue aidant, il fait parfois ressortir le pire de moi-même ; un dragon hurleur qui ne supporte plus rien et l'effraie au lieu de le rassurer.

    Et pourtant, en dépit de la fatigue, de ces moments d'épuisement intense, de cette perte de patience, je refuse qu'on lui colle l'étiquette d'enfant colérique ou capricieux. Il a des besoins, souvent plus intenses que la moyenne, en quoi est-ce un caprice ?!

    Vous, adultes, comment réagissez-vous quand vos besoins ne sont pas assouvis ? Vous traite-t-on de capricieux, de colérique ou même de manipulateur pour autant ? Beaucoup d'adultes ont du mal à accepter la frustration (je parle de frustration face aux besoins réels et non aux envies), et vous voulez que mon bébé de bientôt 15 mois fasse des "efforts" ?! Qu'il prenne sur lui et qu'il se "fasse les poumons" ? Qu'il hurle, seul face à ses angoisses pendant que nous, adultes, nous épanchons auprès de nos proches quand nous nous sentons mal...

    Alors, à vous tous les bien pensants qui souhaitent m'apprendre à "éduquer" mon fils, je ne vous demande pas de le comprendre ni même de vous mettre à son niveau. Non, je vous demande simplement de le respecter car oui les B.A.B.I. ça existe et non, ça n'est pas un effet de mode.  Pensez ce que vous voulez mais par pitié gardez vos piteux conseils.

    Et je n'écris pas en tant que maman parfaite et irréprochable, loin de là. Je crie, je hurle même, je perds patience, je perds pieds, je rêve de dormir ne serait-ce qu'une nuit complète, je suis heureuse d'aller travailler pour souffler un peu, je cuisine rarement (quoi que ça, c'est en train de changer grâce au Cookéo ^^), ma maison est souvent dans un bordel incroyable. Je suis donc loin d'être parfaite mais tous mes défauts et moi-même vous demandons expressément de nous épargner vos conseils douteux. Et surtout, n'oubliez pas que ce n'est pas parce que vous ne connaissez pas quelque chose, qu'un terme vous est inconnu, que ça n'existe pas.

     

    Respectez le, c'est un B.A.B.I.


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  • Cette année, avec Big Brother qui grandit, j'avais envie d'instaurer une jolie tradition de Noël.

    Big Brother étant un couche-tôt, la première chose qui m'est venue en tête a été d'écrire au Père Noël afin qu'il apporte exceptionnellement un cadeau avant minuit le soir du réveillon. Et quoi de mieux qu'une carte de voeux pour demander ce que l'on veut ? L'idée a immédiatement plu à Big Brother.

    J'ai donc écrit la demande sur la carte et Big Brother l'a décorée avec des stickers de Noël. Ensuite, nous l'avons déposée dans le sapin afin que le Père Noël en prenne connaissance.

    Noël et traditions

    Ensuite, j'ai pensé à occuper Big Brother en attendant le début des festivités. J'ai donc prévu un cahier de gomettes spécial Noël, un livre sur Noël à travers le monde et des petites voitures. 

    Et pour rester dans l'esprit de Noël, je lui ai aussi pris une décoration à ajouter à celles de la maison.

    Concernant la soirée, j'ai prévu un bon pour regarder un dessin animé au choix et un petit sac avec des bonbons et des chocolats.

    Je n'avais pas pensé à une présentation particulière jusqu'à ce que je découvre la sublime idée de baluchon de l'adorable Twinny Mummy and Cie !

    Il était trop tard pour prévoir un sac aussi joli (mais j'y songerais pour l'année suivante), du coup j'ai juste glissé le tout dans un sac de Noël Mickey et j'espère que ça fera son effet.

    L'année prochaine, il y en aura 3 à préparer !

     

    Noël et traditions

     

     


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  • Aujourd'hui, nous avons enfin créé cette bouteille de retour au calme que je souhaitais faire découvrir à mon grand depuis des mois !

    Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, c'est une bouteille utilisée pour aider l'enfant à s'apaiser quand il est en colère. Il secoue la bouteille, les paillettes et les sequins s'agitent et tourbillonnent, ce qui représente sa colère. Puis il pose la bouteille et observe ce qu'elle contient redescendre doucement et calmement, en même temps que sa colère.

    Je ne sais pas encore si ça fonctionne mais en tout cas c'est très joli.

    Pour commencer j'ai d'abord créé la glitter glue en suivant cette recette.

    Voici le résultat : 

    Bouteille de retour au calme DIY

    Ensuite, j'ai pris une petite bouteille en plastique. J'y ai déposé un peu de cette glitter glue et j'ai complété avec de l'eau.

    Puis, j'ai scellé le bouchon afin d'éviter les catastrophes et voilà le résultat :

    Bouteille de retour au calme DIY

     


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  • Les multipares le savent, il est souvent difficile de partager équitablement son temps entre ses enfants. J'ai beau faire de mon mieux (du moins j'essaye !), ce sentiment d'en délaisser un et / ou d'en privilégier un autre revient sans cesse me questionner. 

    Au moment de penser à avoir un deuxième enfant, je n'arrêtais pas de me dire qu'il me serait impossible d'en aimer un autre autant que j'aime Big Brother. C'était trop fort et je doutais que cela puisse se multiplier. Alors quand j'ai su qu'il n'aurait pas un mais deux petits frères la peur s'est accentuée. Cet amour ne serait pas divisé par 2 mais par 3 !

    Au fil de ma grossesse j'ai réalisé que bien évidemment, j'aimais déjà ces bébés à naître et que mon amour pour Big Brother n'en était pas diminué. J'étais donc rassurée... jusqu'à la naissance.

    Une fois que Babycool et Babyglu sont nés, je me suis immédiatement aperçue que je ne pouvais pas répartir mon temps équitablement entre eux. Déjà à la maternité, équilibrer mon temps entre les deux relevait du défi, alors à la maison avec les 3 c'était impensable ! Et ça, ce fut une sacrée claque pour mes idéaux de maman. 

    Avant d'être maman, et même après être devenue la maman d'un seul enfant, je m'étais toujours dit que ce que je faisais pour l'un, je le ferais pour l'autre. Mais j'ai rapidement été rattrapée par la réalité. C'était tout bonnement impossible, non pas parce que je ne pouvais ou ne voulais pas le faire, mais tout simplement car mes fils n'avaient pas les mêmes besoins. Ce qui convenait donc à l'un, n'était pas adapté à l'autre et vice versa. 

    Ça me semble être une évidence aujourd'hui, mais j'ai pourtant mis de longs mois à m'en rendre compte et surtout à l'accepter. Je vivais dans cet idéal que je m'étais fixé et qui ne représentait en rien la réalité. Je me persuadais qu'en ayant trois enfants, je devais accorder autant de mon temps à chacun et au final je vivais dans l'impuissance et la frustration. Je perdais pieds, je ne me retrouvais pas et je culpabilisais en permanence. J'étais donc écrasée par une immense pression que je me mettais moi-même.

    Et puis, j'ai rencontré une spécialiste, j'ai discuté avec elle, avec des amies, des mamans et j'ai fini par accepter que ma vision était erronée et j'ai donc pu la corriger.

    Mes enfants sont trois petits bonhommes adorables aux besoins différents, aux demandes différentes et répondre à ces besoins ne consiste pas à me diviser en trois mais à m'adapter à eux. J'étais la seule à tenter vainement de calculer le temps passé avec chacun. En réalité, ils demandent juste à ce que je réponde à leurs demandes, peu importe si ça dure 1 heure avec l'un et 10 minutes avec l'autre tant qu'ils sont comblés.

    Ça reste difficile quand les demandes se chevauchent mais je fais de mon mieux et aujourd'hui je sais qu'ils le savent. La frustration et l'impuissance sont encore là dans ces moments mais avec, heureusement, moins de pression.

    Mais quand je vois ces moments, je me dis que je ne m'en sors pas si mal ^^

    Idéaux VS réalité


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  • Mme G.,

    Quelle surprise de te voir refaire surface après 11 années de silence. 

    Je précise tout de suite, je t'appelle "Madame" et je te tutoie, ça n'est pas une erreur de langage. Non, la raison est toute simple. Le "Madame" ça met de la distance entre nous, tu ne mérites pas d'être appelée autrement d'ailleurs, mais le vouvoiement est une marque de respect, chose que je n'ai plus pour toi depuis fort longtemps.

    Je disais donc, tu refais surface, enfin c'est une façon de parler. Disons plutôt que tu nous as montré que tu existais toujours. 

    Concrètement, tu nous as surtout prouvé que tu nous espionnais, ou du moins, que tu cherchais à savoir ce que nous sommes devenus. Peut-être même que tu t’interroges sur le fait de savoir si tu es grand-mère ou non que sais-je ?!

    Bon, déjà, je sais que ça n'est pas dans le but de reprendre contact. Vois-tu, Facebook est certes une incroyable mine d'informations pour savoir ce que les gens deviennent... Mais c'est aussi, et surtout même, un vilain petit mouchard pour celui qui sait l'utiliser... ce qui ne semble pas être ton cas.

    C'est pourquoi, dans ma grande mansuétude, je vais t'aider. Tu veux savoir ce que nous sommes devenus ? C'est simple ; des gens biens !

    Cela peut paraître prétentieux présenté de la sorte mais, soyons honnêtes, c'était loin d'être gagné ! Tu nous avais toi-même tracé des avenirs peu glorieux, moi finissant sur un trottoir et mon frère quoi déjà ? Sans avenir à ton sens il me semble. Nous les "saloperies de L." pour reprendre tes propres mots.

    Et pourtant, celui que tu croyais sans avenir, que tu as dénigré plus d'une fois et en lequel tu n'as tout simplement jamais cru, est aujourd'hui juriste associé dans un cabinet d'expertise comptable et prochainement avocat ! Et, à défaut d'avoir une mère qui soit fière de lui, il a une soeur qui l'est totalement et qui sait par quoi il est passé pour en arriver là. Toutes les épreuves, tous les combats qu'il a menés, en faisant toujours passer mon propre bien-être avant le sien, il ne les doit à personne d'autre qu'à lui-même et je ne suis on ne peut plus fière d'être la soeur d'un tel homme.

    Quand à moi, je n'ai probablement pas un boulot qui fait rêver mais je pense aider des gens chaque jour et c'est ma petite victoire personnelle. Elle est simple, plutôt que de m'apitoyer sur mon sort, j'ai préféré me rendre utile.

    Mais notre plus belle victoire c'est d'avoir chacun su fonder une merveilleuse famille, car oui je te l'annonce tu es mamie, et 5 fois même ! Alors oui, ton ombre plane parfois, on a peur de reproduire, de mal faire parce qu'on a connu que ça mais finalement ça nous aide à être encore de meilleures personnes car on se remet régulièrement en question.

    La preuve en est, quand mon frère m'a parlé de ton "invitation", nous nous sommes tous les deux interrogés. Etait-ce une erreur de manipulation ? Une volonté de reprendre contact ? Des explications à donner ou à entendre ? 

    Alors on s'est dit qu'on avait grandit, qu'on était en mesure de discuter même si, bien évidemment, les choses ne pourraient jamais être comme avant. Nous ne serions jamais une vraie famille, nous ne l'avons d'ailleurs jamais été. Mais on y mettait de la bonne volonté en tout cas, le tout en laissant nos rancœurs de côté le temps d'en savoir d'avantage. 

    Mais tu nous a vite permis d'être fixé. Une fois l'invitation acceptée, tu as simplement supprimé mon frère (ou devrais-je plutôt l'appeler "ton fils" ?) de tes "amis" (ouh qu'il est moche et ridicule le langage de facebook). Nous avions donc raison depuis le départ, ta demande d'amitié était juste accidentelle. C'est ce qui arrive parfois quand on espionne les gens hélas.

    Mais au fond, je te remercie. C'est vrai, je me suis toujours demandé qu'elle serait ma réaction si on m'annonçait que tu étais gravement malade ou mourante. Et j'ai toujours pensé que je viendrais te voir.

    Maintenant je sais que je n'irai pas, car même après tant d'années tu n'as pas changé et c'est juste ta curiosité malsaine qui est venue fourrer son nez dans nos profils (pas de chance pour toi, le mien est fermé aux personnes qui n'ont aucun ami en contact avec moi !).

    La page était tournée depuis un moment, mais cette fois le livre est clos.  

     

    Des gens biens

     


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